Traversée des lacs de la Pra
Publié le 10 Juillet 2012
Ce sera finalement deux jours. La météo du mardi soir et du mercredi matin n'étant pas folichone, on laisse tomber la montée matinale sur les crêtes de la Grande Lauzière pour descendre directement sur la plaine de la Pra.
Malgré un dénivelé essentiellement négatif (1200 m), la journée s'annonce longue pour Stella car il y a de la distance. Nous prendrons le temps avec de nombreuses pauses.
Au programme : une grande randonnée au fil de l'eau comme seule Belledonne sait le proposer. On commence par le lac Claret après une première descente au milieu des marmottes qui sifflent.
Sans parler des petites flaques qui jalonnent le parcours ; ici en allant vers le lac Longet.
Le voici ; il porte bien son nom avec sa forme toute en longueur. Le ciel, mi-figue mi-raisin devient à nouveau menaçant mais c'est sans inquiétude car à l'ouest, c'est tout bleu.
Une petite ondée nous cueille au niveau du lac Longet ; puis nous bifurquons à droite en direction du lac Bernard.
L'endroit est tout simplement magnifique avec ses rochers et ses petits pins suspendus. On se croirait dans le Mercantour.
On y fera la pause pique-nique sans oublier d'aller admirer ses nombreux poissons.
Puis une petite sente nous amène à une grande flaque où nous prendrons le temps de jouer dans et avec l'eau.
Autres jeux un peu plus en aval sur le torrent avec une course de bateaux.
Il est 13h30. On va poursuivre la route car c'est encore long avec la descente ultra casse-pattes vers le replat de l'Oursière. Pour les petits, il s'avère que le plus pénible n'est pas la montée mais les descentes avec des marches. Les adultes passent debout mais les petits sont soit en mode assis soit en désescalade.
Durant cette descente caillouteuse en plein soleil, un chamois nous fait le plaisir de nous attendre et de se laisser observer à quelques mètres. Le tout petit zoom du s95 permet même de le photographier. c'est dire si l'animal est près. On restera un quart d'heure à ses côtés avant de le voir grimper dans du terrain... chamois.
Pour se protéger du soleil, il y a le chapeau mais aussi le parasol naturel : la pétasite.
On perde l'altitude, la végétation devient plus abondante, plus haute.
Parfois un peu trop haute !
Cette fois, on a rejoint le couvert forestier. 15h30. C'est la pause goûter à la cascade de l'Oursière.
La fin de la randonnée se déroule dans la pessière de Belledonne.
Pause ravito au parking de la Gafe. Il ne reste qu'un gros kilomètre de plat jusqu'aux Seiglières.
Où une dernière occupation nous permettra de finir la journée en beauté : la cueillette de quelques chanterelles qui feront un bon petit mets pour la famille le soir.