escalade-alpi

Publié le 25 Juin 2018

Pour cette escalade d'après le boulot, mon affectation pour quelques jours au Sappey-en-Chartreuse indique Chamechaude comme lieu tout désigné. Le beau temps revenu est une incitation à aller parcourir "la conquête de l'ouest", voie un peu "trad" ouverte récemment par Philippe Gay et Stephane Vallon.

Avec dans la tête la ritournelle lancée en ouverture des concerts de Metallica ("Il était une fois dans l'ouest" pour celles et ceux qui ne suivent pas), nos jambes nous guident vers le premier pilier dans une fraîcheur bien agréablement entretenue par le vent de nord. Le topo donne 4h (dix longueurs, trois rappels intermédiaires, une redescente à pied de cinquante mètres de dénivelé). Il est 18h lorsque je clippe le premier point. Il ne va donc pas falloir trainer si on ne veut pas finir de nuit. M'attendant à des difficultés plus soutenues (qui ne seront rencontrées que dans la première longueur), nous grimpons à un bon rythme et les manips' de corde s'enchaînent comme l'éclair. 2h30 après être partis, nous sommes au sommet de la voie. Sans nous presser, nous gagnons le sommet de Chamechaude et le coucher de soleil, prévu autour de L8/9, nous accueille à notre retour à la cabane des Bachassons. La frontale restera dans le sac.

Et la bonne surprise : la voie est vraiment intéressante. Outre les vues et l'itinéraire fort sympathique, l'escalade en elle-même m'a surpris en bien. Connaissant un peu le caillou des lieux, je m'attendais à nettement plus bouseux et je recommande vivement cette escalade.

Quelques mots sur cette voie.

- Elle comporte dix longueurs + trois rappels + un redescente à pieds

- Les cotations du topo sont généreuses pour certaines longueurs. Je dirais : 5c (soutenu, la longueur la plus exigeante) ; 4c ; 4b (et non 5b) ; 5c ; 5c (et non 6a) ; 4b ; 2 (et non 4a) ; 6a (et non 6a+) ; 5b (très court) ; 6b (court mais vraiment teigneux). 5c obligatoire. Mis à part L1 (et L5), l'ensemble n'est pas du tout soutenu.

- Les longueurs de corde sont généralement inférieures d'au moins cinq mètres (voire jusqu'à dix) aux longueurs annoncées. Prendre une simple de 50 m et faire le premier rappel en 2x20 (intermédiaire sur un arbre).

- Conseils manip' : rappel 1 (40 m) : mouliner le premier jusqu'en-bas puis le second fait 2 rappels de 20 m. rappel 2 : ne pas se décorder mais préparer un noeud Dufour, mouliner le premier sur demi-cab dès son arrivée au relais puis le second descend en rappel sur un brin sans se décorder.

- Matos. Petite déception car finalement, c'est bien équipé dès que ça grimpe et les secondes parties de longueurs, non équipées, sont souvent très faciles (3) et personnellement, je n'y ai pas placé de point. Au final, j'ai mis deux friends en L1, trois en L5 et basta. Avec cinq Camalot (de 0,4 à 2 inclus) et deux sangles, on fait la voie et finalement, on ne pose pas tant de matériel. Aussi, peut-être aurait-il été plus intéressant que la voie soit complètement équipée ? Les ouvreurs annoncent une cinquantaine de points en tout relais inclus. Avec dix points de plus, l'affaire était entendue. Mais perso, je me suis régalé et fait plaisir à placer des Camalot dans les belles fissures de L5. A noter (déjà) deux friends coincés par les prédécesseurs (L1 et L5 dont un beau BD ultralight :O)

Timing : nous avons mis 2h30 mais l'horaire normal doit tourner autour des 4h. Approche 45'. +15' pour le sommet de Chamechaude. Descente depuis le sommet : 45'. Compter (donc) 6h voiture-voiture (petite) pause comprise.

Merci aux ouvreurs !

Approche au niveau de la Folatière

Approche au niveau de la Folatière

L5, la plus belle (mais les plus beaux passages sont plus bas)

L5, la plus belle (mais les plus beaux passages sont plus bas)

L7, facile

L7, facile

R7 dans une belle faille

R7 dans une belle faille

L9 au-dessus du canyon

L9 au-dessus du canyon

Ambiance au sommet
Ambiance au sommet

Ambiance au sommet

Très belle soirée
Très belle soirée
Très belle soirée

Très belle soirée

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 24 Juin 2018

Update. Aurais-je écrit un peu vite ? A vrai dire je n'en ai aucune idée et je n'ai aucune légitimité pour conclure sur cette affaire, et encore moins donner des leçons. Ayant l'habitude de faire confiance aux gens, j'ai naturellement relayé ce que m'avait confié Philippe Mussato. Mais du coup, je me devais aussi de faire une mise au point après que Luc Devantay, ouvreur de la voie "incriminée" avec Guy Abert, m'a contacté. Luc affirme que lorsqu'il avait équipé la longueur en 8a, il n'y avait aucun goujon en place ce qui contredit la version de Phlippe. Voilà donc qui relance le débat, chacun avançant étant passé avant l'autre. Sur les  deux topos originaux, on trouve la date d'ouverture de 2014 sans plus de précision. Nous ne saurons donc pas et ce n'est pas bien grave pour nous, "consommateurs" de voies. Mais cela m'apprendra peut-être à l'avenir à rester en marge de ce genre de débat et de grimper, tout simplement, sans forcément faire trop de commentaires. Et pour la petite histoire, laissons les protagonistes s'expliquer entre eux, en espérant qu'ils trouveront un terrain d'entente. En attendant, quelle que soit la voie que vous irez faire dans le coin, vous y trouverez de très beaux passages. N'est-ce pas là l'essentiel ?

Jeudi 21 juin. Je commence à réfléchir sur le projet grande voie du dimanche quand je reçois un texto de Cat' : "recherche partenaire grimpe pour ce week-end". Et nous avons le même objectif. Grimper, de préférence en grande voie, un peu en montagne mais pas trop car, de mon côté, le mariage de Leïla et JC me verra me coucher à une heure un peu avancée. Il y a quelques années, j'avais fait une voie magnifique dans le Dévoluy dont le cahier des charges correspond à celui du jour (i.e. "à la recherche d'une dent perdue", le Piéroux). Juste à sa droite, Guy Abert vient d'ouvrir une voie qui pourrait être similaire. Il y a bien trois longueurs en 7a/7b mais l'obligatoire n'est pas élevé donc nous irons voir.

Dimanche. 9h. La voiture roule sur le bitume désert du Trièves. Cat' me parle de la voie :
- Tu as vu sur c2c ?
- Quoi ?
- Y a Mussato qui dit que le dernier 7b passe dans une de ses voies qu'il avait ouverte avant et que cela ne serait pas gênant s'il n'avait pas rajouté pléthore de points.
- Ah ben oui effectivement.
- Et du coup, il a dit qu'il allait venir remettre en état dans l'été...

10h. Parking. Tiens y a Manu. Manu, c'est Manu le breton, Le Folgoc. Un des plus gros cocheurs de grandes voies de la planète. Ah, mais il y a aussi Bruno et Evelyne. Bruno, c'est Bruno Beatrix alias BBX, un fort grimpeur qui a ouvert beaucoup de lignes en Isère en ailleurs (Presles, Gillardes, Chartreuse...). Bref, du beau monde qui vient se régaler sur les belles lignes du Piéroux. En faisant la tournée de serrage des paluches, un quatrième visage se découvre :
- c'est Philippe ? C'est ça ?
- Oui et toi c'est ?
- Lionel, Lionel Tassan
- Ah, ça fait plaisir de mettre un visage sur un nom...


Philippe, c'est Philippe Mussato (voir ci-dessus si vous suivez). Philippe est un des grimpeurs de (très) haut niveau qui s'intéresse à l'ouverture (toujours en bon style, entendez, du bas) de grandes voies de haute difficulté. Fort heureusement, il crée aussi de véritables bijoux plus abordables. Allez faire un tour dans "une seconde la vie" à la dent de Crolles (6c/6c+ ; 6b obl) ou "Princesse de feu" au pic de l'Aigle (6c+ ; 6b+ obl), vous m'en direz des nouvelles.

On comprend très vite que Philippe, accompagné par Manu, est là pour remettre en état la longueur clé.

- Ne t'inquiète pas, si on passe avant vous, je te laisserai une chasse d'eau à l'endroit clé. Le reste n'est pas piégeux, tu verras, m'annonce Philippe en Gentleman.

Au moment de partir, Cat' :
- Lio !!!!!
- Quoi ?
- Mes chaussons !!! Ils sont restés à Grenoble

Je me vois déjà partir pour une randonnée pédestre vers Faraut et Cat' pense alors intérieurement qu'elle va passer la journée au soleil pendant que je grimperai avec les autres mais c'est sans compter sur le petit breton.
- C'est ton jour de chance, j'ai une seconde paire en 37 dans le coffre !
L'histoire peut donc continuer.

Les discussions vont bon train dans la marche d'approche et nous voici au pied du mur. Cat' souhaitant me laisser les longueurs dures sur le papier, c'est à moi que revient l'attaque de la première longueur. Un premier 6b sur un petit pilier, bien soutenu avec des pas fins. On est tout de suite dans le bain. C'est bien équipé ; on ne prend aucun risque. C'est dans L2 que l'on commence à se poser les premières questions. Passons sur la cotation (plutôt 6a que 6b) ; on s'en moque et à l'ouverture (cette voie dite Abert/Devantay du nom des deux ouvreurs n'a été encore que très peu parcourue), il y a souvent des ajustements à faire dans les cotations. En revanche, le rocher est bien douteux. Il ne faut pas tirer sur n'importe quoi. On grimpe un peu sur des oeufs, avec un passage couché végétatif. En second, je m'applique à ne pas faire tomber le moindre caillou sur la cordée BBX en-dessous (on domine très souvent "la dent perdue"). Ca passe par de micro-prises en délaissant certains gros bacs. L'équipement est bizarre : plusieurs fois on trouve deux points à un mètre l'un de l'autre dans du 4/5...

Avec L3, les difficultés commencent. Annoncée 7a, cette longueur présente un mur de dix mètres absolument splendide. Je n'ai pas de rési pour enchaîner, d'autant qu'il faut un peu réfléchir pour deviner les bonnes prises et donc, on perd du temps et les bras fument sur les petites prises. Mais avec un peu de repos, ça passe sans tricherie. Par contre, quelle débauche de points ! Encore un peu et ce serait une via ferrata. Si la difficulté était de chercher une voie dans le 6a/b, peut-être aurait-il fallu passer ailleurs. Je trouve dommage de sur-équiper à ce point, d'autant qu'il n'y a pas de pas de bloc. Avec deux points en moins, ça passerait très bien et ça ferait moins "artificiel". La suite de la longueur est très belle en 6b. Une petite longueur facile de jonction et nous sommes au pied du second mur annoncé 7b.

Comme pressenti, c'est du 6c qui s'enchaîne jusqu'au crux imbitable pour nous, trop dur, trop bloc. On tirera sur deux points. Mais jusque là, c'est très beau. Là encore, on aurait pu virer deux points sans que ce soit dangereux et limitatif. Deux belles longueurs gâchées par la suivante, très péteuse en 6b. Cat' partira en tête avec un bon tiroir qui s'écrasera aux étages inférieurs, heureusement déserts. Nous voici alors au pied du grand mur jaune et la longueur sujette à discussion.

La voie Mussato arrive de la droite et les deux se rejoignent au pied du mur. Et effectivement, Guy Abert a bardé de points la longueur, retirant même me semble-t-il certains goujons de Mussato (pourquoi ?). En contrebas, on voit arriver la cordée de Philippe et Manu (qui au passage, se prend un beau voyage avec une prise éjectable). On est donc devant et certainement les derniers à faire la longueur avec l'équipement actuel.

Que dire ? Je ne suis pas un expert mais, sur les trois-quarts, la voie Abert/Devantay souffre de plusieurs défauts :
- Trop proche de la "dent perdue", comme elle a été ouverte après, elle pourrait tout à fait avoir sa légitimité à condition qu'elle passe sur une ligne bien individualisée.
- le premier pilier (20 m), la longueur en 7a (30 m) et les 15 m de beau 6c dans le premier 7b ne suffisent pas à rattraper un ensemble au rocher douteux
- l'équipement ultra plétorique est discutable dans une ligne destinée quoi qu'il en soit à des grimpeurs déjà un minimum techniques (il faut être dans le 6c pour venir dans ce secteur sous peine de grosse souffrance)

Cependant, il n'y a pas de règles et malgré ces bémols, l'escalade reste intéressante et la voie Abert reste pour moi légitime et le resterait s'il n'y avait pas cette sorte de violation de la voie Mussato. A la limite, la voie aurait pu sortir par la Mussato mais en laissant l'équipement d'origine. Je pense que cela n'aurait point gêné ce dernier. Mais c'est sûr que l'équipement n'aurait pas correspondu à tout le reste et il n'était pas logique pour Abert de finir par un 7c/8a (cinq mètres blocs infâmes succédant à vingt mètres de 7a majeur) avec un engagement différent du reste de sa voie.

Mais dans ce cas, il aurait fallu trouver une autre ligne (ça peut peut-être passer entre la Mussat' et la Dent Perdue d'après BBX) ou accepter que sa voie s'arrête là et annoncer une fin par "dent perdue" par exemple. Au lieu de cela, je découvre en grimpant cette longueur majeure, l'ampleur du massacre. Des tiges enfoncées parfois mais surtout des goujons rajoutés. Combien ? Je n'en sais rien. Mais sur vingt-cinq/trente mètres, il y a dix-neuf points à clipper. Et franchement, toute la première partie en 7a n'est que rési. Avec deux fois moins de points, je serais passé car, comme me l'avait annoncé Philippe à juste titre, ce n'est pas piégeux. Les prises crochètent, la grimpe est magnifique. C'est majeur. Je comprends le désarroi de l'ouvreur de la ligne. Derrière, Cat' commence à souffrir d'autant qu'elle porte le sac. Même s'il n'est pas très lourd, c'est vite handicapant dès que ça déverse. Mais elle se bat bien et avec quelques repos, elle aussi réalise tous les mouvements de la section en 7a.

Un dernier passage retors malgré les points rajoutés par Abert (6b+ bloc sans pied) suivi d'un 6a pourri pour finir et nous voici au sommet où un rappel de 25 m précède trente minutes de marche pour nous ramener au parking. Pendant ce temps, Manu et Philippe ôtent quinze (!!) goujons pour remettre les deux dernières longueurs de la voie baptisée "Obiou dégradable" à l'origine, dans son état originel.

En résumé, la voie Abert, bien que loin d'être dénuée d'intérêt avec même quelques très beaux passages, donne  toutefois l'impression d'être un peu une voie " à tout prix". Elle aurait eu sa légitimité avec une sortie différente et un meilleur nettoyage.

Pour la petite histoire, la voie de Philippe Mussato a été rebaptisée "le regard Claire"... Claire était une grimpeuse que (presque) tous les Grenoblois (et +) connaisaient. Sa gentillesse, son écoute étaient inégalables. La montagne a tristement décidé qu'elle devait stopper ses ascensions lors de cette tragique randonnée à skis de cet hiver 2018. Merci Philippe pour ce clin d'oeil.

En attendant d'éventuels rebondissements dans cette affaire de goujons, les grimpeurs de niveau 6c trouveront leur bonheur dans la voie de gauche qui reste un must (à la recherche de la dent perdue).

Cat' sort de L3

Cat' sort de L3

Cat' en termine avec L5

Cat' en termine avec L5

Vue sur la fameuse longueur sujette à discussion. Le photographe vaché sur un point dans le crux en... 8a.

Vue sur la fameuse longueur sujette à discussion. Le photographe vaché sur un point dans le crux en... 8a.

Sortie de la longueur : il faut se remettre à serrer les prises

Sortie de la longueur : il faut se remettre à serrer les prises

Avant dernier relais après un pas bien dur un peu obligatoire

Avant dernier relais après un pas bien dur un peu obligatoire

Evelyne assurée dans Bruno dans la fin de "dent perdue"

Evelyne assurée dans Bruno dans la fin de "dent perdue"

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #humeur

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Publié le 18 Juin 2018

Au Désert de l’Ecureuil (II)

Nouvelle soirée sur ce petit site fort agréable. Tant que le flux de nord perdurera, les nuages resteront accrochés sur les Prealpes du nord alors, il nous faut rester sur les sites de fond de vallée. Une soirée qui confirme la qualité des voies ici. De quoi se faire vraiment mal au bras avec une majorité de voies en 6c/6c+ déversant. Bien sûr cela a été possible à grand renfort de sika mais le résultat est vraiment là. Nous avons fait avec Candice :

- le con, le nul, et le mutant. 6c. Je suis toujours le deuxième ☺️ mais je progresse. Cette fois ça s’enchaîne.

- et dieu créa le sika. 6c+

- descendeur pour l’escabeau 6c+

- la guerre des goujons, 6c

- les équipeurs se cachent pour ouvrir, 6b, sans doute une des moins belles du secteur.

Un petit mot sur la polémique c2c/ECI. Sur le site CampToCamp la première moitié des voies est décrite avec les noms. Or les noms ne sont pas marqués au pied des voies. Ils ne sont que dans Ze Topo et sur le topo Roc Info. Nous sommes donc bien dans le "reco-pillage" d’informations ici. Et pour ceux qui n’auraient pas de topo, pas de panique. Avec un niveau 6b on peut se sortir de toutes les voies sans être contraint d’abandonner du matos et c’est bien aussi de grimper sans connaître la cotation à l’avance.

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Rédigé par lta38

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Publié le 14 Juin 2018

Le con, le nul ou le mutant ?

Pour les grimpeurs évoluant dans le 6b/7a, le Désert de l’Ecureuil est en train de devenir un site majeur de l’escalade grenobloise. Avec sa cinquantaine de voies de vingt à quarante mètres de haut, du 5 au 8a (mais très centré 6b-7a), le travail remarquable de l'équipeur fou (Hervé Rondeau) et des lignes vraiment interessantes à grimper malgré un renfort de sika, le site est un des plus proches de Grenoble avec une marche d’approche d’environ une minute ! Il est logique qu’il devienne le site d’escalade du soir après le boulot. N'abusons pas de magnésie afin que la patine n'apparaisse pas trop vite !

Ce soir justement, nous avons fait avec Candice :

- Vol au-dessus d’un nid de cocus 6a+

- La grande bidouille 6b

- Les tontons grimpeurs 6b+

- Il faut sauver le forçat Hervé 6c

- Le con, le nul et le mutant 6c

En grimpant cette dernière ligne, je me suis demandé lequel des trois j'étais. Le mutant, sûrement pas !

Le con, le nul ou le mutant ?

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Rédigé par lta38

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Publié le 22 Mai 2018

Rédigé par lta38

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