Publié le 10 Juillet 2019

Petite sortie avec les filles aujourd'hui. l'idée : travailler les manips. Le constat est évident : le niveau des grimpeurs monte. Passer en libre et à vue du 7a n'a plus rien d'un exploit depuis longtemps. En montagne et en grande voie, j'observe beaucoup de cordées qui n'hésitent pas à aller dans des itinéraires soutenus dans le 6. Paradoxalement, j'évite au maximum les itinéraires fréquentés ou alors me débrouille pour y être avant ou après le flot. Certes, c'est toujours plus sécurisant (chutes de pierres notamment) de ne pas être précédé mais ce qui motive avant tout mon choix, c'est le temps passé aux relais par les cordées, que ce soit lors de l'ascension ou la descente en rappel, et donc l'attente pour les autres. Un des reproches que l'on m'a fait à propos de Belledonne Escalade concerne les horaires serrés des escalades. Je persiste à dire qu'en réduisant au minimum le temps passé dans les manips', ces horaires n'ont rien d'exceptionnels et ne demandent pas de "courir" dans les voies, contrairement aux horaires "Rébuffat". Il faut vraiment avancer pour être dans les fourchettes annoncées des 100 plus belles dont les ascensions ont été réalisées dans les années 70 (!!), pas dans le VTopo Belledonne Escalade. De temps à autre, nous prenons donc le temps de faire quelques sorties pour travailler les manips de corde tout en étant dehors. Et y'a encore du boulot !

Demi-journée au Gros Caillou au-dessus de Prapoutel. Rien de bien intéressant pour la grimpe (contrairement au proche rocher de la Betta) mais un très joli cadre et peu de marche, bien adapté au pique-nique et à ce type d'activités.

Grimper en tête, assurer, descendre en rappel... On a passé en revue plusieurs notions dont deux restent encore à acquérir : assurer (correctement) un grimpeur en tête et installer une moulinette. Nous reviendrons.
Grimper en tête, assurer, descendre en rappel... On a passé en revue plusieurs notions dont deux restent encore à acquérir : assurer (correctement) un grimpeur en tête et installer une moulinette. Nous reviendrons.
Grimper en tête, assurer, descendre en rappel... On a passé en revue plusieurs notions dont deux restent encore à acquérir : assurer (correctement) un grimpeur en tête et installer une moulinette. Nous reviendrons.

Grimper en tête, assurer, descendre en rappel... On a passé en revue plusieurs notions dont deux restent encore à acquérir : assurer (correctement) un grimpeur en tête et installer une moulinette. Nous reviendrons.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Belledonne

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Publié le 9 Juillet 2019

On parle beaucoup de ce massif en ce moment. Ayant de prévu de partir un peu plus loin d'ici peu, on profite encore de ce bijou à côté de la maison pour commencer les vacances. Au fur et à mesure que les années passent, les filles accumulent les expériences ici, et moi aussi. Ayant consigné leurs sorties sur un petit fichier pour mémoire, je m'aperçois qu'elles ont vécu près de quatre-vingts nuitées en montagne, que ce soit en refuge, en cabane ou sous la tente. Et ce type de sortie demeure une belle source de motivation.  Comme j'essaie tant que possible de leur faire découvrir de nouveaux endroits, aujourd'hui ce sera le deuxième chalet de la Petite Valloire également appelé la Fouetterie, une des cabanes du nord du massif les plus prisées, bien avant sa rénovation par Tous A Poële. Autant dire que maintenant, elle devrait l'être davantage, d'autant qu'elle se situe sur le GR738 même si elle n'en est toutefois pas une étape "normalisée".

Le petit plus de cette cabane reste sa mezzanine extérieure, sous l'avancée de toit. Dormir face aux étoiles tout en étant protégé de la pluie et de la rosée. L'idée était de monter depuis le Curtillard, d'y passer l'après-midi tranquillement, de faire la crête de Tigneux au coucher de soleil puis le tour par la Grande Valloire le lendemain avec le lac Blanc. Un plantage météo avec des orages dès 5h du matin ne nous permettra pas d'aller au lac Blanc mais cette nouvelle immersion en Belledonne aura comblé nos attentes.

A la Fouetterie
A la Fouetterie
A la Fouetterie
A la Fouetterie
A la Fouetterie
A la Fouetterie
A la Fouetterie

A la Fouetterie

Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux
Coucher de soleil à la crête de Tigneux

Coucher de soleil à la crête de Tigneux

Belle nuit avant une "petite" boucle le lendemain
Belle nuit avant une "petite" boucle le lendemain
Belle nuit avant une "petite" boucle le lendemain

Belle nuit avant une "petite" boucle le lendemain

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #nuitée, #Belledonne

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Publié le 7 Juillet 2019

Voilà maintenant deux ans que je me suis lancé dans cette aventure passionnante, en plus du reste ! Beaucoup plus de temps passé sur le terrain que je ne le pensais. Beaucoup plus de temps aussi pour le placement des caméras. J'ai déjà publié quelques billets à ce sujet sur le blog et voici aujourd'hui des informations complémentaires sur ce que j'ai pu apprendre durant ces deux années en précisant que je suis loin d'en être encore un spécialiste !

- Première remarque. J'ai à ce jour cinq caméras. Et quand on en a cinq, il nous en faudrait six. Quand on en a vingt-huit, il nous en faudrait vingt-neuf. Bref. C'est sans fin !

- Choix du modèle. J'ai été enchanté par la qualité des images diurnes du Browning Extreme. Un must. Sans doute moins bon de nuit que d'autres modèles mais la nuit, je considère les images comme informatives. Ce que je recherche, ce sont de belles images de jour. C'est aussi un des plus rapides en déclenchement. On doit en trouver encore sur le marché mais le fabricant l'a remplacé par l'Advantage, un poil meilleur en tout (qualité de nuit, sensibilité) mais presque trop performant : il faut savoir le placer pour éviter les déclenchements intempestifs.

- Camouflage. Un bon piège, c'est un piège indétectable, que ce soit par l'humain comme par l'animal.

  • Humain. Le risque, c'est évidemment de se le faire voler. Le meilleur cadenas du monde ne sera pas une garantie suffisante. Mieux vaut le rendre inaperçu. Petit tuto ici. On peut encore faire mieux en réalisant un masque en résine en se servant du blister de l'emballage qui épouse parfaitement la forme du piège. Je n'ai pas (encore) essayé. J'ajoute un câble Python Master Lock au cas où. Avec une pince Monseigneur, ça ne fait pas grand chose mais tout randonneur n'a pas une pince sur lui. Il lui faudra revenir.
  • Animal. Ce que je ne savais pas au départ, c'est que les animaux détectent les ultrasons émis par le piège. Il semblerait que ceux-ci soit envoyés dans l'axe du piège. Il faut donc privilégier les prises de vues de profil. La distance joue également : plus on est proche, plus ça émet. Il faut donc choisir un recul minimum. Problèmes : les images de près sont quand même plus sympas, lorsqu'un animal se déplace assez rapidement comme le loup, les passages de profil ne sont pas les plus agréables, le terrain ne permet pas toujours le bon placement. J'essaie de plus en plus de privilégier le trois-quarts face qui est un bon compromis. Cela n'est pas sans problèmes : si l'animal est dans l'autre sens, il sera de trois-quarts dos, les ultrasons demeurent sensibles. Faites votre expériences et enlevez dès que cela génère du dérangement.


- Zone de Détection. L'idéal est que l'animal entre dans le cadre de visée légèrement en-dessous de la ligne médiane horizontale et de profil. Dans ce cas, le piège peut même se déclencher à l'entrée de l'oreille dans le champ. Bien positionné, ça marche aussi de trois-quarts mais de face, on peut avoir le déclenchement au dernier moment avec l'animal qui sort du cadre. Un fiasco. Les deux modèles cités de chez Browning ont à la fois un écran de contrôle pour visualiser le cadrage en live et un mode "motion test" qui permet de se mettre à la place de l'animal et de voir si le piège vous détecte grâce à une diode rouge.

- Intempestif. La caméra se déclenche par capteur thermique. Un animal a sang chaud pénètre dans le champ de détection et active le procédé. Toutefois, cela n'est pas imparable. Si la non-détection d'un animal est probablement très rare, la détection de "rien" demeure, elle, relativement fréquente. Cela semble le cas lorsque la caméra vise une zone au soleil avec de forts contrastes (neige + troncs sombres) au printemps mais aussi les jours de fort vent qui peuvent générer l'apparence d'un mouvement latéral d'un corps plus chaud (branche sombre etc) que le reste. Il faut donc veiller à éliminer toutes les branches parasites du champ de vision (au premier plan).

- Hauteur de placement. L'idéal reste la prise de vue à hauteur d'animal. Cela n'est pas toujours évident : au printemps, les arbustes et autres plantes (fougères, pétasites...) poussent vite et on se retrouve parfois avec un dispositif inopérant ; en hiver, la neige impose de réhausser le matériel, parfois, au bout de quelques heures. Au printemps, il faudra également revenir rabaisser le piège (et pas trop tard !), sous peine de s'imposer une escalade arbustive !

- Alimentation. Le matériel précité reçoit huit piles AA. Il est préférable de les équiper au lithium. C'est plus cher à la pile mais moins cher au nombre d'heures d'utilisation. Les Advantage disposent d'un réglage "alkaline/lithium" afin d'optimiser l'affichage du pourcentage restant. Dans tous les cas, ne pas se fier au pourcentage. Surtout sur les Extreme : un affichage 90% indique qu'on n'est pas loin de... la fin !!! Je me suis donc équipé (pour moins de 20€) d'un petit voltmètre compact acheté chez Casto qui me permet de tester les piles à chaque relevé. Une suffit ; si le jeu a été utilisé de manière homogène (et pas des piles dépareillées sans vérification), la tension de chacune d'entre elle sera la même. Les Lithium, contrairement à ce qui est écrit dessus, affichent normalement 1,81 ou 1,82 V lorsqu'elles sont neuves. En-dessous de 1,60 V, il ne leur reste plus grand chose : on les finira dans la souris bluetooth de l'ordinateur par exemple. A noter quand même que la valeur relevée sur le terrain remonte après deux jours de répit : un affichage 1,65 V indique donc des piles qui pourront encore durer un certain temps s'il n'y a pas de grand froid et si le piège n'est pas soumis à de l'intempestif. Au fur et à mesure de son expérience, on acquiert, comme pour tout, de la connaissance qui permettra de savoir s'il faut changer (ou pas) les piles en fonction de la fréquentation du secteur et de la date supposée du prochain relevé. Lorsque je sais que je ne vais pas revenir avant un certain temps, il m'arrive de changer des piles à 1,68 V, surtout en hiver. Je les réutilise à un autre moment, lorsque je sais que je vais revenir rapidement. Les piles sont rangées chez moi dans de petits sacs zip sur lesquels j'inscris la tension, prise deux jours après le retrait des pièges (elle ne variera plus). Browning propose aussi un rack externe permettant de rajouter un jeu de huit piles pour une plus grande longévité. J'y passerai sûrement l'hiver prochain.

- Stockage. J'utilise des cartes mémoires Sandisc SD Ultra 64 Go (18€). Attention à ne pas les utiliser dans d'autres appareils. Cela pourrait créer des dommages aux pièges. Dans tous les cas, il faut formater systématiquement pour être tranquille. Un "delete all" sur le piège suffit.

- Autre matériel : marqueur. J'ai fini par colorier la face avant supérieure (entre les led noires, autour de la lentille...) en noir car le camouflage Browning est trop clair et a tendance à s'éclaircir avec le temps. Sur du lichen c'est parfait mais pas dans toutes les autres configurations. Scie pliable : pour élaguer tout ce qui gêne. Ne pas oublier les clés des différents câbles python pour déplacer/enlever un piège si besoin. Attention, elles sont fragiles et cassent facilement à l'intérieur si on force comme c'est souvent le cas l'hiver avec le gel. Ne pas hésiter aussi à mettre un coup de WD40 de temps à autre pour éviter que le système ne se grippe.

Piles rangées par tension, voltmètre, cartes SD, scie, clés, marqueur

Piles rangées par tension, voltmètre, cartes SD, scie, clés, marqueur

Piège détecté par les animaux. J'ai dû l'enlever.
Piège détecté par les animaux. J'ai dû l'enlever.
Piège détecté par les animaux. J'ai dû l'enlever.
Piège détecté par les animaux. J'ai dû l'enlever.

Piège détecté par les animaux. J'ai dû l'enlever.

Celui-ci est un peu mieux

Celui-ci est un peu mieux

Quoique pas pour tout le monde

Quoique pas pour tout le monde

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #loup, #matériel, #Belledonne

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Publié le 6 Juillet 2019

Un départ bien tôt pour profiter de la fraîcheur, du calme... et aussi rentrer tôt. Le calme est quelque peu interrompu par les vociférations du berger local auprès de ses chiens qui semblent ne pas travailler correctement mais au-delà de cette rencontre au départ du col du Glandon à 6h30 nous ne verrons pas grand monde mis à part les habituels vautours.
Après une demi-heure de marche, nous rejoignons le pied d'une voie nouvelle équipée en versant nord des aiguilles de l'Argentière (tête des Cos). Cinq longueurs seulement mais toutes d'au moins quarante mètres. Les cotations sont vraiment sympa. Seule la dernière longueur propose deux pas de 6a. Une fois au sommet du pilier, l'idée est de traverser au mieux en cherchant son chemin pour rejoindre les faces sud. Ca monte, ça traverse, ça descend, ça remonte, ça traverse, ça redescend... et on s'en sort très bien grâce à quelques observations préalables, si bien qu'en trois-quarts d'heure, on est au pied de Extatique, dans la face sud de la Capdepon, voie que j'avais faite il y a dix ans. De la même façon (mise à part la courte L4), la voie nous offre des longueurs de quarante mètres. Et cette fois-ci, les cotations sont plutôt sévères. Les 5c ne sont pas loin d'être des 6a. Le 6a du milieu vaudrait bien son petit +. Et toujours une très belle escalade.
Descente par les rappels du coup de Sabre. Nous n'avions porté qu'un seul brin de 50 m histoire d'être légers. C'est vraiment agréable pour les approches et même pendant la grimpe. Du coup, il a fallu ruser pour descendre car ceux qui ont équipé les nouveaux rappels ont mis des relais à 27 m... Quelle idée ! J'avais lu que ça pouvait passer à 25 m tout pile en étant très vigilant mais il manque un mètre d'élasticité. Ca ne passe pas. Fort heureusement, il reste les anciens rappels sur sangles qui sont finalement très bien et beaucoup plus logiques. C'est en effet pas du tout naturel d'aller chercher les rappels sur le pilier ouest. Pour le dernier, qui passait peut-être en 25 m, j'ai joué avec l'Escaper et, à cause d'une erreur de tressage par précipitation, n'ai pas réussi à le débloquer. Il a fallu remonter, avec friends, en utilisant une viellle corde pourrie qui traîne au coup de Sabre depuis des années. Trente minutes de perdues mais comme on avait bien carburé, on sera quand même de retour à la maison vers quinze heures. Il fallait bien une petite anecdote pour conclure cette journée où tout avait déroulé très vite. C'est aussi pour ça qu'on aime la montagne !

PS : pas vérifié si le second rappel annoncé 27 m passait à 25 mais il me semble que oui... Si c'est confirmé, cela veut dire que ça passe avec un brin de 50 en utilisant les deux premiers anciens rappels puis les deux récents inférieurs.

Approche

Approche

Première voie (la folie des Glandeurs)
Première voie (la folie des Glandeurs)
Première voie (la folie des Glandeurs)

Première voie (la folie des Glandeurs)

Seconde voie (extatique)
Seconde voie (extatique)
Seconde voie (extatique)
Seconde voie (extatique)

Seconde voie (extatique)

Rappels du coup de Sabre
Rappels du coup de Sabre

Rappels du coup de Sabre

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Belledonne

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Publié le 5 Juillet 2019

Quand même, quelle drôle d'insulte que ce mot quand on voit évoluer cet animal autour de son terrier. Je ne sais pas qui a eu cette sombre idée de baptiser parfois de blaireau l'être humain avec cette connotation péjorative mais le vrai blaireau est un animal vraiment sympathique. Certes, il crée parfois de beaux dégâts dans les potagers quand il y a pris goût mais ce n'est rien d'autre qu'un animal omnivore dont les raisons premières sont de survivre et de se reproduire comme tous les autres animaux. Et je ne parle même pas du déterrage, "sport" qui consiste à l'extraire violemment de son terrier pour ensuite l'achever à coups de pelle ou le donner en pâture aux chiens !

Belle soirée en compagnie de l'ami Dom', amoureux de ces animaux et qui prend soin de "son" terrier depuis des années. Un grand merci à toi !

Blaireaux !
Blaireaux !
Blaireaux !
Blaireaux !
Blaireaux !
Blaireaux !

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #Chartreuse

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