Par monts et par mots

C'est la tempête ce matin : fort vent de nord-ouest et ciel gris avec éclaircies. Une ambiance que l'on a tous adoré même si il était impossible de sortir le reflex à la pointe de la Torche tellement ça soufflait et envoyait du sable et des embruns. Nous avons rayonné entre Lesconil et ses rochers, la Torche donc, Guilvinec et Loctudy. Pas mal de retard sur ce blog alors voici simplement des images du jour sans commentaire ; de toutes façons si on est de passage dans le coin, tout ce secteur est à visiter sans modération. Nul besoin d'en faire une promotion détaillée.

Ce petit fleuve bien sympathique et qui subit aussi les effets de la marée bien en amont de son embouchure entre Bénodet et Sainte-Marine-Combrit mérite une visite et plusieurs combinaisons sont possibles.

Pour notre part, nous nous sommes garés au niveau du pont et avons suivi le sentier forestier au plus près du fleuve en direction du nord.

Le sentier suit les berges et passe en bordure de chaque anse si bien que la vue reste régulièrement dégagée.

Je ne sais pas pourquoi mais bien avant de voir cette russule verdoyante je me disais que ces bois devaient être très propices aux champignons.

La balade (deux bonnes heures avec les enfants) s'est terminée à Sainte-Marine-Combrit. Il ne restait qu'une grosse vingtaine de minutes Cat et à moi pour faire le trajet en sens inverse (mais par un itinéraire beaucoup plus direct) en courant afin de récupérer les voitures. Une belle façon de visiter l'Odet.

Ce matin, je retourne avec Nico à l'endroit où j'ai vu les tournepierre. Nous les retrouvons et je le laisse faire des photos. A son retour, il me dit qu'il y a d'autres limicoles et voici donc ma première image de Grand Gravelot.

Quelle élégance pour ce petit limicole d'une vingtaine de centimètres de long.

Moins coloré mais tout aussi joli, voici un juvénile.

Ce petit groupe n'est pas seul et accompagne quelques bécasseaux variables.

L'identification de ce dernier est aisée : une vingtaine de centimètres également, un bec assez long légèrement recourbé vers le bas et une tache noire sur le ventre.

Un petit mélange : G. Gravelot adulte et jeune, bécasseaux variables.

Autre observation de la même famille un autre jour : trois bécasseaux minutes.

Pour finir avec les limicoles photographiés en Bretagne (nous avons vu aussi des courlis, les guignettes...), un huitrier pie. Image moyenne, recadrée et oiseau beaucoup moins conciliant que ses petits cousins.

Un titre sans doute un peu vendeur puisque je ne vais pas faire ici la présentation exhaustive des grands échassiers des côtes bretonnes.

On se limitera ici à la très fréquente aigrette garzette mais pas moins photogénique avec sa houpette et sa livrée entièrement blanche.

Personnellement, elle arrive au rang numéro un des observations de ce séjour atlantique bien devant le héron cendré pourtant plus répandu des grands échassiers de France.

Beaucoup moins répandue, la spatule blanche, reconnaissable à son long bec en forme de... spatule, possède la même livrée et une taille beaucoup plus importante. Celle-ci m'a fait le plaisir de passer en vol au-dessus de moi un matin.

Pas besoin d'être fan d'histoire et de patrimoine pour trouver cette ville bretonne séduisante avec son port et sa ville close. Cette dernière étant une des curiosité les plus touristiques de Bretagne, on préfèrera s'y rendre un matin tôt et de préférence un samedi.