Publié le 15 Janvier 2022
Des années que je n'avais pas skié dans le Champsaur. Cette vallée qui m'a vu l'explorer jusque dans les moindres recoins de 2000 à 2003 incluses me fait toujours un petit pincement au coeur lorsque j'y retourne.
Nous savions que cela manquait de neige cette année mais le bulletin nivo était encourageant, parlant d'enneigement correct en nord et légèrement déficitaire en sud. Fort heureusement, j'ai gardé un réseau de connaissances sur place et nous ne nous ferons pas piéger car l'enneigement dans le Champsaur est clairement très déficitaire cette année. On n'est jamais à l'abri d'un caillou et hors terrain découvert herbeux, c'est difficilement skiable sous 1300 m en nord. Les versants plein sud raides sont pelés jusqu'à 2300 m au moins. Un vrai désastre !
Bon, l'idée était de revoir des copains, changer de massif et se faire plaisir et en cela, le secteur ne nous aura pas déçus. La petite boucle réalisée (Piolit montée par l'arête de Bonnaparé puis descente est puis Fleurendon couloir sud-ouest avec retour par le rive droite de la Rouanne et les pistes de fond) eut l'air d'un véritable petit voyage. Quand les neiges ne sont pas exceptionnelles à skier, il reste ce moyen de "promener" en liant côté sportif, variété des paysages et esthétisme du tracé. Une sortie qui m'aura aussi un peu rendu nostalgique de ces années folles d'il y a vingt ans, insouciantes et durant lesquelles, la chance m'aura accompagné pour que je puisse en parler ainsi aujourd'hui.
Bon, et sinon, à plus petite dose cause démographie différente, l'augmentation de la fréquentation se voit ici aussi. Et ainsi que les traces de montée hyper raides. A la différence de l'Isère, c'est qu'il aura fallu attendre près d'une semaine après la chute pour qu'un skieur retrace toutes les portions concernées afin de rendre la montée plus efficace et moins fatigante, pour lui-même et pour les suivants s'ils daignent l'emprunter.