Au refuge de la Perrière
Publié le 4 Juin 2019
Passer une nuit en refuge. Ce qui était au départ utilisé comme approche pour des objectifs plus ambitieux, est également, et cela ne date pas d'aujourd'hui, une finalité en soi comme objectif d'immersion en montagne. Ces moments forts sont de plus en plus recherchés pour des sorties en famille et cela n'est pas sans poser des problèmes de nuisances et de surfréquentation. Nous allons revenir très bientôt sur ce qui pourrait être une charte d'utilisation des cabanes ouvertes au public sans gardiennage dont le massif de Belledonne a le secret.
En attendant, nous en avons profité ce mardi soir en partant après le repas et en arrivant un peu avant le coucher du soleil avec ma petite Emie, ce qui est rendu possible par notre timing de disponibilité mais surtout par l'horaire d'été qui, je l'espère, sera adopté lors de l'abandon prévu du changement d'heure.
Le refuge de la Perrière est une des belles cabanes du massif mais elle souffre de sa proximité avec le parking (une demie-heure de marche). Sa rénovation (rafraichissement, matelas pour 18 personnes, 18 couvertures...) comme étape incontournable du GR738 risque d'attirer encore plus de monde alors autant informer plutôt que de panser. Parmi les comportements à proscrire ou à adopter, on note, dans le cadre d'une utilisation de type "immersion" :
- la capacité d'un groupe à faire demi-tour en cas de cabane déjà bien remplie
- l'abandon de l'idée de monter en trop grand groupe, le "trop grand" étant à adapter en fonction de la taille de chaque cabane
- le respect des lieux (nettoyage, utilisation du bois avec parcimonie, transport des déchets)
- et bien fermer la porte en partant : un oubli et le renard fera un carnage !