Tumulte chamoniard
Publié le 12 Août 2018
Quatre grandes voies en cinq jours. Rien ne me pousse à enchaîner un jour de plus. Avec François, on a quand même prévu une dernière sortie ce dimanche mais en vieillissant, je commence à devenir exigeant :
- Je n'ai jamais supporté le monde et ça ne va pas en s'arrangeant
- J'ai toujours détesté grimper dans des voies avec des cordées devant moi et attendre des plombes aux relais.
- Je ne supporte pas la chaleur
En revanche, j'étais prêt à me lever ultra tôt pour avoir la première benne du plan de l'Aiguille sauf que François, coincé par une surprise professionnelle à une heure tardive la veille, n'est pas tout à fait du même avis.
Aussi, la journée commence par un café/croissants dans un sympathique bar de la vallée et, voyant la foule à toutes les remontées mécaniques, se terminera là dans son versant "montagne". Je suis en montagne toute l'année, François également et ni l'un ni l'autre n'avons envie de passer douze heures pour faire six longueurs de grimpe. Car il est vrai que mis à part les Aiguilles, il n'y pas pratiquement pas d'escalades à l'ombre, critère du cahier des charges de bibi en cette journée annoncée à 34 degrés en vallée.
Chamonix-Mont-Blanc est une ville fantastique de par son "folklore", sa concentration en itinéraires d'escalade, le contraste entre la facilité de certains accès via les remontées mécaniques et l'engagement de ses itinéraires de montagne hors mont Blanc. C'est un point de passage inévitable pour tous les grimpeurs, alpinistes, skieurs, randonneurs, traileurs... Mais pour ma part, un dimanche du mois d'août, je crois que définitivement, c'est niet.