Brame 2016 (XX) : deux coups de chance

Publié le 9 Octobre 2016

Et c'est reparti, cette fois pour une journée complète. Je pars bien chargé avec pas mal de bouffe d'autant que je suis parti sans "petit-déjeuner", mais sans eau car le stock est déjà sur place. Il n'en reste quasi plus d'ailleurs.

Arrivé à l'affût du haut après une marche nocturne sous un concert de cerfs, il n'y a que deux animaux qui donnent de la voix sur mon secteur. Il fait vraiment très froid ; aussi je reste sur l'idée initiale d'aller voir aux lisières et ne m'attarde pas dans l'affût. C'est le calme total. Pourtant, il y a des traces et des crottes fraîches. Mais pas un raire. Comment les repérer ?

Fort heureusement, le paysage est splendide et j'en profite pour faire des photos. Un cerf au milieu eut été une image de carte postale !

Givre automnal sur palettes de myrtilles
Givre automnal sur palettes de myrtilles
Givre automnal sur palettes de myrtilles

Givre automnal sur palettes de myrtilles

Palette de bouleaux
Palette de bouleaux

Palette de bouleaux

Je persiste jusque vers onze heures en faisant tranquillement le tour du propriétaire. Sans succès. Je me résous à redescendre d'un étage et là, ça brame ! Je suis dans le bon sens question vent et j'en profite pour prendre le son d'un cerf tout proche mais invisible dans la végétation. Un autre lui répond un peu en-dessous de moi. Je suis sur un vieux chemin abandonné non répertorié et je me place assis au milieu de petits épicéas au cas où.

Quelques minutes plus tard, celui du bas sort sur le chemin.

Un joli dix cors

Un joli dix cors

Il décide de prendre le chemin et en plus dans ma direction. Je suis immobile, le 300 mm sur le trépied. L'animal fait une vingtaine de mètres dans ma direction puis disparait dans la forêt.

Il s'approche petit à petit
Il s'approche petit à petit

Il s'approche petit à petit

Dernier plan, plein cadre

Dernier plan, plein cadre

Je file ensuite me placer à l'entrée de la clairière que je surveille régulièrement et où j'ai aménagé un petit affût. A peine arrivé, ça brame. je n'ai pas le temps de me mettre dans l'affût qui est en contre-bas et me place le plus discrètement possible en haut. Le son semble venir dans ma direction et cette fois, j'ai le vent de face. Il se rapproche, c'est sûr. Le voilà, il sort...

Pas beaucoup de cors, mais une bien grosse ramure

Pas beaucoup de cors, mais une bien grosse ramure

De tous les ongulés, le cerf est quand même le plus fascinant de tous. L'observation de durera pas très longtemps car il va poursuivre sa course dans le bois et la fenêtre n'était pas très large mais c'est toujours un grand moment que d'observer un grand cerf. Ce sera le second coup de chance de l'après-midi. Je me posterai ensuite à proximité d'une souille mais sans succès. Je vais même y faire une (courte) sieste, couché dans la mousse. Je rentre à la voiture après onze heures d'immersion au milieu des cerfs.

Un peu de repos maintenant. Je ne remonterai pas ici avant jeudi au plus tôt.

Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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