La meilleure de la saison ?
Publié le 8 Mars 2020
De retour de Norvège puis de Maurienne et il reste un dernier jour avant la reprise. Grand beau. Poudre ? Probablement. Ayant été déconnecté de Belledonne quelques jours perturbés, je ne reconnais pas trop mon massif qui a pris un petit coup d'hiver. On verra bien ; je pars pour le Collet-d'Allevard histoire d'aller faire un tour sur l'envers. Je n'ai pas l'intention de faire un gros dénivelé ni de rentrer tard ; aussi je prends les skis larges (100 au patin) et les chaussures lourdes (4 crochets, 2700 g) pour appuyer sur le côté plaisir en descente.
Arrivé au sommet des Plagnes, je m'aperçois qu'il y a peu de traces de l'autre côté mais que du coup, il y a aussi la trace de remontée qui est faite. Intéressant tout ça. Je me lance, premier virage, deuxième. Pouah les conditions !!! Descente en grandes courbes et me voilà très vite 400 mètres plus bas sur le replat d'Orgeval. Je remets les peaux. Et là, je commence à me dire que j'aurais dû prendre des chaussures plus légères. Dans ce type de neige (poudre pas trop profonde, ultra-légère et donc très facile à skier sans fatigue), il n'y a pas besoin de chaussures trop rigides pour le type de ski que nous faisons. De même de skis trop larges. Certes les 85 auraient été un peu justes à mon goût (notamment trop légers) mais avec les 94 et les Gignoux aux pieds, c'eut été le meilleur combo. Mais l'heure n'est pas aux regrets. Une fois en-haut, je me pointe au niveau de la corniche située à l'arrivée du télésiège. Il y a du monde au balcon. La grande pente la plus raide juste derrière donne dans une large combe 250 mètres plus bas et est toujours intégralement vierge. Go ! Compte tenu de la raideur du départ, je ne me retourne pas car ça devrait partir en petite coulée. Douze virages plus bas, c'est plié. Et effectivement, ça a un peu coulé derrière moi. Deuxième remontée du versant est. Je ne peux pas en rester là. Alors go pour une troisième ligne en optimisant des portions encore vierges. C'est toujours aussi bon. Le dénivelé commence à s'accumuler. Bien plus que prévu. On remonte une troisième fois donc... Pour redescendre une quatrième fois par un couloir plus au nord donnant sur Clapier. Des conditions assez incroyables jusqu'à l'entrée de la forêt. Bon, il faut encore tout remonter maintenant et en plus, il faut tracer. 14h. Je suis au sommet. La neige commence très légèrement à s'alourdir. Les jambes aussi. Allez, on plie tranquillement jusqu'à la voiture.
Une sacrée matinée de poudre pour finir les vacances !