Hauts de St-Gervais en trail. 19 septembre 2010
Publié le 20 Septembre 2010
Un beau petit week-end d'automne comme je les aime : de la photo, des champignons, une balade avec ma grande fille... mais il manque quelque chose. Je ne me suis pas assez dépensé. Je sors alors la carte "course à pied". Je ne suis pas un coureur. A la base, je n'aime même pas courir. Mais je cours régulièrement et dois reconnaître que lorsque l'on arrive à tenir un petit rythme de sorties, la course devient comme un autre sport : du plaisir. Entre des grandes bambées endurantes et des petits coups d'une heure ou deux en montant dans les tours, on a de quoi garder la forme pour l'hiver.
Avant de rentrer sur Grenoble, histoire de transpirer un bon coup, me voilà parti depuis mon repère du Fayet pour monter à St-Gervais en suivant les rails du TMB. Après avoir traversé la ville, je me dirige à l'ouest sur un sentier qui descend dans la forêt et traverse le Bonnant. Une petite passerelle, un petit lac formé par un barrage et un eau d'une couleur rare m'obligent à une petite pause "photo".
Ensuite je repars vers le haut avec deux coups de cul : le premier immédiatement après le barrage mais très court, le suivant après avoir traversé la route St-Gervais - Megève en montant sur un sentier herbeux "dré dans le pentu" sous la ligne de la télécabine du Bettex. En même temps, je prends un peu de hauteur ce qui n'est pas désagréable pour la vue.
Je rejoins la route de St-Nicolas puis continue encore sur 50 mètres de dénivelé avant de partir à plat vers l'ouest du côté des Morêts.
Là, un bon sentier dans les bois descend en direction des Amerands où je retrouve le sentier qui domine la combe du Bonnant qui va me ramener dans le parc thermal du Fayet et me permettre de boucler mon petit tour, non sans lancer un regard sur des montagnes qui me rappellent des souvenirs grandioses à skis : la face nord de Bionnassay et celle des Dômes de Miage. Des itinéraires raides et engagés, partagés entre autres avec Nicolas Cardin qui nous a quitté il y a plus d'un an et de grandes sensations vécues là-haut. Drôle de coïncidence pour ces deux courses : nous ne skierons à chaque fois que 900 des 1000 m de face, faute de glace dans les 100 derniers mètres. Si j'aime le travail bien fait au sens où une course est réussie quand le sommet est atteint, ces deux grands itinéraires me laissent toutefois le souvenir de grands moments de bonheur même s'il manquait un petit quelque chose pour le sommet.