Givrées, givrés, givré
Publié le 3 Février 2011
Comme promis voici une série d'images sur le brouillard givrant de ces derniers jours qui a laissé entre 900 et 1300 m d'altitude sur Chartreuse, Vercors et Belledonne, de remarquables constructions.
Celles-ci (les images) ayant été prises lors d'une randonnée-trail, je n'avais avec moi que mon petit compact s95. Pas de problème pour la qualité des images mais la trop grande profondeur de champ du petit capteur empêche de pouvoir bien isoler les sujets et c'est là que le bât blesse.
Quoi qu'il en soit, le paysage était somptueux pour les yeux et c'est bien là le principal. Merci Dame nature pour ces images plein la tête.
Givrées les branches et les feuilles sous lesquelles pendent des aiguilles allant jusqu'à 7 cm de longueur pour les plus importantes.
Givrés les arbres, feuillus et résineux du St-Eynard qui ne semblent pourtant pas souffrir de ce phénomène.
Enfin givré le bonhomme qui, par -7°C, après une montée en courant (donc tout transpirant), s'est octroyé une séance photo en petite polaire sans pratiquement bouger durant 3/4 d'h (130 images à trier), en cherchant les angles intéressants, les plus belles constructions.
A la fin, j'avais l'impression de sortir d'un congélateur !
Le brouillard givrant est fréquent en certains endroits du département (par exemple au nord-ouest de la Chartreuse, du côté du col des Mille Martyrs) mais à proximité immédiate de Grenoble, il faut être un peu plus sur le qui-vive.
Des formations naturelles stupéfiantes : on ne sait plus ou de donner de la tête (de l'objectif)
Le petit papa Noël pourrait reconnaître ici un sapin enguirlandé, prêt à recevoir des cadeaux. Pourtant, il faudra patienter encore près de onze mois...
Un peu plus en aval, je jette un regard sur les ravines de la face sud-ouest ou le paysage n'en est pas moins étonnant.
Un dernier regard givré, avant de redescendre en courant, afin de se réchauffer, vers notre bonne vieille ville de Grenoble.