ski-glisse

Publié le 16 Mai 2019

Après le rendez-vous à la Dent, voici celui du Grand Colon. Clôturer de cette façon la saison de ski sur ces sommets qui dominent Grenoble et réservent une fantastique lumière au soleil couchant est un immense plaisir. Bien sûr, ce Colon sera encore skiable un certain temps mais avec les prévisions incertaines à dix jours, il fallait profiter de cette ultime journée de grand beau.

Le Grand Colon ("Grand Colon baskets" dirait un certain Bertorcheur) de fin de saison, c'est un parking proche de la ville, à presque 1500 m d'altitude et une montée efficace et rapide en baskets par le sentier classique (en très grande partie déneigée), pour une descente sur du velours, de la neige de névé parfaite, dans l'entonnoir et le couloir qui y fait suite, avec déchaussage généralement à peine au-dessus de 1500 m d'altitude !

Donner rendez-vous aux amis à 20h là-haut, c'est l'assurance d'un beau moment de partage, certains n'hésitant pas à y monter de belles bouteilles. Une bonne rigolade aussi. On n'hésite pas à venir d'Annecy ou de Lyon et s'essayer (avec difficulté) à la course d'orientation pour rejoindre le sommet. Et une descente de type "lâcher d'animaux sauvages". Merci à tous ceux qui ont pu/voulu se joindre à la troupe. Une pensée particulière pour les absents, en particulier Jo l'habitué du GCB et ses bertonchinettes, MonLio blessé, Io bloqué par une réunion de crise...

Pas d'images de la descente ; je n'avais pas pris le petit appareil photo facilement "dégainable" et le gros reflex plein format était dans le sac. Et compte tenu de la vitesse d'exécution, je ne pouvais pas réagir. L'important était davantage dans la rencontre au sommet où je me suis essayé au jeu des portraits, moi qui ne suis pas du tout photographe portraitiste. Trombinoscope de la soirée sans légende. A la prochaine les amis. 

Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir

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Rédigé par lta38

Publié dans #portraits, #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 16 Mai 2019

Non ; il ne s'agit pas d'un amoncellement de cadavres pour vautour mais du nom d'un sommet de Belledonne, situé juste à côté du Grand Charnier (d'Allevard). Du matin car le soir est prévue une collective au Grand Colon. L'idée était donc de profiter d'une bonne neige et du dernier jour de grand soleil (quatre jours d'affilés, c'est rare en ce moment) sans s'exténuer pour le soir.

Première montée tranquille sur les pistes du Collet puis descente en cours de transformation en est à 8h. Remontée au Petit Charnier par le col de Claran et l'arête nord : je suis passé à pied sans crampons mais il est préférable de les avoir pour quelques passages assez raides. La neige reste dure et j'étais bien en appui sur les pointes de chaussures. Avec ces conditions, il ne faudrait pas "benner" en versant est... La descente en est était parfaite à 9h. J'ai pu skier très bas. Les limites d'enneigement continu se situent vers 1500 m en versant nord ; et il reste encore pas mal de neige en deçà. Troisième et dernière remontée aux Plagnes avant le retour par les pistes encore enneigées jusqu'à la fin du mois sans aucun doute. Pas un virage à jeter !

Arête nord du Petit Charnier

Arête nord du Petit Charnier

Le Grand depuis le Petit : pas pour aujourd'hui

Le Grand depuis le Petit : pas pour aujourd'hui

Neige parfaite

Neige parfaite

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 12 Mai 2019

Mi-mai. A-t-on encore la motivation pour le ski ? Pour ma part, cela fait maintenant plusieurs années que la mi-avril me donne envie de passer à autre chose et, comme j'ai toujours envie de skier de temps à autre, après une pause en mai, je ressors les skis parfois jusqu'en juillet. Mais ski ou pas, il est intéressant de faire un point neige pour tous les randonneurs qui, comme moi, ont horreur de marcher dans la neige. C'est en général le cas des skieurs qui, après avoir pu comparer les deux modes de déplacement, forcément, n'ont vraiment pas envie de laisser deux fois plus d'énergie pour gagner un but de randonnée encore enneigé.

Cette année, il y a une grosse différence entre les Alpes du nord et des Alpes du sud. Au sud, la neige a reculé jusqu'à plus de 2000 mètres en versants nord et très haut en versants sud. On est déjà passé en mode été et, mis à part quelques départs comme le pré de Mme Carle, il faut porter les skis malgré des parkings à des altitudes très élevées. Au nord, c'est encore un peu l'hiver. Depuis 2010 (excepté 2011), je note que les printemps sont vraiment frais et humides avec un décalage d'un "petit hiver" vers le mois de mai. Le proverbe "en avril, ne te découvre pas d'un fil, en mai, fais ce qu'il te plaît" n'est plus vraiment d'actualité.

Cette année, Belledonne est probablement le massif le mieux enneigé des Alpes françaises. Ce n'est pas un scoop et généralement, la chaîne "savoyo-iséroise", affiche les cumuls les plus importants et une des meilleures conservation dans les grands vallons orientés nord-ouest de la partie nord du massif. Cela ne fait pas l'affaire des randonneurs piétons.

Nous sommes allés le vérifier sur le secteur du Collet-d'Allevard avec les filles : sur les pistes, l'enneigement démarre encore à 1450 m en versant nord et reste continu. Plus généralement, on trouve la neige partout entre 1500 et 1600 m et cela devrait perdurer encore un peu. Contrairement à la Chartreuse où on peut désormais se rendre en baskets sur tous les sommets (qui ne dépassent que rarement les 2000 m il est vrai) en minimisant les sections enneigées, Belledonne oblige à marcher quasiment en continu dans la matière blanche au-delà en 1600 m sauf dans les adrets raides.

D'un certain côté, on ne boude pas notre plaisir à profiter en glissant de ce "petit hiver". Et c'est pas dit que les filles ne soient pas motivés pour y goûter à nouveau avant l'été !

Montée au soleil
Montée au soleil
Montée au soleil

Montée au soleil

Ca s'amuse

Ca s'amuse

Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs
Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs

Pas la meilleure neige pour descendre mais l'essentiel était ailleurs

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo, #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 25 Avril 2019

Troisième visite personnelle dans ce pays et je ne m'en lasse pas. Après une première incursion en bateau/ski organisée par mon ami Jean Bouchet, Eric "Le Tchi" nous avait concocté un pré-programme alléchant l'hiver dernier qui s'est révélé un très grand moment. Cette fois-ci, avec Thibaut, c'était du 100% ski même si nous en avons profité pour visiter un peu et faire une mini escale à Oslo.

Nous avons bénéficié d'une splendide météo avec neuf jours de beau temps sur dix. Il était difficile, pour ne pas dire impossible de faire mieux. Nous avons skié sur des secteurs probablement très peu fréquentés compte tenu de l'absence de traces par conditions idylliques.

Côté organisation, nous avons volé Genève-Oslo avec la compagnie Norwegian. Les prix sont tout à fait abordables mais les skis sont considérés comme bagages spéciaux avec un supplément de 40€ par bagage et par vol : bien penser à mettre toutes les paires dans une seule et même housse ! Côté bouffe, la réputation de pays cher n'est pas usurpée mais j'y apporte un bémol : dans les petites villes/villages, les tarifs restent finalement proches de ce que l'on trouve en France. En revanche, on s'est bien fait défoncer à Oslo. Mais moins que ce que l'on a évité à l'aéroport. Et celui de Genève n'est pas en reste : mieux vaut préparer son sandwich à l'avance. Ce séjour se voulant exploratoire, nous avons réservé les cabines dans les villages ou des campings que deux jours à l'avance. Ces secteurs ne sont pas très fréquentés à cette période et il y a toujours de la place. Un clic sur booking.com et hop. Parfois, nous n'avons même pas vu le gérant : un message et la clé était sur le porte. Très bel accueil au camping Oldevatn à Olden. L'été, le gérant met beaucoup de matériel à disposition pour aller "jouer" sur l'eau.

Les parkings pour aller aux points de départs sont souvent payants : parfois une barrière avec borne à cb mais souvent une petit boite dans laquelle il faut mettre l'argent. En refuge non gardé, c'est un peu pareil : on monte et on paie ce que l'on consomme, nuitée comme nourriture qui est présente dans les cabanes dites en self service. Sur le site de la DNT, les picto soit moitié rouges - moitié vides. Les pictos vides indiquent des cabanes non gardées mais sans nourriture disponible. Les entièrement rouges concernent les cabanes gardées, donc fermées à cette époque.

Sur la route, on est limité à 80 km/h. Ca lambine. Pas mal de radars autour d'Oslo et presque pas ailleurs mais mefiat : ça coûte vite cher. Les péages sont annoncés par des portiques avec des caméras qui flashent la plaque. Pas de problème pour les Norvégiens qui doivent être prélevés directement. Idem en location de véhicule comme nous. Je ne sais pas en revanche comment ça se passe avec une voiture étrangère et je ne vois pas comment ils peuvent faire payer quelqu'un qui serait reparti chez lui sans s'être acquitté de son dû.

Cette fois-ci, je n'étais pas venu pour voir des animaux mais, certes, on rencontre des lagopèdes un peu partout, pas mal d'oiseaux d'eau de toutes sortes (anatidés, grues, limicoles...), ces cerfs et des chevreuils mais les autres ongulés typiques (élans et rennes) ne sont pas simples à voir. Pas la queue d'un en ce qui nous concerne !

Côté propreté, c'est pas ça non plus. Pas mal de déchets abandonnés ça et là : bouteilles, morceaux de ferrailles, bâches en plastique... A peine plus de cinq millions d'habitants sur un territoire supérieur à la moitié de la France confirme ce que je pense depuis longtemps : le plus grand problème auquel nous faisons face concernant l'environnement n'est pas la pollution des voitures, des usines ou l'énergie des ordinateurs ou du chauffage mais bien les (plus de) sept milliards d'individus sur la planète. Une densité comme celle de la Norvège sur la surface du globe résoudrait tous nos problèmes. Donc au final, ils ne sont pas si écolo (beaucoup de grosses voitures, pratiquement que ça même) mais à cinq millions, no problemo, ou presque.

Quant aux Norvégien(ne)s, nous avons rencontré beaucoup de gens bavards et très agréables, rompant avec la réputation de "rabat-joie" des Scandinaves.

Bon et sinon, côté ski, ben il y a une bonne cinquantaine de Toponeige à faire et encore, en n'y incluant pas toutes les variantes !!

On a quand même eu un jour de mauvais temps
On a quand même eu un jour de mauvais temps

On a quand même eu un jour de mauvais temps

Le Troll : pilier de 1700 m de haut mais pas vraiment vertical. En revanche, la "petite" face à droite, tout à fait verticale, fait quand même 1000 m
Le Troll : pilier de 1700 m de haut mais pas vraiment vertical. En revanche, la "petite" face à droite, tout à fait verticale, fait quand même 1000 m

Le Troll : pilier de 1700 m de haut mais pas vraiment vertical. En revanche, la "petite" face à droite, tout à fait verticale, fait quand même 1000 m

Paysage norvégien
Paysage norvégien

Paysage norvégien

De jolis coins typiques au départ des itinéraires de randonnées
De jolis coins typiques au départ des itinéraires de randonnées
De jolis coins typiques au départ des itinéraires de randonnées

De jolis coins typiques au départ des itinéraires de randonnées

Grues cendrées

Grues cendrées

Deux bernaches du canada

Deux bernaches du canada

Une bergeronnette grise, habituée d'un de nos campings

Une bergeronnette grise, habituée d'un de nos campings

On n'a pas l'habitude de voie de la grive mauvis chanter

On n'a pas l'habitude de voie de la grive mauvis chanter

Lac de plaine (encore) gelé du côté de Lillehammer

Lac de plaine (encore) gelé du côté de Lillehammer

Dégel en cours en moyenne montagne

Dégel en cours en moyenne montagne

Des cabines confortables et pas cher
Des cabines confortables et pas cher

Des cabines confortables et pas cher

Oslo. Pas la plus belle capitale que j'ai pu "visiter"
Oslo. Pas la plus belle capitale que j'ai pu "visiter"
Oslo. Pas la plus belle capitale que j'ai pu "visiter"
Oslo. Pas la plus belle capitale que j'ai pu "visiter"

Oslo. Pas la plus belle capitale que j'ai pu "visiter"

L'été à Åndalsnes
L'été à Åndalsnes

L'été à Åndalsnes

Farniente
Farniente

Farniente

En vol, je m'amuse à retrouver un camping étape au Danemark lors de notre périple de l'été dernier

En vol, je m'amuse à retrouver un camping étape au Danemark lors de notre périple de l'été dernier

Retour, proche de l'attero à Genève

Retour, proche de l'attero à Genève

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Norvège

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Publié le 23 Avril 2019

Alors voilà. Je viens de regarder les températures moyennes du sud de la Norvège en juillet : il fait en moyenne 20°C ! Hier, le thermomètre est monté à 23°C à Oslo et 24°C à Åndalsnes. Et aujourd'hui, ils prévoient la même chose. Pourtant, avec le ciel clair, nous tentons de croire cette fois à un meilleur regel que la veille. Dès le départ à 200 m d'altitude dans le hameau de Rabben, il y a une très légère croûte de regel. On s'imagine que ça va s'améliorer en remontant. En fait, le regel va s'avérer très limité y compris à 1700 m au sommet du Gjuratinden, magnifique sommet du Romsdal. Pour rejoindre l'arête terminale, on ne fait pas les malins en passant sous les corniches dans le petit couloir d'accès. Une fois passée en mode crampons, la dernière pente est inquiétante : le pied s'enfonce dans la manteau pourri. Je reste rassuré parce que les grosses avalanches que nous avons vus partir en direct ou avons vu les traces, se sont toutes déroulées sous les 1200 m d'altitude. Mais bon, on reste assez impatient de mettre les skis et on zappe le bloc rocheux sommital pour chausser sur l'épaule.

Cet immense versant sud-ouest, haut de mille mètres, est une merveille pour le ski. Nous le descendons un à un, sans traîner et en nous arrêtant à chaque fois au niveau de points de sécurité. Bien évidemment, il n'est pas question d'en faire davantage et nous allons nous "contenter" de cette magnifique boucle de mille cinq-cents mètres de dénivelé. On termine dans un vallon ultra sauvage entre les cours d'eau en furie puis sur les dépôts de monstrueuses avalanches avant le petit portage final. Sans doute une des plus belles courses alpines (mais abordable, ski = 4.2) du secteur.

Montée à peaux
Montée à peaux

Montée à peaux

Arête finale

Arête finale

Descente
Descente
Descente
Descente

Descente

Finish
Finish

Finish

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Norvège

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