escalade-alpi

Publié le 9 Novembre 2020

NB : à partir de novembre, les dates de publication des billets ne correspondent plus du tout avec les dates des sorties, cause confinement. (dans l'immense majorité des billets de ce blog, la date de la publication correspond à la date de la sortie à un ou deux jours près - sauf mention contraire ; mais ce ne sera plus le cas durant le confinement).

Non ; il ne s'agit pas d'un nouveau long métrage avec Sylvestre ou Governator mais simplement le nom d'une voie d'escalade de la falaise de Presles, ouverte dans les années 80 par la cordée Billon/Fara et rééquipée par Bruno Fara il y a une dizaine d'années, ouvrant par la même occasion la très belle longueur de sortie "temps additionnel". C'est une très belle voie à laquelle on accède par les quatre rappels (plein gaz) de Télébus (voir le topo "Escalade à Presles - édition Promogrimpe - 2019).

Le rééquipement l'a rendue très abordable et exempte de mauvaise chute mais les longueurs demeurent soutenues et les cotations des trois premières longueurs restent "old âge". La suite est plus facile et la dernière longueur, la plus dure sur le papier (6b+), est tout à fait abordable. A noter un petit passage un peu obligatoire (6a/b ou 6b) en L3 après le pas en tire-clou. Je n'avais pas encore pris le temps de faire un petit compte rendu de cette ligne réalisée pendant les vacances de Toussaint. En résumé : c'est une très belle grande voie, d'une difficulté modérée et très bien équipée. Je la conseille très fortement pour une cordée du niveau 6b à vue. Mention spéciale à un des plus beaux 5c qui soient (en L2) : 40 ou 45 mètres de gouttes d'eau !

Cliffalibur
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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #escalade-alpi

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Publié le 28 Octobre 2020

Aujourd'hui, direction Sormiou. La route étant fermée à partir de 7h, on a le choix entre passer avant et marcher. On choisit l'option 2 ; en passant par le col des Baumettes depuis le parking de la route de Morgiou, c'est une vingtaine de minutes à l'aller et trente au retour. Pas si pire, sachant que la route prend quand même un peu de temps et que, si on rentre tard, il faudra passer de nuit au rond-point de la Cayolle où je me suis déjà fait agresser dans la voiture (tentative d'ouverture des portes + coffre par plusieurs individus, l'un d'entre eux ayant failli passer sous les roues quand j'ai accéléré pour quitter les lieux). Le site est connu (ou en tous cas l'était) pour ça.

Départ donc tranquille des Baumettes avec les filles puis direction le col de Lui d'Aï pour redescendre versant sud (un peu expo mais facile) jusqu'à la mer. Décor grand large ! Objectif : une voie facile nommé l'hallu nulle. Ce n'est pas la plus belle du secteur mais elle est assez longue dans un niveau (5b max) où les filles sont à l'aise et se feront plaisir. J'ai adoré la première partie : L0 qui permet d'arriver au bord de l'eau, L1 superbe et surtout L3 majeure dans ce niveau sur du beau rocher blanc (après la petite L2 en traversée à gauche). La suite est plus décousue jusqu'à l'ultime longueur en petit 5 vraiment sympa.

Une fois au sommet, il faut encore être vigilant au début de la descente (on garde la corde) puis refaire l'itinéraire d'approche dans le sens inverse. Nous prendrons notre temps afin de profiter de cette dernière journée de nature autorisée puisque notre président a décidé une nouvelle fois de nous en priver.

Sormiou

Sormiou

Cordée nous précédant

Cordée nous précédant

Ambiance
Ambiance
Ambiance

Ambiance

Pause au relais

Pause au relais

Cordées dans le secteur dièdre Guem

Cordées dans le secteur dièdre Guem

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 27 Octobre 2020

La seconde partie de ces congés était prévue sudiste. C'est ici que j'ai appris à grimper, tout comme beaucoup d'autres grimpeurs du sud : le Grec Georges Livanos ; le Marseillais Gaston Rébuffat. C'était en 1994 avec l'ami Philou. Notre première grande voie, après s'être entraînés sur le rocher de Château-Virant, fut la Lézarde au rocher Saint-Michel d'Eau-Douce, en chaussures de randonnée (nous n'avions pas encore de chaussons). Cette rencontre avec l'escalade fut pour moi un excellent liant avec le sud dans lequel je ne voulais pas m'exiler après dix-sept années passées dans les Alpes. Et pour garder le contact avec les Alpes, je décidais dans le même temps de m'équiper de skis de randonnée. Si mes parents n'avaient pas choisi les Bouches-du-Rhône comme destination professionnelle, je ne serai probablement jamais venu à la montagne au point où je la pratique aujourd'hui. Moi qui ai eu un peu de mal à m'adapter à ce changement de résidence, je ne peux que les remercier aujourd'hui, même si tout cela reste le fruit du hasard et des rencontres et n'était nullement écrit. Comme quoi, bien malin qui sait de quoi sera fait demain...

Durant ce petit séjour au sud, nous avons d'abord randonné dans le secteur de Saint-Cyr-sur-Mer avec le frangin puis grimpé sur le curieux poudingue du cap Canaille, extrémité est du parc national des Calanques. Dans le secteur de la calanque de Figuerolles que je ne connaissais pas, un petit site peu fréquenté nous aura réservé de superbes envolées. Les enfants ont adoré.

Randonnée au-dessus de Saint-Cyr (la Gâche)
Randonnée au-dessus de Saint-Cyr (la Gâche)

Randonnée au-dessus de Saint-Cyr (la Gâche)

Accès à la calanque de Figuerolles
Accès à la calanque de Figuerolles
Accès à la calanque de Figuerolles
Accès à la calanque de Figuerolles

Accès à la calanque de Figuerolles

Grimpe plaisir, en tête ou en moulinette
Grimpe plaisir, en tête ou en moulinette
Grimpe plaisir, en tête ou en moulinette
Grimpe plaisir, en tête ou en moulinette

Grimpe plaisir, en tête ou en moulinette

Calanques : c'est ici que tout a commencé
Calanques : c'est ici que tout a commencé
Calanques : c'est ici que tout a commencé
Calanques : c'est ici que tout a commencé
Calanques : c'est ici que tout a commencé

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #escalade-alpi, #paysages

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Publié le 25 Octobre 2020

Le nom de la voie se suffit à lui-même pour prendre le titre de ce billet. Je ne suis pas un inconditionnel de Sartre mais cette phrase m'interpelle. Dire que "l'enfer c'est les autres", ne serait-ce pas en partie reconnaître qu'on est heureux et qu'il ne faut pas chercher bien plus loin pour être bien ?

Mais arrêtons de philosopher ; il s'agit là d'une voie d'escalade à Presles. Pour moi qui n'ai pas vraiment grimpé de l'été, ça promettait d'être coton. Mais l'ami François est motivé. Il aura fallu s'employer dans les deux premières longueurs afin de commencer à prendre du plaisir et le garder jusqu'en haut. C'était finalement pile ce qu'il nous fallait : un peu de difficulté pour forcer, mais pas trop compte tenu de notre forme actuelle. Et sinon, malgré quelques consolidations au sika sur deux ou trois endroits, ainsi qu'un tracé un peu tortueux autour de "érection..." c'est une très belle voie avec mention spéciale pour les longueurs 2, 4, 7 et 10. Les cotations sont justes et l'équipement parfait à notre goût. Merci à Bruno Béatrix pour cette ligne récente (2017). Un petit mot par longueur :
- L1 = 6b+ Facile au départ puis ça réveille les avant-bras. Il aurait fallu que cette longueur arrive un peu plus tard.
- L2 = 6c+ Longueur soutenue dans le 6b avec des pas obligatoires dans ce niveau bien tassé. Le crux ne dure que sur deux points et passe en tire-clou si besoin. Si vous passez ici, vous irez en haut.
- L3 = 4c Courte longueur de transition vers la droite.

- L4 = 6a+ très belle longueur sur du crépi.
- L5 = 6c+ Longueur globalement dans le 6a/b avec un toit retors, bien mouillé pour nous ce jour (A0 facile).
- L6 = 7b+ 3 points en traversée dès le départ (crux, A0 RAS) puis pilier en rocher jaune en 6b grosses prises.
- L7 = 6b Grande longueur soutenue, plus cool en partie médiane. Sans doute la plus belle de la voie. Petit réta pour finir.
- L8 = 6b+ Le topo parle d'une longueur pas trop dure (6a) avec un pas difficile sous le relais (ce fut le cas, cotation ok). En revanche, un peu avant celui-ci, il y a un autre pas encore plus dur qu'aucun d'entre nous n'aura réussi. A moins de mesurer 1m90, cela paraît compliqué d'aller chercher le bac à gauche avec la mini crispette main droite et les pieds sur une petite marche alors qu'il n'y a rien au-dessus. On ne voit pas comment ça pourrait être 6b+ (A0 facile cependant). Y a t-il eu une prise cassée ?
- L9 = 6a+ Ca déroule sauf un pas à mi-longueur, pas évident à lire. Il y a moyen de faire plus dur que la cotation si on se trompe.
- L10 = 6a magnifique raide à bacs gris. S'enchaîne avec la précédente en récupérant quelques paires (il en faudra 18) et une corde de 60 m.

Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.
Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.
Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.
Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.
Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.

Images prises à la Dji Osmo. Se pose désormais la question de conserver (ou pas) mon GM5 MFT que je n'utilise pratiquement plus qu'en escalade avec le fish-eye et parfois le 12-32 pancake dans le sac à dos.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Vercors, #escalade-alpi

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Publié le 19 Septembre 2020

Le massif de Belledonne se compose essentiellement de roches cristallines fragilisées par les (millions d') années. On emploie généralement le terme de gneiss sans faire de distinction entre amphibolite, serpentinite, gabbro... Je ne suis pas très calé en géologie mais il convient de faire la part entre les roches sédimentaires (calcaires...) formées par dépôts successifs (on voit les strates...) et les roches cristallines (contenant des cristaux), lesquelles se divisent en deux parties : les roches magmatiques (issues du refroidissement de magmas) et les roches métamorphiques (métamorphosées par augmentation de température et/ou pression => recristallisation).

La partie centrale de la chaîne de Belledonne demeure cristalline mais le détail est beaucoup plus compliqué que cela. L'utilisation du terme "gneiss" par la communauté grimpante est soit incomplet soit erroné comme on le comprend sur les cartes de Maurice Gidon qui font la référence. On retrouve ce gneiss dit amphibolite sur les hauts sommets (puy Gris, aiguilles de l'Argentière, Grand Pic...) mais aussi des secteurs avec cette belle roche parfois de couleur verte qu'est la serpentinite (Galeteau...). Ce sont des roches métamorphiques. A ne pas confondre avec les gabbros qui s'immiscent par zones notamment dans le secteur de Chamrousse et qui est une roche magmatique (plutonique). On le retrouve dans les voies de Philippe Halot : Eulier, Vans...).

La roche magmatique "de référence" demeure le granite et c'est bien lui qui forme le socle de "l'accident" des Sept-Laux, ce grand plateau atypique du centre de la chaîne. On lui a par ailleurs donné le nom de granite des Sept-Laux, jusqu'à son extrémité nord à la pointe de Rognier, en passant par une fine bande sur la crête de l'Eglise, les Berlanches, le Grand Charnier et les Grands Moulins. Et autour des lacs des Sept-Laux existent probablement les plus beaux blocs rocheux de granite de Belledonne. C'est ici que nous avons déniché ce petit éperon et équipé en deux séances (un peu plus de vingt heures de terrain) trois voies d'escalade au superbe rocher, deux entièrement équipées sur plaquettes, et une en terrain dit traditionnel. En voici le détail même si il est probable qu'il faille attendre la saison prochaine pour en profiter confortablement compte tenu de l'altitude (2300 m) et l'orientation.

 

 

Triangle du lac Blanc 2320 m

Généralités
Ce petit triangle rocheux offre des vues magnifiques sur le plateaux des Sept-Laux. Composé de granite à la qualité quasi irréprochable, peut-être le plus beau du massif, il se prête à des escalades récréatives, contemplatives et initiatiques. De quoi apprendre et ou se faire plaisir sans se faire peur. Trois voies y ont été ouvertes durant l'automne 2020, dans l'optique de transporter un matériel minimaliste compte tenu de l'approche depuis la vallée. Il sera tout indiqué de faire étape sur le plateau, soit au refuge en période d'ouverture (mi-juin => mi-septembre), soit en bivouaquant. L'orientation est nord-ouest ; idéal par temps chaud l'été et praticable jusqu'à la fin septembre tant qu'il ne fait pas froid. Le soleil ne touche pas le pilier central (Trilaux) avant 15h à la mi-août.

Accès

Parking
Station du Pleynet 1450 m. Se garer tout au bout du parking.

Approche du refuge (1h50)
Nouvelle approche qui permet d'économiser 270 m de dénivelé à la montée et s'épargner la raide forêt depuis le Fond-de-France moyennant 100 m de remontée (en douceur) au retour.

Prendre une piste forestière herbeuse qui descend. Après deux cours lacets, elle part vers le sud. Ne pas prendre d'autres pistes qui descendent sur la gauche et rester toujours à flanc vers le sud. La piste devient sentier dans la forêt et rejoint une autre piste le long du torrent du Pleynet à 1350 m. Traverser le torrent et monter par cette piste pour rejoindre le sentier classique à 1500 m. Le suivre en passant par l'itinéraire du chalet du Gleysin de la Ferrière et le Cul-de-la-Vieille (plus rapide que par les Deux Ruisseaux). Après une traversée ascendante sous le roc de Pendet, un raidillon amène au premier lac, le lac Noir. On le contourne par l'est pour arriver au lac Carré. Traversée le barrage entre le lac Carré et le lac Cottepens pour atteindre le refuge.

Approche des voies (0h30)
Reprendre le GR738, passer entre les lacs de la Motte et le lac Cottepens (pont de pierre) et longer intégralement ce dernier jusqu'à son extrémité sud. En cinq minutes, gagner à gauche la base du triangle par une pente douce mi-herbe mi-rochers.

Les voies

Trilaux
5b (5a obligé) ; corde 30 m ; 8 dégaines ; ouverture (du bas) : J. Pierson et L. Tassan le 13 septembre 2020
Cette voie est la première ouverte sur le secteur. Elle parcourt le centre du triangle en suivant un pilier assez marqué sur le haut. Une petite longueur de transition à corde tendue (1 point pour donner la direction) amène à la dernière dalle magnifique. L'ensemble est assez soutenu dans la difficulté et les cotations pourront paraître un poil serrées. Cependant, l'adhérence du rocher est remarquable et facilite la tache. La première longueur, peut-être la plus belle de tout le secteur, est la plus dure et la plus soutenue.
Le nom évoque à la fois le secteur des Sept-Laux, la trilogie de ce triangle avec un petit clin d'oeil sans aucune prétention à Trilio, voie mythique des frères Rémy au mont Aiguille.

Narvalaux
5a (5a obligé) ; corde 50 m ; 8 dégaines ; friends 0.3 à 2 + petits câblés ; ouverture (du bas) : J. Pierson et L. Tassan le 13 septembre 2020
C'est une voie en trad' qui se protège remarquablement bien et constitue de ce fait une excellente école du terrain d'aventure. Elle pourra servir de prélude à la traversée Toit – Pyramide moyennant une heure de marche pour rejoindre le sommet du Toit à la sortie de la voie.
L1 : 5a (42 m). Cairn au départ. Suivre une rampe-dièdre en oblique à droite jusqu'à ce qu'elle bute sous des surplombs ; s'en échapper à droite pour rejoindre un petit pilier qu'on remonte avant de revenir à gauche par une fissure jusqu'à une excellente terrasse au pied de la grande dalle verte. 2 goujons dans la longueur ; relais sur 2 goujons.
L2 : 5a (30 m). Remonter la magnifique grande dalle en son centre avant de revenir sur son bord gauche. 2 goujons dans la longueur ; relais sur deux goujons.
L3 : 4c (25 m). Rester sur le fil à gauche en cherchant volontairement la difficulté. Une fissure à gauche amène au sommet du pilier ; relais aux choix multiples sur un gros bloc. Cette longueur est de loin la moins belle de tout le secteur.
L4 : Transition jusqu'au pied des dalles terminales.
L5 : 4c (25 m) Remonter la dalle par un système de petites fissures puis en tirant à gauche en dalle. 2 goujons dans la dalle ; relais sur 2 goujons, commun aux autres voies.
A noter qu'il est tout à fait possible de la parcourir avec une corde de 30 m si le second accepte de démarrer à corde tendue dans les 10 premiers mètres de L1 en 3c.
Le nom de la voie est un clin d'oeil à l'expression locale « narvalo ! » dont nous vous laissons le soin de chercher la signification si besoin.

A Laux Playmobil
5b (5a obligé) ; corde 30 m ; 8 dégaines ; ouverture (du bas) : J. Pierson et L. Tassan le 20 septembre 2020
Cette voie se déroule intégralement en dalles sur la partie gauche du pilier. Elle est pratiquement plein nord et sera à éviter après une pluie. Contrairement à Trilaux, les longueurs sont peu soutenues et la cotation se justifie généralement que sur quelques mètres, parfois un peu teigneux comme le petit pas de départ de L5. Avec une corde de 50 m on pourra doubler L1+L2 et L3+L4.
Le nom de la voie est une évocation des petits tracas du jour de l'ouverture, juste après une pluie, où il a fallu parfois s'employer pour pouvoir passer, l'un des ouvreurs s'exclamant à un moment, les deux pieds dans une sorte de bénitier : « Là, c'est carrément une piscine pour Playmobil ! ».

Descente
Sans difficulté par les pentes du versant sud (herbe et blocs) pour revenir à l’attaque, ou par le petit couloir au nord, un peu plus pénible mais toujours sans difficulté.

Astuces / idées

Approche
Il est possible de monter en VTTAE jusqu'à 1500 m (ou en VTT tout court d'ailleurs) depuis le parking classique de Fond-de-France et la piste forestière qui longe le torrent du Pleynet.

Eau
Il est inutile de se charger en eau. On pourra boire à la montée en démarrant la course puis ensuite au pied du roc de Pendet à 1900 m (source, tuyau) voire même avant en début de saison. Au-delà, il y a de l'eau partout. Prévoir une gourde filtre pour être tranquille.

Escalades
Pour « rentabiliser » la marche d'approche, les plus carnivores pourront sans souci enchaîner deux voire les trois voies du secteur. Sans compter la possibilité de poursuivre plus haut vers le Toit et la Pyramide. En prélude, on pourra aussi gravir le pilier dominant le refuge (Be in spire) ou les arêtes du Mouchillon (voire les deux !) le premier jour puis bivouac/refuge. On reste ainsi dans un niveau modéré.

Corde
Pour A Laux Playmobil et Trilaux, une cordée de trois ne disposant pas d'une corde de 60 m doit pouvoir s'en sortir avec une seul brin à double de 50 m et donc un encordement à 25 m. Pour cela, il suffira d'utiliser une vache pour les relais en reliant les deux points avec une sangle (et économiser au maximum la corde) et accepter pour la dernière longueur de « A Laux Playmobil », de finir à corde tendue, les seconds démarrant alors dans du 2a+ !

Bonne grimpe !

Les voies du triangle

Les voies du triangle

Ambiance du dernier jour d'ouverture, entre les gouttes...
Ambiance du dernier jour d'ouverture, entre les gouttes...
Ambiance du dernier jour d'ouverture, entre les gouttes...
Ambiance du dernier jour d'ouverture, entre les gouttes...

Ambiance du dernier jour d'ouverture, entre les gouttes...

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi

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