Lait écrémé
Publié le 5 Décembre 2019
Je ne bois plus de lait de vache pur. Depuis 2014. Suite à des tendinites au moment où je forçais le plus en escalade, des conseils avisés m'ont amené à modifier mon alimentation. Bon, depuis, je suis globalement revenu à ce qu'il en était avant mais en faisant attention à certains points : plus de lait de vache pur, de manière générale, moins de lait de vache (moins de beurre, crème, davantage de fromages de chèvre...) et moins de pain blanc avec farines trop raffinées concentrées en gluten. Résultat : zéro tendinite. Une piste à explorer si vous avez ce genre de souci. Bon, cela n'a pas évité une rupture de poulie en mars dernier. Mais tous les ingrédients étaient réunis pour que cela arrive : soirée de grosse fatigue (j'avais même failli annuler la séance du soir), bourrinage à froid sur une arquée, avec seulement deux doigts (3 et 4) dans la prise au lieu des trois habituels (voie que je connaissais par coeur)... Mais je reste convaincu que le lait de vache n'est pas une bonne chose pour les articulations.
Après le gratin dauphinois (à la crème bien sûr !), le lait sans crème donc. Le minimum syndical pour le massif de la Chartreuse où le ski reste encore anecdotique de par son altitude culminant à 2000 m (et bien souvent 1700-1800), au-dessus de forêts musclées et de parking encore bien secs. Une des rares possibilités : la dent de Crolles bien sûr. L'occasion d'essayer avec les skis pour la première (personnelle) de cette saison. Et ça passe ! Si l'enneigement demeure minimaliste dans la prairie sous 1600 m, le petit regel du soir m'aura permis de limiter les touchettes. De même que sur la route, en naviguant sur les bords grâce à une bande de neige minimaliste jusqu'au parking. La qualité de la neige aura été globalement moyenne : très bonne (poudre) sur les cent derniers mètres, lourde ensuite puis une pseudo transformée pas désagréable dans la prairie. Une dent très écrémée donc, à peine blanche, mais skiable quand on connaît bien le secteur. Patience. Nous ne sommes que début décembre et ne nous plaignons pas : on a déjà allègrement passé la barre de la dizaine de sorties grâce au massif juste en face : Belledonne.