Gruik ! gruik ! gruik !
Publié le 31 Janvier 2019
Ils n’étaient que deux les petits cochons. Mais cela ne leur a pas empêché de pousser trois fois les petits cris propres au goret qui descend dans la neige profonde.
Le premier cri a été poussé après deux heures de brassage, parfois avec des appuis bâton difficiles, jusque dans une niche perchée en face est sous le dôme de Bellefond, juste à gauche de "la ligne à Boris". Nous ne pensions pas pousser si haut compte tenu des monstres quantités en place mais la raideur du petit couloir terminal nous l’avait naturellement purgé et les conditions paraissaient saines.
Alors que la neige nous accompagnait lors de la première partie de la montée, elle laisse désormais la place à un ciel couvert avec une bonne visibilité. Les sangliers couinent jusque vers 1250 m, là où la pente se couche et la forêt se muscle.
Il est temps de profiter de la tranchée creusée et de remettre le couvert. Cette fois, ça monte nettement plus vite et nous sortons plus à gauche pour se mettre dans l’axe d’une partie vierge bien skiante du milieu des petits pins épars. Il faut toutefois se méfier des accumulations de neige et ne pas taquiner les contre-pentes nord un peu raides, déjà soumises au léger vent de sud. Et re gruik !
Troisième montée jusqu’à une autre niche sous les rochers, encore plus à gauche et encore une descente de cochon.
12h30. Le vent de sud se renforce, le soleil commence à chauffer. Allez zou ! Ca suffira pour aujourd’hui.
Grouink, grouink, grouink font les deux petits cochons !
100 au patin, c'était insuffisant ce jour et c'est assez rare que je le ressente pour être affiché !