Un client à Zauberberg
Publié le 7 Août 2018
C'est une voie que je voulais faire depuis longtemps. Ce n'est sans doute pas le meilleur moment car je n'ai pas grimpé depuis un mois, je n'ai pas énormément grimpé cette année à part le petit boom en juin et en plus, c'est mon niveau max quand je suis bien entraîné.
Mais bon, je me laisse quand même tenter :
- Tibo, jeune cocheur, est en pleine forme et a envie d'y aller.
- La voie est majeure d'après tous les commentaires
- Gramusset un matin de canicule c'est parfait pour ne pas souffrir des températures
- Si j'attends d'être en forme, ce ne sera peut-être pas le bon moment pour venir
- Et puis, je ne suis pas du tout obstiné par la coche de toutes les longueurs, surtout avec mon niveau.
Bref ; en gros, c'est l'occasion d'y aller et, une fois n'est pas coutume, je ferai le client derrière la jeunesse ardente bien que je n'aime pas du tout grimper en second.
Nous sommes les premiers à 8h30 au pied de la voie. Quelques mots par longueur :
- L1 : 7a. Si vous n'êtes pas réveillé, ça ne va pas durer.
- L2 : 7a. Ouch le mur final sous le relais !
- L3 : 6c+. Guère moins dure que les précédentes. Bien soutenue.
- L4 : 6c. Il faut louvoyer pour rester dans la cotation.
- L5 : 7a. Ne paie pas de mine mais le final est redoutable en dalle.
Descente en quatre rappels (on pourrait en faire trois mais à vouloir gagner cinq minutes, on en perd parfois beaucoup plus à décoincer un rappel). Nous confirmons le caractère majeur de la voie, l'équipement exigeant mais jamais dangereux et la beauté du rocher partout excellent bien que je ne sois pas plus fan que cela de ce genre de gestuelle sur du rocher gris, sans doute aussi parce que je suis plus à l'aise sur des réglettes.
Merci Tibo de m'avoir mis la corde ! (et merci pour les images de ma pomme)