Désert et congélateur

Publié le 12 Novembre 2019

De plus en plus difficile de trouver des vallons vierges de traces, surtout quatre jours après une chute de neige. Pourtant, en cherchant bien, il y a moyen de se tenir à l'écart des foules tout en faisant du grand ski. Avec Nico, on part à peaux de la voiture. Le premier verrou est très limite en enneigement mais le fait de le parcourir à la montée permet d'optimiser le retour qui devrait se faire avec deux ou trois touchettes superficielles, au pire. Il faut tracer dès le départ et on fait des relais courts. Il faut retrouver le rythme en ce début de saison. En attendant de faire du ski, on en prend plein les yeux.

Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur

On arrive à 2300 m, au départ du vallon convoité qui réservera du bon ski. Les peaux nous mènent à près de 2700 m. On se restaure un peu au sommet mais le froid nous gagne. Pourtant on est au soleil. Une température très froide (-5°C au départ à 1700 m) et un léger vent glacial n'incitent pas à traîner. On dévale le vallon tracé puis on profite de la trace pour remonter.

Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur

Deuxième descente orientée sud-est. Poudre en haut puis léger réchauffement dans le petit couloir du bas. Pas du grand ski au milieu des cailloux mais ça ne touche qu'une seule fois. Le but était de faire la jonction avec la suite. On remet alors les peaux, bien que pas très enclins à aller à l'ombre. Aussi, je trace un détour pour monter au col Dulong de Rosnay pour conserver le soleil le plus longtemps possible. Bien que je trace dans quarante centimètres de poudre, à l'arrivée au sommet, j'ai mes quatre couches sur moi dont la micro doudoune et je ne transpire pas. Rare ! Troisième descente de folie, vite avalée.

Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur
Désert et congélateur

Vue la bavante pour tracer, on décide de remonter mais les peaux de Nico font des siennes. Pendant que l'animal tente tant bien que mal d'en tirer quelque chose, je commence à monter et accélère. Moins d'un quart d'heure plus tard, je suis en haut et il a à peine démarré. Du coup, je m'offre une nouvelle descente pour le rejoindre et remonter une dernière fois avec lui. Les peaux ont tenu. Cette fois, nous irons jusqu'en bas en jouant astucieusement avec le terrain afin de ne pas abimer les skis. Contrat rempli et premier 2000 m de dénivelé. Il paraît qu'il devrait reneiger...

Désert et congélateur
Désert et congélateur

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Belledonne

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article