Renaissance au lac Blanc
Publié le 15 Juin 2018
Eh bien voilà. Il a fallu le temps. Après deux mois de méforme, je reprends tout doucement, mais sûrement, le chemin de la montagne sportive. il fallait tester l'état de la machine et finalement, elle ne s'est pas trop mal comportée sur cet aller-retour au lac Blanc.
Je l'ai déjà expliqué, le plus rapide reste sans doute la départ de tout en bas (le Chenevray, 935 m) car il n'y a aucun temps mort, aucune redescente intermédiaire. C'est à peine plus long que depuis pré Comté ou pré Marcel à la montée mais plus rapide au retour. Et on met moins de temps pour aller au parking en voiture. Pourtant, cette fois-ci, je suis parti de pré Marcel car si la passerelle sur le Vorz n'est pas en place, la traversée de la poutre avec le flot actuel du torrent n'incite pas du tout au passage, pour peu que la poutre soit en partie immergée. J'ai préféré assurer.
A propos du sentier de pré Marcel, le passage qui s'était éboulé fin octobre 2014 (juste avant le refuge Jean Collet) a, bien sûr, été remis en état et ne pose aucun problème. Par contre, au tout début, le sentier a évolué, probablement en raison de la récente coupe de bois. Il se peut que le propriétaire des lieux ait demandé un nouveau tracé. J'ai pu comparer les deux (le nouveau à l'aller et l'ancien au retour ; pour ceux qui connaissent, il est toujours praticable sans aucune gêne) et y a pas photo. Le nouveau est une sente à mouton sur laquelle on peut même pas mettre les deux pieds côte à côte tellement elle est étroite. Des cailloux, des racines. Quasi impossible de courir. Je conseille vivement de continuer à emprunter le tracé originel.
Côté météo, un grand merci au ciel qui limite la mer de nuages à 2100 m, pile pour me laisse profiter du soleil au lac Blanc, toujours aussi beau en cette saison.
Enfin, pour le matériel, c'est RAS. Aucun problème sur cet itinéraire. Un seul névé obligatoire vers la fin en traversée horizontale avec de très bonnes marches. Tout fait en short/baskets. Petites manches longues dans le mini sac à dos au cas où (pas utilisées), pas d'eau (y en a tout le long), appareil photo et trois biscuits.
Bien content de cette petite session trail : monté en 1h25 et retour en 1h10 (quand le corps est fatigué, c'est là qu'on peut se faire une entorse. Je l'ai appris à mes dépens en 2014 alors cette fois-ci j'ai joué la prudence à la descente). Bref, me voici de retour sur les sentiers.
Timide percée du soleil à la montée. il faudra attendre le refuge Jean Collet pour le voir réellement. D'ici une semaine, ce sera l'explosion des rhododendrons