Première vraie sortie

Publié le 18 Novembre 2017

Bon, le mercredi à Pipay c'était une très belle reprise mais il faut reconnaître que malgré la qualité de la neige et la bonne compagnie de Dédé, le ski de "bord de piste", quand bien même la station est fermée et les pentes sont vierges, ce n'est quand même pas ce que je préfère dans notre activité.

Direction donc la vraie montagne, au coeur de Belledonne, avec l'ami François. On fait le tour du massif pour remonter la route du col du Glandon, officiellement fermée mais qui passe avec pneus neige, pour se garer au niveau des chalets vers 1500 m (on aurait même pu monter plus haut).

C'est parti pour un peu de faux plat puis une section où il faut repérer les meilleurs passages pour la descente et ce, jusqu'au grand plat du vallon de la Croix vers 2100 m.

De là, nous allons tricoter dans le secteur en recherchant les pentes nord-est qui sont les meilleures en ce moment. Un régal pour le ski, un régal pour les yeux, et de la vraie montagne sauvage. La descente passe beaucoup mieux qu'espéré sur la partie délicate (un seule touchette) et on finit en se laissant glisser sur la route.​​​​​​​

A partir d'ici, ça s'annonce très bon

A partir d'ici, ça s'annonce très bon

Première montée sur une bosse à 2600 m au sud du col de la Croix

Première montée sur une bosse à 2600 m au sud du col de la Croix

Avec vue sur le lac

Avec vue sur le lac

Et une bonne descente

Et une bonne descente

Deuxième montée sur la crête de la Marmottane vers 2700 m

Deuxième montée sur la crête de la Marmottane vers 2700 m

Deuxième descente toute aussi bonne

Deuxième descente toute aussi bonne

Du vrai ski d'hiver aujourd'hui

Du vrai ski d'hiver aujourd'hui

Troisième descente : du très bon ski en restant dans les creux

Troisième descente : du très bon ski en restant dans les creux

Pour finir par un magnifique couloir bien que court et pas très raide

Pour finir par un magnifique couloir bien que court et pas très raide

Belle ambiance

Belle ambiance

L'hiver est là. Pourvu qu'il dure !

L'hiver est là. Pourvu qu'il dure !

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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R
Bonjour Lionel,<br /> <br /> Les photos sont magnifiques comme d'habitude et me donnent l'eau à la bouche!<br /> Comme souvent lors de vos sorties, je m'interroge sur la façon dont vous évaluez le risque d'avalanche.<br /> Au vu de votre grande expérience montagnarde, j'imagine que vous avez développé un feeling qui vous est propre, et qui peut être difficilement explicable...<br /> Mais, étant un lecteur assidu de votre blog, je vous sais aussi très réfléchi et observateur...<br /> Je suis skieur depuis mon enfance, et je peine toujours à avoir une lecture claire du risque...<br /> <br /> Je serais fort intéressé que de temps en temps vous nous fassiez part de vos observations sur le terrain (pente, expo, cohésion des couches), ainsi que de la réflexion qui en découle....<br /> <br /> Je sais qu'il existe des livres, revues (dont un excellent article sur le sujet de montagne magasine il y a quelques mois), la possibilité de suivre des stages...mais votre avis me semble précieux!<br /> <br /> Je vous souhaite un excellent hiver 2017/2018.<br /> Bien cordialement.<br /> Romain
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L
Je rajoute que dans tous les cas, il faut se méfier de se croire trop "connaisseur". Dans le dernier Montagnes Magazine, j'évoque un incident qui aurait pu être dramatique et que je considère aujourd'hui, pour ma part, comme une erreur de débutant. Pourtant, c'était il y a un an et demi seulement !!
L
Bonjour Romain. Merci pour les compliments. Vous avez bien résumé la chose. Autant, on ne peut pas partir au hasard et compter sur une quelconque intuition, autant, on développe une vraie intuition au fur et à mesure de sa "carrière" qui sera le véritable moteur de la gestion du risque d'avalanche. Puisque l'avalanche est invisible avant de partir. Cette intuition s'appuie sur l'observation du terrain (y a t-il déjà eu des coulées visibles ?), les retours des uns et des autres (accidents ayant éventuellement eu lieu la veille sur terrain similaire), l'état des lieux concernant la neige en place, la connaissance des lieux (on a déjà vu ou pas une plaque à cette endroit)... En tous cas, vous soulevez une composante indispensable de notre activité qu'il est difficile de retranscrire lors d'un compte rendu. A ce propos, voici une sortie http://www.lta38.fr/2015/02/grande.html qui a fait beaucoup parler d'elle et qui illustre parfaitement la problématique que vous évoquez. Pour faire court, ce jour-là, j'ai été confronté à 50 cm de neige fraîche sans la moindre cohésion (tu mets la main dedans c'est comme du sable, ou presque) avec un fond plutôt ferme (pas d'enfoncement du bâton au-delà) mais c'était sûrement très localisé. Au-delà de 80 cm d'épaisseur, on considère que le skieur n'a pas d'influence sous d'éventuelles instabilités. Bel hiver à vous aussi. Cordialement. Lionel
I
La lumière et le bonheur reflètent sur l'écran, les photos sont vraiment magnifiques!<br /> Merci Lionel de partager ces moments de début de saison pour le ski<br /> <br /> Beau Dimanche<br /> Bien amicalement<br /> ID:-)
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L
Merci Isabelle. C'était sans doute LA journée à ne pas rater : plus tôt, il y avait sans doute un peu d'instabilité ; là, ça commence à se dégrader avec le passage des uns et des autres et l'isotherme zéro qui est remonté. merci de ta confiance.