escalade-alpi

Publié le 15 Août 2020

C'est sans doute la plus belle façon de fouler le culmen de Belledonne à un tarif abordable, niveau technique s'entend car l'ensemble demeure une bonne bavante. Je ne reviens pas sur le point de départ choisi tout en bas au Chenevray (900 m seulement) ; l'ensemble de la sortie (trajet voiture inclus) étant plus court qu'en partant de pré Comté pourtant plus de 400 m plus haut. Du même coup, il faut déjà 1800 m de dénivelé pour rejoindre l'attaque. En contre-partie, comme l'aura remarqué Cat', ça ne pinaille pas. Mises à part cinq minutes de traversée au lac Blanc, le sentier grimpe sans arrêt et avec une inclinaison quasi parfaite pour bien avancer.

Une fois au col de la Balmette (atteint sans poser les pieds sur la neige), on attaque l'arête nord intégrale et ses trois premières longueurs grimpantes (4c). On la poursuit ensuite plus facilement jusqu'au pied de l'édifice terminal où nous avons choisi de sortir par les dalles de la Rébuffat (on peut aussi prendre directement).

On poursuit par la traversée des arêtes que je connais par coeur. Ca aide à avancer et à ne pas réfléchir sur l'itinéraire. Départ de la voiture à 6h30, retour à 15h45 sans faire de solo. C'est un fort bel horaire pour cet ensemble. Bien sûr, le fait d'avoir quelqu'un qui connaît est d'un apport précieux mais surtout, c'est le matériel emporté qui nous aura permis d'être ultra-légers et donc, de ne pas ajouter de la fatigue déjà suffisante avec le dénivelé (2300 m environ sur la journée) et donc, pouvoir progresser rapidement :
- 4 dégaines légères
- baudrier de ski alp'
- 4 friends : 0.4 ; 0.5 ; 0.75 ; 1
- 4 sangles
- 1 brin de corde à simple de 30 m
Progression globalement à corde tendue sauf au tout début de l'arête nord dite intégrale et deux petites longueurs tirées (surtout pour faire des photos en fait) sur les arêtes. Pour les soit-disant rappels du Grand Pic, on est allé au plus rapide : je moulinais Cat jusqu'au relais et désescaladais le bazar ce qui nous permet de gagner un brin de corde. Et je ne parle même pas de la comparaison entre 30 m et 2x50 ! Ceci étant, la désescalade du couloir des rappels (du 2 raide avec des passages de 3) est pratiquement impossible à protéger. L'option réalisée implique que celui qui désescalade est donc assuré par un point situé au départ 30 m plus bas... De manière raisonnable, à la liste indiquée ici, il faudrait donc rajouter un petit brin de 30 m en 6 mm.
- 0 litre d'eau. Il y a plusieurs endroits pour boire avec la gourde filtre Katadyn : torrent à 1300 m, torrent à 1600 m, petite cascade à 1900 m, lac Blanc à 2200 m, glacier à 2500 m où nous remplirons 1 litre chacun pour l'ensemble de la traversée. Et idem à la descente : pas d'eau dans le sac.

Une magnifique journée : grand beau et température parfaite. Partenaire qui a assuré tout le long. Et pour finir, descente en courant en 1h50 depuis la Croix, ce qui ne serait pas envisageable avec un gros sac !

PS : A noter pour le matériel que lorsque j'ai cette discussion sur l'économie des cordes, on me rétorque parfois/régulièrement/souvent que le grimpeur lambda n'a généralement qu'un jeu de 2x50 pour tout faire (et une attache à 60/70 ou 80 pour la falaise). Je veux bien si on débute et qu'on est jeune. Fort, costaud, plein d'entrain et avec un dos et des genoux tout neufs. Mais avec quelques années d'expérience, on finit par changer sa corde qui a un peu vieilli. C'est le moment de ne pas la rebuter tout de suite. On coupe les extrémités qui ont le plus souffert et on se retrouve avec un brin de 30 ou 35 m d'autant plus utilisable même un peu usé pour une course comme le Grand Pic qu'on le mettra en double pour la progression : si on grimpe à corde tendue, 15 m est une bonne distance entre les deux membres et si on tire les trois longueurs de 4 de la traversée, aucune ne fait plus de 15 m dans la difficulté. Et pour les rappels, il suffit de porter un second brin de 30 m dans le sac à dos qui ne servira qu'à cet effet : la Simond cordelette 6 mm ne pèse que 720 g et ne coûte que 33€. Pour finir de vous convaincre : 2x50 (calcul sur Petzl Rumba 8.0) = 4400 g ; 30 + 30 = 2040 g !!! Ajouter à cela l'économie sur l'eau, les dégaines légères sans en prendre dix et les petites sangles en Dyneema, on part au Grand Pic avec un sac plus léger que le randonneur moyen sur sentier. Après, un bivouac au lac Blanc c'est chouette aussi mais on pourra le réaliser pour lui-même, sans avoir un sac de 18 kg. Bonne course là-haut !

Arête nord
Arête nord

Arête nord

Sortie de la Rébuf'

Sortie de la Rébuf'

La traversée
La traversée
La traversée
La traversée
La traversée

La traversée

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi

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Publié le 9 Août 2020

Et en guère plus d'une heure depuis la maison. Quarante minutes de voiture + trente minutes d'approche et nous voici avec Franck en-haut des deux rappels d'accès à la partie inférieure du site d'escalade de la dent d'Alexandre, également appelé "la Petite Corse". Son nom est dû à son orientation sud, son côté un peu aride, avec un beau caillou compact et des pins qui poussent sur les rochers. Un air très sud, c'est sûr. Atypique pour Belledonne.

Le secteur avait été découvert peut-être par Lionel Taldu, guide très actif sur Chamrousse mais l'équipement était exigeant. Il a fallu toute la détermination de Stéphane Vallon et de Damien Vaugoyeau pour nous offrir un beau secteur moderne, très bien équipé et abordable au plus grand nombre. Qu'ils en soient encore remerciés pour leur travail. Plus récemment Philippe Halot est également venu rééquiper certaines vielles voies. Encore un guide infatigable dont on attend avec impatience le topo complet de tout Chamrousse.

Vous avez dit "sud" ? Avec cette chaleur ? Non, je n'ai point changé. Je crains toujours autant le chaud. Rendez-vous avec Franck à 6h à Uriage, montée dare-dare, rappels tirés efficacement et début de la grimpe à 7h30 pour deux voies de 3 longueurs du 5c au 6b et qui ne passent au soleil que vers 10h étant donnée l'orientation légèrement sud-ouest. Il fallait jouer finaud.

La suite sur la dent d'Alexandre elle-même en face sud (sud-sud-ouest également) : deux longueurs d'une vieille voie dont l'équipement a été complété où le soleil nous cueille en seconde partie. Ca ira plus lentement avec une L1 très soutenue (6c+/7a) et une L2 plus courte (6a+ lichéneux qui s'améliorera avec les passages). Petite pause à l'ombre des pins après retour aux sacs. Il commence à faire chaud. Il est temps de descendre tranquillement se mettre sur un transat avec une petite glace tandis que la foule monte dans la fournaise au lac Achard. Elle (la foule) sera toujours mieux ici qu'en bas. A noter le nouvel arrêté pris par la nouvelle municipalité de Chamrousse sur ce site, motivé par une fréquentation toujours aussi importante et une recrudescence d'actes malveillants : feu, bivouac et baignade interdits jusqu'au 31 août. Avec un garde qui tournera régulièrement pour sanctionner les contrevenants. Si la prévention doit rester la priorité, dans certains secteurs très parcourus et de manière exceptionnelle, il est difficile d'échapper à la sanction. Une fois n'est pas coutume, j'ai du mal à m'y opposer ici tant j'ai moi-même constaté les dégâts, en particulier, la coupe de nombreux pins pour les feux. Bonnes balades quand même sur le lac Achard ; le secteur reste magnifique et facilement abordable même sans feu, sans baignade et sans bivouac !

Escalade à la Petite Corse
Escalade à la Petite Corse
Escalade à la Petite Corse
Escalade à la Petite Corse
Escalade à la Petite Corse
Escalade à la Petite Corse

Escalade à la Petite Corse

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi

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Publié le 6 Août 2020

Ce n'était pas le programme de départ mais avant de me coucher la veille au soir, je me décale sur le côté sans sortir de mon sac de couchage pour prendre une photo. Le matelas était protégé par un mini foot-strap mais il zippe sur le côté. En le replaçant, je le fais frotter par mégarde sur une pierre ultra saillante restée sur le côté et que j'avais négligée. "Shrick ! Pschhhhhhhh !" Trop tard. En quelques secondes il est à plat. Le constat est sans appel : la déchirure fait un centimètre de long. Je tente une réparation avec le patch fourni par Thermarest. Ca a l'air de tenir. Mais au bout de deux heures, il faut le regonfler. Nuit quasi sans dormir ; le temps de trouver un peu de sommeil, on sent déjà les cailloux sous le dos.

Dans un premier temps, je pense pouvoir continuer comme prévu jusqu'au rocher Blanc pour le deuxième bivouac, quitte à shunter un ou deux sommets pour y parvenir. En pensant pouvoir passer une autre nuit à regonfler le matelas régulièrement. Ensuite, je verrai. Et puis en "bouffant" encore du caillou, le goût n'y est plus. Cela est le coup de trop après les conditions et la petite forme. Il ne s'agit pas d'une compétition ; juste un plaisir personnel à parcourir ces montagnes un peu différemment et j'arrive déjà tant à le faire ! Cette fois-ci, il y a plusieurs signes qu'il faut savoir écouter. Je ne ferai pas le fakir une nouvelle fois. Après la traversée du passage de Clarant, me voici au col de Comberousse au soleil puis à celui de la Valloire. Le paysage y est tellement transformé par rapport aux années 80 !!! La faim me prend. Je me cale au soleil à 2800 m sur la petite arête menant à la pointe de Comberousse et me fais un repas du midi à 9h. La décision est prise de rentrer à la maison. Reste à savoir comment. A 10h30, j'entame la descente sur la Grande Valloire en faisant des photos. Lac Glacé. Magnifique ! Des bouquetins partout depuis ce matin. Je traîne. Il va commencer à faire chaud. A partir du lac Noir je peux enfin allonger un peu le pas. Je bois dans les torrents avec ma gourde filtre. Lac Blanc. Je poursuis vers le bas. Après 1800 m de descente depuis le col de la Valloire, j'arrive au Curtillard. Les jambes ne sont décidément pas au rendez-vous. Il serait toutefois intéressant de connaître le ratio effort entre 3000 m de dénivelé sur sentier et 3000 m comme je les ai faits la veille... J'attaque la remontée en face vers le col du Merdaret. Pleine chaleur mais heureusement ombragée. Je ne la connaissais pas. Le sentier est splendide. Je retrouve un petit rythme correct de 750 m/h mais sue comme un gorêt. Aux trois-quarts de la montée, juste avant de sortir définitivement de la forêt, je fais une immense pause pour essayer (en vain) de faire complètement sécher le t-shirt qui a triplé de poids. Et je mange encore.

La traversée Merdaret - Pipay, formalité en hiver avec les skis, me prend près d'une heure. Cette fois, on y est. Il fait chaud. Beaucoup trop pour moi. Je sors le joker "appel à un ami" et c'est le gentil Eric qui se colle à la récup' sur la route de Pipay. Aucun regret. Deux belles journées en montagne. Quelque part, une certaine satisfaction de ne pas être touché par ce petit échec (par rapport à l'objectif initial ; la traversée réalisée demeure déjà un beau petit périple sur deux jours). L'idée aussi que dans ma tête, je ne fais pas (plus ?) une fixation sur ce genre de choses. Pas d'entêtement. Si ça fait, ça fait. Sinon, on s'adapte. Un gros avantage aussi lorsqu'on est seul avec soi-même. Seul aussi pour décider.

Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas
Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas
Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas
Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas
Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas

Un bivouac haut de gamme malgré l'incident du matelas

Les bouquetins du Gleyzin
Les bouquetins du Gleyzin

Les bouquetins du Gleyzin

Flaques glacées vers le col de la Valloire
Flaques glacées vers le col de la Valloire
Flaques glacées vers le col de la Valloire

Flaques glacées vers le col de la Valloire

Le lac Glacé, à 2440 m d'altitude
Le lac Glacé, à 2440 m d'altitude
Le lac Glacé, à 2440 m d'altitude

Le lac Glacé, à 2440 m d'altitude

Col du Merdaret ; la descente de la matinée dans le rétro

Col du Merdaret ; la descente de la matinée dans le rétro

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi, #animaux, #paysages, #randonnée sportive

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Publié le 5 Août 2020

Un sac bien ficelé à 9 kg en autonomie totale (j'aurais pu gagner 1 kg sur l'appareil photo, la petite paire de jumelles Swaro, le mini trépied et quelques bricoles). Difficile de faire mieux. Et pourtant, je trouve ça déjà trop lourd pour ce genre de bavante où il faut avancer. L'idée était de relier l'ancienne station de ski du nord du massif (Valpelouse) à celle tout au sud et à la même altitude (Chamrousse), avec trois bivouacs sur des hauts sommets du massif, tout en gravissant la plupart des hauts sommets rencontrés. Une "petite" course de plus de 10000 m de dénivelé de niveau AD, tout seul comme un grand. Les hésitations arrivent dès la montée au pic du Frêne (petite forme physique - je sais que tout est relatif mais ça compte dans ce genre de périple ; névés encore bien présents ; neige fraîche au-dessus de 2500 m). Il y a dû avoir un gros orage ici il y a deux jours, qui n'aura pas touché le sud du massif bien visible de chez moi. Manu avait raison, il aurait sûrement fallu décaler d'une journée...

Dans la montée à la brèche du Frêne, je n'avance pas très vite et la petite neige qui recouvre le névé empêche ce dernier de dégeler. Du coup, on se retrouve avec les chaussures qui passent à travers cette couche de 5 cm bien molle et butent sur le névé béton. Ca ne passe pas. Il faut tailler quelques marches ou mettre les crampons mais j'ai préféré gagner 250 g avec la pioche plutôt que les petits crampons Irvis hybrid. Erreur. Perte de temps. Je ne peux pas me permettre d'attendre que ça ramollisse. Une fois sur l'arête, ce n'est pas terminé. Les vires versant nord (et ouest) qui permettent d'éviter certains ressauts raides sont en partie enneigées. Une neige dure sur laquelle je ne peux mettre les pieds. J'arrive tant bien que mal au sommet. Il faut alors revenir à la brèche. Les passages enneigés sur le rocher sont toujours aussi durs... Le temps passe. Pas très grave mais quand ça commence ainsi, le moral en prend un coup. Et des forces laissées. La descente versant Veyton voit poursuivre les petites difficultés pour descendre le couloir sud ultra glissant ; je désescalade un ressaut et ça n'avance pas très vite. Plus bas, je me jette sur la neige et glisse un peu sur le cul. Trop court, trop vite dans les blocs. Je bouffe du caillou. Belledonne, le massif où en été, on descend plus lentement qu'on ne monte. L'idée est de rejoindre le col Morétan en restant au plus haut. A la montagne du Coteau, une petite flaque chaude est une invitation à refroidir le corps. Grosse pause d'au moins une heure. Je ne suis pas là pour courir. On poursuit : lac de la Colombière. Impossible de dérouler. Mais que c'est beau ! Pas âme qui vive de toute la journée si ce n'est trois trailers au Morétan. J'arrive au col du Morétan avec encore un peu plus de retard mais tant pis. Je sors le réchaud et hop, repas du soir. Quiétude. Moment fort au soleil dans la wilderness de Belledonne. Un régal. Je bulle. Oups, il est déjà 18h30. Je range le matériel et c'est parti pour la pointe du Gleyzin. Un petit éperon facile, quelques pas de 3 et voici le sommet. Le prochain objectif était le Charmet de l'Aiguille mais après analyse de l'itinéraire, il reste de la neige sur certaines dalles et l'éperon direct en solo, c'est trop incertain. Il y a donc deux options : stopper là pour cette nuit ou aller à la pointe de Comberousse. J'ai déjà 3000 m de caillasses dans les pattes et pas envie d'arriver là-haut cuit de chez cuit à la tombée de la nuit. La décision est prise de dormir là. Bivouac phénoménal avec juste la place nécessaire.

Pic du Frêne. Premier objectif

Pic du Frêne. Premier objectif

Sommet du pic du Frêne
Sommet du pic du Frêne

Sommet du pic du Frêne

Lac de la Colombière

Lac de la Colombière

Col Morétan

Col Morétan

Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.
Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.
Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.
Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.
Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.

Pointe du Gleyzin. Il n'en fallait pas moins niveau place.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi, #randonnée sportive, #paysages

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Publié le 1 Août 2020

Et de la famille. Une petite semaine avec un premier stop en Matheysine, un deuxième en Champsaur, un troisième en Ubaye et un quatrième dans les Bouches-du-Rhône. Disposer de huit semaines de congés l'été dont six à sept durant lesquelles je mets tout le boulot de côté laisse du temps pour aussi profiter des gens qui comptent. Avec un grand regret de ne pouvoir voir toutes les personnes potentiellement sur notre trajet. Ce n'est que partie remise. La suite en images

Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo
Un beau jardin chez Lolo

Un beau jardin chez Lolo

Escalade en Ubaye avec ma filleule Jeanne, au rocher Piroulire
Escalade en Ubaye avec ma filleule Jeanne, au rocher Piroulire
Escalade en Ubaye avec ma filleule Jeanne, au rocher Piroulire
Escalade en Ubaye avec ma filleule Jeanne, au rocher Piroulire

Escalade en Ubaye avec ma filleule Jeanne, au rocher Piroulire

Pie-grièche écorcheur juvénile et bruant fou en Ubaye, parmi d'autres observations très sympathiques (caille des blés, vautour fauve, petit-duc scops, tarier des prés...)
Pie-grièche écorcheur juvénile et bruant fou en Ubaye, parmi d'autres observations très sympathiques (caille des blés, vautour fauve, petit-duc scops, tarier des prés...)
Pie-grièche écorcheur juvénile et bruant fou en Ubaye, parmi d'autres observations très sympathiques (caille des blés, vautour fauve, petit-duc scops, tarier des prés...)

Pie-grièche écorcheur juvénile et bruant fou en Ubaye, parmi d'autres observations très sympathiques (caille des blés, vautour fauve, petit-duc scops, tarier des prés...)

De beaux ciels le soir dans le sud
De beaux ciels le soir dans le sud
De beaux ciels le soir dans le sud
De beaux ciels le soir dans le sud
De beaux ciels le soir dans le sud
De beaux ciels le soir dans le sud

De beaux ciels le soir dans le sud

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Rédigé par lta38

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