ski-glisse

Publié le 19 Mars 2022

Cet hiver me désole. Sec de chez sec. Fort heureusement, les deux mètres de neige tombés début décembre ont permis d'assurer la saison jusque fin mars. Car hormis quelques coups ponctuels, il ne sera pas tombé grand chose depuis Noël. Il suffit de regarder les pistes d'Orcières-Merlette pour comprendre que ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir ces chutes providentielles de l'Avant (en gros tout ce qui est au sud d'une ligne La Mure - Lautaret), n'ont finalement pas vraiment eu de saison de ski.

C'est plié pour la moyenne montagne donc, même si on n'est pas à l'abri d'un coup préalpin dont avril a le secret (mais qui ne pourra pas durer dès que le soleil reviendra). Les faces sud dérouillent. La dent de Crolles a tiré sa révérence deux semaines plus tôt que la moyenne. Mais surtout, on n'aura pas fait beaucoup de poudre. Un gros contraste avec la saison dernière.

C'est pourquoi j'ai déjà un peu commencé la transition vers les activités estivales et, par exemple, pas skié depuis deux semaines. Mais Thibaut étant de passage ici, il n'était pas possible d'échapper à une (belle) sortie à skis, histoire de nous donner un peu la nostalgie d'années passées ensemble.

Joindre l'utile à l'agréable. Tel aura été le programme de ce samedi. Partis pour essayer quelques skis au départ des Sept-Laux, on aura fait un peu de hors-piste au départ et au retour mais surtout, entre les deux, un joli circuit avec la chance d'un bon regel, contrairement à ce que la semaine avait proposé jusque là. Et pour ma part, l'occasion de combler un manque : je n'avais jamais skié le couloir sud-ouest du rocher Blanc. Ce jour en conditions parfaites (billard sans trace, transformé sur 5 cm à 14h30) mais avec un fond dur sous la couche dégelée qui n'autorisait pas la chute. Heureusement, skier dans de telles conditions est facile.

La saison va-t-elle s'arrêter plus tôt que d'habitude ? Ce qui semble acquis, c'est qu'il ne faut pas s'attendre à un changement de situation avant fin mars.

Une fin anticipée ?
Une fin anticipée ?
Une fin anticipée ?
Une fin anticipée ?
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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 7 Mars 2022

Première journée sur les skis de randonnée de la saison 2023 prêtés par les fabricants à Montagnes Magazine et essayés par notre petite équipe qui a pris cette habitude depuis 2015. Pas de poudre, températures fraîches. Il fallait commencer par un versant face au soleil. La station des Sept-Laux, partenaire de ces tests, nous offre les forfaits pour tester les skis à la descente sur les nombreux hors-pistes qu'elle offre. Cependant, il n'est pas inutile de les essayer en montée, même si on peut s'en faire une idée assez précise sur le papier, la largeur et le poids étant des inconvénients à l'ascension.

Ce qui nous a marqué depuis plusieurs années, c'est quand même la mode prise par les fabricants concernant les peaux. Et les copains du jour, grands habitués de la randonnée, ont tous abondé dans le même sens. Quand j'ai débuté, les peaux étaient de 65 de largeur (comme les skis) et s'arrêtaient à 10 cm du talon (et on pouvait couper plus court). Aujourd'hui, les peaux sont forcément beaucoup plus larges mais en plus, elles vont jusqu'à ras du talon avec une attache arrière qui frotte et qui traîne. A l'unanimité, nous trouvons que cette solution est un remède pire que le mal.

La majorité des pratiquants est en mode "one pitch" (i.e. une montée, une descente) ; au pire, une petite boucle et une remise de peaux, pas davantage. Combien de fois ont-ils les peaux qui se décollent à l'arrière (parfois, ça commence même à l'avant avec effet chasse-neige qui soulève l'avant de la peau) ? Et quand bien même, en n'attendant pas le dernier moment, il est facile de recoller. En revanche, ce système a un inconvénient dans 100% de la progression : le frottement. Cette perte de glisse est, en sus, accentuée par le choix du matériau. Autant avec des peaux de 65, le matériau avait de l'importance pour éviter le recul, autant avec des skis larges, on peut clairement laisser tomber le synthétique. Sans aller jusqu'à des "race" qui s'usent un peu plus vite, des 100% mohair sont bienvenues pour améliorer un peu la glisse et donc limiter la fatigue. En comparant avec notre matériel personnel, nous nous sommes tous les quatre regardés, incrédules !! La différence nous est apparue tout simplement énorme. 

Pour le reste, se pose aussi la question de l'attache avant. Là encore, on n'en démord pas sur l'intérêt du système rapide avec encoche spatule. Laissons de côté l'argument rapidité et même le pratique (c'est quand même plus pratique d'éviter de devoir enlever puis remettre les skis). Le point difficilement discutable sera l'importance de garder les skis aux pieds au sommet afin d'éviter que l'un d'eux se fasse la malle dans la pente durant la manip'. Quelques marques l'ont compris mais c'est encore Atomic (qui était déjà la seule marque à proposer du 100% mohair sur les 5 paires du jour) qui se démarque avec son élastique bien foutu quand Rossignol offre un caoutchouc rigide à la Dynafit, qui saute régulièrement durant la montée.

En résumé, ces tests sont vraiment intéressants et on continue à en apprendre mais clairement, on ne nous fera pas opter pour ces peaux vendues "clés en mains". Une peau mohair, coupée à 20 cm du talon en arrondi pourrait changer "la vie" de nombreux randonneurs quitte à ce, qu'une fois dans la saison (et encore), il y ait un petit flottement pour recoller une peau décollée intempestivement.

Enfin, en ce qui concerne les skis, il faudra attendre l'automne et le mag' de novembre pour lire le bilan de ces essais qui ne font que commencer et doivent encore être recoupés. Une magnifique journée avec les copains. Merci à eux !

Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups

Spot transfo vers tk Lloups

Pauses
Pauses

Pauses

Tour avec les peaux dans le "jardin"
Tour avec les peaux dans le "jardin"
Tour avec les peaux dans le "jardin"

Tour avec les peaux dans le "jardin"

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #matériel

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Publié le 5 Mars 2022

On a testé le ski de nuit au Collet-d'Allevard. Une des premières stations à l'avoir proposé, dans les années 80 et, si mes souvenirs sont bons, à l'époque annoncé comme le plus grand domaine de ski nocturne au monde. La promo avait été réalisée par une petite boite de communication de la région grenobloise dirigée par... mon père, Bruno Tassan.

Aujourd'hui, de nombreuses stations proposent une partie de leur domaine en ski de nuit mais le Collet reste marquant par son côté pionnier mais aussi par la taille de son domaine éclairé, desservi par 4 remontées mécaniques donnant accès à plusieurs pistes. cela se déroule les vendredis soirs, de 20h à 22h, avec un tarif adapté : autour de 11€ pour les jeunes et de 15€ pour les adultes.

Attention quand même car s'il n'a pas neigé récemment, bien que le damage soit effectué avant, on peut y trouver de la neige dure et les reliefs ne sont pas aussi bien perceptibles qu'en été.

Ski de nuit
Ski de nuit
Ski de nuit
Ski de nuit

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 4 Mars 2022

Peu de Chartreuse cette année pour moi. La Chartreuse, c'est un superbe massif quand il y a de la poudre et avec cet anticyclone à rallonge, 2022 contraste avec 2021 où tous les trois jours le ciel remettait ça. Ces conditions incitent moins à visiter ce massif forestier. Cependant, aujourd'hui, nous avions envie de faire un petit tour dans le jardin qui domine la maison, au milieu des pins et des falaises ocres, à la recherche de la "moquette".

La neige est transformée dans les orientations chaudes mais dès qu'on regarde un tant soit peu le nord, ce n'est pas encore le cas avec un bâton qui s'enfonce. La descente en versant est à 13h était tout simplement parfaite niveau timing, sauf la forêt qui, de toutes façons, était déjà pourrie dès les premiers rayons du soleil. A noter de belles corniches sur les crêtes.

Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse
Un tour en Chartreuse

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 27 Février 2022

Après avoir fait de ce sommet un pèlerinage régulier sur une dizaine d'années, je confesse avoir levé le pied. L'année 2021 en est le témoin : seulement huit ascensions du plus beau sommet de Chartreuse sur ses douze mois. Il était temps d'ouvrir le compteur 2022 et le compteur tout court de l'hiver car je n'y avais pas encore mis les pieds à skis depuis le début de la saison. Avec le grand plaisir d'y croiser Nicolas Mossière toujours très actif dans le secteur. Mais cette 214è dent personnelle (un nombre sans doute très limité pour un Laurent Picard ou un Olivier Latouille, les grands "dentistes" locaux) a pour moi une saveur toute particulière, celle d'y emmener, et cette fois jusqu'au sommet, ma grande fille.

Elle connaissait très bien le sommet pour y être allée en baskets sans doute une petite dizaine de fois mais n'y étais jamais allée à skis. Cela se comprend compte tenu du sérieux de cette pente. J'avais très confiance dans sa technique de descente et elle m'aura rassuré tout le long par ses "ne t'inquiète pas, je peux tourner ici". J'ai toutefois préféré l'encorder à la montée, tranquillement. Nico nous accompagne pour la descente ; une présence très rassurante en plus de la mienne.

Bien évidemment, les conditions étaient bonnes mais on aurait pu espérer un peu plus mou sans ce nuage qui aura stationné toute l'après-midi dans le coin. Bravo Stella pour cette descente menée avec brio. Et merci à Nico pour sa présence (et ses quelques images complémentaires).

PS : Il se peut que ce billet donne des idées pour emmener votre enfant/ado sur cette pente ou une autre du même style. Il n'est pas besoin d'être un bon skieur pour s'y rendre. C'est tout juste si on peut parler de pente (un peu) raide et même pour la pente raide, on a compris ces dernières années qu'elle n'était pas réservée qu'aux adeptes du super G. Les compétences requises sont ailleurs. De ma petite expérience, j'aurais envie de dire que si une seule des conditions suivantes est vérifiée, alors il vaut mieux oublier :
- Votre enfant est trop jeune (jusqu'à un certain âge, la "compréhension" du danger n'est pas assimilée). Difficile cependant de donner une limite ; s'il en fallait une, je dirais 12 ans mais cela dépend d'une personne à une autre en fonction de sa "maturité".
- Votre enfant/ado tombe de temps à autre sans raison apparente dans une situation facile.
- Votre enfant/ado skie régulièrement comme un casse-cou quelles que soient les circonstances (du monde ou pas sur les pistes, bosses dont on connait la réception ou pas, etc)
- Votre enfant/ado a déjà déchaussé ne serait-ce qu'une seule fois de manière intempestive avec ses skis de randonnée
- Vous n'êtes pas (quasi) certain de la stabilité de la neige le jour J
- Vous n'êtes pas (quasi) certain de la qualité de la neige le jour J
Et j'ajoute qu'une fois sur le terrain, il est plus que conseillé de donner des indications, conseils, ordres d'évolution tout le long de la descente, mais aussi à la montée qui reste délicate à peaux (c'est pourquoi j'ai préféré les crampons - + corde - pour elle, comme le font beaucoup de très bons skieurs pourtant aptes à remonter le bazar en conversions).

Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
Premières dents
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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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