Des montagnes et des hommes
Publié le 2 Septembre 2019
Des rivières et des hommes ; des villes et des hommes etc.
Plus de sept milliards d'être humains. Soixante-dix millions de Français. Plus d'un million d'isérois. etc
Le vivre ensemble est au coeur de tous les programmes et y'a du boulot. On peine à prendre exemple sur les pays du nord et pour en avoir visité quelques uns, le Danemark me semble le modèle à suivre sur de nombreux points. Comme évoqué dans le précédent billet, "des loups et des hommes", je suis toujours en recherche de solutions, d'idées, de fonctionnements... pour que l'homme trouve sa meilleure place sur la planète. L'actualité, l'histoire finalement, est indispensable pour nous amener à réfléchir sur ce qui fonctionne et ce qu'il vaut mieux éviter.
- La semaine dernière, j'ai partagé deux images sur les réseaux sociaux suite à une petite virée de quarante kilomètres à vélo avec les filles, depuis notre domicile. Un aller-retour à Grenoble en essayant de découvrir de nouveaux axes cyclables sécurisés. Nous sommes "tombés" sur les nouvelles voies cyclables "Chrono vélo" mises en place à Meylan et sur le boulevard Agutte Sembat. Si ces voies prêtent à discussion sur certaines portions où elles incitent à rouler vite tout en traversant de nombreux passages piétons, il est regrettable que ma publication ait reçu autant de critiques. Elle ne visait qu'à évoquer des améliorations en cours même si Grenoble reste encore très loin d'Amsterdam ou Cophenague qui doivent absolument être nos modèles en la matière. Et ces axes séparés des chaussées pour véhicules motorisées et des aménagements piétonniers, tout en étant bien identifiables grâce à leur marquage, sont pour moi indiscutablement une avancée pour favoriser les déplacements à vélo. Qu'il reste des tas d'autres problèmes à Grenoble - insécurité, vols de vélos, section de pistes cyclables en piteux état, bandes cyclables dangereuses - est un faudrait et il faut évidemment les corriger au plus vite. Mais systématiquement critiquer tout ce qui se fait de bien en montrant ce qui ne va pas en parallèle est pour moi la meilleure des choses pour mettre un frein à ces avancées positives. Il faut savoir ce que l'on veut. A mon sens, le temps des véhicules dans les villes petites et moyennes doit être révolu, d'autant plus quand elles sont parfaitement plates comme Grenoble et avec l'avènement du vélo à assistance électrique. Bravo à Grenoble et son agglo pour ce travail. Mais il faut continuer et ne rien lâcher.
- De la plaine à la montagne. A l'opposé de Grenoble, presque quatre-mille huit-cents mètres plus haut, le mont Blanc a lui aussi son lot de mots, de maux. Par monts et par maux pourrais-je dire !!! Après les tentatives d'imposer une liste de matériel aussi incomplète que ridicule (voir en 2017, lettre à JM Peillex), le premier élu de la commune de Saint-Gervais a réussi à imposer une restriction d'accès avec délivrance d'une attestation de réservation en refuge (ou d'une feuille "d'autonomie" pour les prétendants à la journée) aux ascensionnistes du toit des Alpes. A l'opposé de la plaine où le besoin de protection des personnes doit être maximum, la montagne doit, à mon sens, rester un espace de liberté et d'autonomie, la protection devant se faire par la formation et l'information et non par les aménagements. Mais les événements donnent parfois raison aux administrés quand on voit une des dernières anecdotes relatant un anglais monté au sommet avec un rameur de vingt-six kilos (!) et l'abandonnant au retour à Vallot pour cause de grosse fatigue. Bien sûr, l'occasion n'a pas été manquée par M. Peillex pour faire le buzz et peut-être que l'intéressé a déjà programmé une remontée là-haut pour récupérer son outil et mettre fin à la polémique. Il n'en demeure pas moins qu'on peut s'interroger sur la place de ces animations sur nos montagnes. Un concert de Zaz, un rameur, un VTT. Bientôt une descente en overboard ? Si la montagne doit rester plurielle et les activités en perpétuelle évolution, elle doit aussi garder sa place de sanctuaire de nature et notre intrusion en son sein en tenir compte en limitant les nuisances visuelles, sonores et j'en passe. A nous d'y réfléchir avant de partir.
Bonne rentrée à toutes et à tous.
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