randonnee sportive

Une très belle randonnée que je n'avais pas faite depuis vingt ans ! Certes, elle se fait en aller-retour (moins esthétique qu'en boucle) mais elle est vraiment chouette, surtout en cette époque. Ne pas se laisser impressionner par l'horaire annoncé sur le panneau au parking : il n'y a que 900 mètres de dénivelé et en marchant tranquillement, on mettra tout juste 2h30 pour rejoindre le lac, dans son écrin au pied du Grand Pic.

Encore une très belle journée en montagne avec quelques repérages... infructueux. Mais peu importe.
Après la journée aux Grands Moulins, je suis monté dans la foulée dormir à Jean Collet (oui je sais, quelle idée !, plutôt que tranquillement chez moi) rejoindre Cécile et ses copines parties pour une boucle de trois jours dans Belledonne. Le refuge est annoncé pour huit places en mode hiver. Nous y étions 18. Pour le coup, pas de tapage, extinction des feux relativement tôt et j'ai même bien dormi. Mais on est maintenant dans une sur-saturation des refuges. Il va falloir s'y adapter. Je reste totalement opposé au système de clé (qui fait disparaître la notion même de refuge). Aussi, il n'y a pas d'autre solution que de faire tous des efforts pour les utiliser intelligemment... et s'organiser pour que, les fois où les planètes sont mal alignées, la sur-cohabitation se passe bien. J'avais déjà fait un papier dans Montagnes il y a quelques années et je réédite certaines remarques ici :
- Je ne trouve pas judicieux de monter en groupe de 8 un samedi soir dans une petite cabane aux portes de la grande ville.
- Un refuge n'est pas un lieu pour faire la fête. C'est une halte-repos lors d'une itinérance en montagne. Pour fêter un anniversaire avec bière et guitare, il existe des gîtes ou des cabanes privées réservables.

Sinon, c'est certain, une nuit en montagnes dans ces conditions, c'est toujours aussi chouette.

La grande classique de Belledonne avec les filles qui découvraient ce sommet. Une bonne sortie de la matinée avant le retour du mauvais temps. L'itinéraire part des Quatre Chemins, monte par le versant ouest avant de redescendre sur la Pra par le lac Merlat, remonter au col de la Pra et revenir par le lac du Crozet. 18 km et 1300 D+.

C'est le nom d'un petit massif montagneux au sud de Grenoble. C'est aussi le nom de son point culminant. A 2857 m, le sommet du Taillefer est presque aussi haut que Belledonne. Mais le point de départ étant assez élevé (chose rare par ici), sa voie normale reste plus accessible qu'une croix de Belledonne. Les filles ne l'avaient jamais fait. C'est désormais chose faite, au départ du point haut de la route du Poursollet, au-dessus d'une magnifique mer de nuages. Une première très belle randonnée d'automne !

Itinéraire suivi (en huit) : lac de Brouffier, arête de Brouffier, crête du Petit Taillefer, sommet, combe de l'Emay, crête de Brouffier.

Cette fois, hors de question de prendre les remontées : cela fait partir tard pour gagner même pas 500 m de dénivelé. La montée au refuge Fronza est rapide. Au-dessus, la via ferrata menant au Passo Santner peut impressionner de loin mais se révèle très facile. On traverse de couloir en couloir pour parvenir à la crête et au refuge juste derrière. Un peu plus bas, se trouve le refuge Albert Premier. Et 500 m plus bas le refuge Preuss. Des refuges qui amènent des grimpeurs mais surtout des randonneurs. Quelle foule encore à contre-courant entre les deux derniers, avec l'un d'entre eux qui manquent in extremis de se tuer en glissant !

Heureusement, la seconde partie qui traverse jusqu'à la forcella delle Coronelle est beaucoup plus tranquille. Un banc en bois permet de s'y reposer. De l'autre côté, on retrouve un peu de monde dont des enfants non casqués montant en plein midi malgré la chaleur et les orages annoncés l'après-midi.

Encore une très joli tour, pas trop long mais juste ce qu'il faut pour avoir profité d'une belle journée en montagne et qui clôt notre séjour dans les Dolomites