Des filles dans "symphonie en sept majeur"
Publié le 11 Août 2021
Il s'agit de la petite voie que j'avais commencé à ouvrir avec Lolo et que j'ai poursuivi et terminée deux jours plus tard. Comme déjà dit il ne faudra pas venir ici pour faire de la vraie escalade. C'est d'ailleurs pour cela que ces bouts de rochers étaient restés sans équipement. Au fur et à mesure de la conquête des montagnes, on est passé des plus hauts sommets aux blocs les plus insignifiants, ces derniers servant de terrain d'entraînement par le passé sont aujourd'hui de plus en plus considérés comme un but en soi. L'essentiel restant de se faire plaisir, que ce soit sur un bloc de dix mètres atteint après deux heures de marche comme sur le Trollstigen.
Mettre un pied dans l'ouverture de voies d'escalade me permet, outre une (ultra) modeste participation à l'oeuvre collective, de découvrir et comprendre une autre facette de l'activité, le tout associé à un plaisir certain. Les "grands" grimpeurs passeront leur chemin. Mais qui souhaite découvrir sans peur l'activité dans un cadre merveilleux ou initier sa progéniture à la verticalité sans engagement, alors peut-être que ce parcours vous plaira.
C'était l'objectif de cette magnifique journée avec les filles après un bivouac sur le dôme herbeux à la sortie de la première longueur. Elles accèderont d'ailleurs en rappel à l'attaque (complètement facultatif) histoire de réviser la manip'. Et au final, je ne mettrai pas le harnais. ce sont les filles qui grimperont la voie en réversible, me contentant de donner quelques conseils et vérifiant l'installation des relais.
La suite en images.
NB : le pas le plus difficile est le tout premier pas de L1. Pas pu trouver mieux ou alors il aurait fallu faire une traversée plus haut. Le passage vaut peut-être plus 5b que 5a mais il n'est pas du tout obligatoire car le point est bien placé pour tirer. Donc ne pas se laisser impressionner par ce départ.