Forcément sublime
Publié le 27 Octobre 2016
Une mer de nuages. Des couleurs d'automne... Forcément, il y a matière à en prendre plein la vue. Etant donnée l'altitude des nuages, je pars pour Belledonne avec pour idée de me poster sur la crête de la Berlanche pour le bouquet final. Cela fait (excepté l'hiver à skis) depuis 1999 que je n'ai pas remis les pieds dans le Veyton. Il faut dire qu'avant, on montait en voiture au plan de l'Ours (1300 m). Ensuite, la route a été fermée au début des années 90 à la Chevrette (1100 m). Cela rajoutait une vingtaine de minutes. Acceptable. Et puis, au début des années 2000, une barrière est apparue tout en bas à 650 m. Je savais de source officieuse qu'on pouvait lever la barrière sans risquer de prendre un papillon. Ce temps est révolu. Avec le cadenas, la messe est dite. Il faut se farcir les sept kilomètres de piste jusqu'au plan de l'Ours à pied avant de commencer à pénétrer dans le haut Veyton. Autant dire que la montée de Tirequeue n'est plus pratiquée qu'à la descente, au retour d'une virée en arrivant par le haut (sentier du Vay essentiellement) avec remontée au Praillet pour boucler sur Gleyzin. Ce n'est pas l'itinéraire emprunté ce jour puisque je suis remonté aux pics de Berlanche mais cela reste l'itinéraire le plus approprié pour visiter le vallon le plus sauvage de Belledonne.
Deux cents mètres plus bas, le crêt Pointu émerge tel une île avec son pylône porteur du câble reliant Pinsot au barrage du Carré