ski-glisse

Publié le 30 Décembre 2024

Situation d'inversion thermique classique d'hiver mais pour le coup, vraiment marquée et presque atypique : brouillard givrant à ras la vallée du Grésivaudan (jusqu'à -5°C au petit matin et au maximum 2°C en journée) et chaleur à 2000 m (entre +5°C et +12°C !!!) avec ski de type "moquette" en faces sud et un début de transformation en surface en est et ouest au solstice.

On part de la maison avec la doudoune et on se retrouve à remonter des pentes en t-shirt, sans gant et en dégoulinant. Et sinon, toujours du bon ski !

Givre en bas ; printemps en haut
Givre en bas ; printemps en haut
Givre en bas ; printemps en haut
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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #paysages, #ski-glisse

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Publié le 27 Décembre 2024

Retour dans les Alpes après quelques jours dans le sud. Dès après le repas de Noël je file faire un coucher de soleil à la Dent (de Crolles). Je repasserai cinq fois par le sommet les jours suivants, seul ou avec les copains, sur des itinéraires variés en très bonne neige et grâce à des traces de montées quasi parfaites (pas raides). Merci au(x) traceur(s) ! C'est vraiment une belle montagne dont l'exposition maximale de sa voie normale préserve d'une surfréquentation en hiver bien que celle-ci soit grandissante ici comme ailleurs. A ce sujet, ce serait vraiment chouette que cette surfréquentation soit un peu organisée dans le sens où chacun garderait en tête qu'on est désormais nombreux à passer au même endroit. Pour une bonne cohabitation, vu que maintenant on a des piétons (sans raquette) dans la neige, ce serait bien que ceux-ci montent plus directement (ce qui est d'ailleurs plus adapté au mode marche alors que c'est impossible en mode ski) et fassent leur trace plutôt que de faire des trous dans les traces de montée des skieurs. Merci !

Pour changer des photos du pas de l'Oeille...
Pour changer des photos du pas de l'Oeille...
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Pour changer des photos du pas de l'Oeille...
Pour changer des photos du pas de l'Oeille...
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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 18 Décembre 2024

Doucement mais sûrement, l'hiver s'installe. Une petite chute supplémentaire masque certains cailloux mais ils ne sont vraiment pas très loin. Mais on a connu nettement pire comme début de saison. La neige est arrivée un peu tardivement mais sans être suivie des habituels coups de foehn dévastateurs de fin d'automne. C'est avec plaisir que nous avons retrouvé la Chartreuse du côté de la dent de Crolles. Et nous n'étions pas les seuls ce qui est tout à fait normal compte tenu de la qualité de ski offerte par la grande prairie et celle de Pravouta. Ce qui est beaucoup plus surprenant, c'est le nombre de skieurs ayant skié le Vénétier sur le habert d'Aiguebelle. Emprunté à la montée (dans le but de skier une nouvelle fois la combe ouest) par une belle après-midi ensoleillée afin de ne pas interférer avec les pistes (ouvertes ou en cours de préparation) du côté de Prapoutel, nous avons trouvé cet itinéraire criblé de traces alors qu'il était tout simplement... inskiable !!! Le ski de rando se démocratise : c'est une très bonne chose. Mais il n'y a pas que la technique de descente : connaître les itinéraires qui s'enneigent les premiers ou au contraire demandent un bon remplissage fait partie des nombreuses connaissances à s'approprier pour se faire plaisir et pratiquer avec le maximum de sécurité !

Dent
Dent
Dent
Dent
Dent

Dent

Jasse
Jasse
Jasse

Jasse

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 12 Décembre 2024

Il aura donc fallu attendre le 10 décembre pour ma part. C'est deux semaines plus tard que la moyenne de mes débuts continus de saison et près d'un mois plus tard que la première date sur ces 25 dernières années. Un peu plus de raison et un poil moins de motivation comme déjà expliqué. Mais deux autres paramètres entrent sans doute en compte : le premier est également dans une moindre motivation non pas pour skier tout court mais pour skier coûte que coûte, c'est-à-dire, avec des cailloux partout, en raclant tout. D'ailleurs, je n'ai plus ce qu'on appelle couramment de "skis-cailloux". Le second est sans doute la conséquence du changement climatique : les saisons commencent plus tard et finissent plus tôt.

Pour ces trois après-midis consécutives au-dessus des nuages, j'ai choisi de recommencer tranquillement du côté des Sept-Laux. La station annonce cette année explicitement une interdiction de remonter les pistes. Il se peut d'ailleurs qu'il y ait des verbalisations. A nous d'être intelligents. L'an dernier, je me suis retrouvé sous une dameuse avec le treuil. En arrivant à proximité des pisteurs, je leur ai dit avant même qu'ils engagent la conversation que je redescendais direct afin de ne pas les gêner dans leur travail. Ils m'ont remercié et cela ne m'a rien coûté. Il ne s'agit pas de renoncer à la course de l'année. J'ai fait le même dénivelé mais différemment. Si on agit avec discernement, les choses se passeront bien. J'en suis convaincu. Eviter les pistes ouvertes et les pistes en cours de travail doit être la bonne attitude à mon sens.

J'ai eu la chance de tracer la Jasse ouest. Et même de descendre versant Vénétier jusqu'aux lacs. L'enneigement demeure minimaliste. Ces trois demi-journées m'ont permis une bonne remise en jambes, quelques virages sympa avec les copains et un paysage magnifié mais il en manque encore beaucoup.

Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski
Enfin le ski

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 7 Juin 2024

Nous voici entrés dans l'été météorologique ; c'est le moment de faire le bilan de cet hiver 2024 plutôt atypique. Sans entrer dans les détails, voici les grandes lignes de cet hiver.

- Un enneigement minimal en moyenne montagne. Moins pire que l'année précédente durant laquelle je n'avais pas du tout skié en Chartreuse mais des redoux plus nombreux ayant eu raison dès fin janvier de la neige tombée en basse montagne durant le mois.

- Une pluviométrie excédentaire : déjà + 6% sur la moyenne de la saison glissante et il manque encore trois mois...

- Un printemps remarquablement frais et humide. Ce qui n'est pas sans rappeler 2013 et 2001. En 2001 et 2013, l'excédent était tel qu'on skiait encore à 1800 m à la fin juin dans les Ecrins et en Belledonne. Cependant, en altitude (disons, à partir de 2200-2500 m selon les massifs), 2024 se hisse parmi les meilleures années (probablement dans le top 5) de ces trente dernières années.

En fouillant dans les archives, on note les hauteurs de neige suivantes au 7 juin :
- Aigleton 2240 m (Belledonne) : 2013 = 250 cm ; 2024 = 120 cm (pas de relevé pour 2001)
- Bonnepierre 2970 m (Ecrins) : 2001 = 380 cm ; 2013 = 2024 = 340 cm

Sur un autre critère, cette même balise de Bonnepierre n'est passée à zéro que trois fois durant les trente dernières années : 2001 (19 août) ; 2013 (7 août) ; 1994 (5 août)

Il en ressort bien que 2024 est un excellent cru pour la neige en haute montagne (au-dessus de 2300 m) ; un hiver normal entre 1800 et 2000 m et déficitaire en-dessous. Atypique on vous dit.

A noter une autre évolution entre 2001 et 2024. A l'époque (2000-2006), avec un niveau de ski plus limité, du matériel plus lourd et moins performant et des informations beaucoup plus parcellaires, nous skiions prudemment les couloirs mythiques des années 70-80 (Infernet, Sabre, Bérarde...) et passions pour des illuminés malgré nos virages sautés parfois peu esthétiques. Et quand nous en faisions deux dans la journée c'était un petit exploit. Aujourd'hui, quand elles sont en conditions, des dizaines de skieurs les dévalent à coup de grandes courbes. Et là où nos yeux ne se posaient même pas (Ailefroides...), et c'est pas faute de les avoir eu grands ouverts et d'avoir réalisé des topos, ça skie aujourd'hui de manière fort élégante.

Dix ans plus tard soit à la fin de la première décade des années 2010, nous considérions les enchaînements à la journée des regrettés Nicolas Wirsching et Stéphane Brosse (plusieurs fois 3 à 4 couloirs en 5.1-5.3 pour 4000 de dénivelé) comme les plus belles réalisations. C'était l'avenir du ski de pente.

Aujourd'hui, nous en sommes totalement convaincus avec le mois de mai remarquable du duo Jean-Védrines, totalisant parfois jusqu'à 6000 mètres de dénivelé dont plus de la moitié de pentes raides. L'apothéose sur la Meije :
- Agneaux par les 5 faces (Davin 4.3/Est 5.2/Sud 4.3/Directe 5.2/Calotte 5.1) (au mois de février)
- Epéna nord à vue (première répétition 5.4-5.5)
- Trilogie du Diable (pic Maître 5.4/Diable 5.4/Ange 5.4)
- Pic Sans Nom nord (5.5) + Ailefroide centrale (5.4-5.5)
- Ailefroide orientale nord (5.5)
- Ailefroide voie des Plaques (5.5)
- 4 faces à la Meije (Z 5.4/Gravelotte 5.4-5.5/Corridors 5.3-5.4/Orientale nord 5.3)
Sans compter que le jeune guide l'Ubaye Nicolas Jean a aussi "sévi" dans sa vallée tout au long de l'hiver, parfois en compagnie du très discret Julien Savy : au moins une douzaine d'ouvertures dans le 5 et autant de répétitions. Quelle saison !!!!

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo, #ski-glisse

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