escalade-alpi

Publié le 18 Juin 2018

Au Désert de l’Ecureuil (II)

Nouvelle soirée sur ce petit site fort agréable. Tant que le flux de nord perdurera, les nuages resteront accrochés sur les Prealpes du nord alors, il nous faut rester sur les sites de fond de vallée. Une soirée qui confirme la qualité des voies ici. De quoi se faire vraiment mal au bras avec une majorité de voies en 6c/6c+ déversant. Bien sûr cela a été possible à grand renfort de sika mais le résultat est vraiment là. Nous avons fait avec Candice :

- le con, le nul, et le mutant. 6c. Je suis toujours le deuxième ☺️ mais je progresse. Cette fois ça s’enchaîne.

- et dieu créa le sika. 6c+

- descendeur pour l’escabeau 6c+

- la guerre des goujons, 6c

- les équipeurs se cachent pour ouvrir, 6b, sans doute une des moins belles du secteur.

Un petit mot sur la polémique c2c/ECI. Sur le site CampToCamp la première moitié des voies est décrite avec les noms. Or les noms ne sont pas marqués au pied des voies. Ils ne sont que dans Ze Topo et sur le topo Roc Info. Nous sommes donc bien dans le "reco-pillage" d’informations ici. Et pour ceux qui n’auraient pas de topo, pas de panique. Avec un niveau 6b on peut se sortir de toutes les voies sans être contraint d’abandonner du matos et c’est bien aussi de grimper sans connaître la cotation à l’avance.

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Rédigé par lta38

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Publié le 14 Juin 2018

Le con, le nul ou le mutant ?

Pour les grimpeurs évoluant dans le 6b/7a, le Désert de l’Ecureuil est en train de devenir un site majeur de l’escalade grenobloise. Avec sa cinquantaine de voies de vingt à quarante mètres de haut, du 5 au 8a (mais très centré 6b-7a), le travail remarquable de l'équipeur fou (Hervé Rondeau) et des lignes vraiment interessantes à grimper malgré un renfort de sika, le site est un des plus proches de Grenoble avec une marche d’approche d’environ une minute ! Il est logique qu’il devienne le site d’escalade du soir après le boulot. N'abusons pas de magnésie afin que la patine n'apparaisse pas trop vite !

Ce soir justement, nous avons fait avec Candice :

- Vol au-dessus d’un nid de cocus 6a+

- La grande bidouille 6b

- Les tontons grimpeurs 6b+

- Il faut sauver le forçat Hervé 6c

- Le con, le nul et le mutant 6c

En grimpant cette dernière ligne, je me suis demandé lequel des trois j'étais. Le mutant, sûrement pas !

Le con, le nul ou le mutant ?

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Rédigé par lta38

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Publié le 22 Mai 2018

Rédigé par lta38

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Publié le 19 Mai 2018

Ce doit faire la quatrième fois que je fais référence à ces dalles sur ce blog. En 2011, j'y avais emmené Benoît pour ses sept ans. Puis en 2013 nous y étions tous les 4 (Emie n'avait que quatre ans). Enfin en 2014, c'était avec Stella et sa copine Emilie. Et depuis, plus rien. Les filles connaissent presque par coeur ce secteur du Charmant Som où elles ont déjà moult souvenirs : ces dalles donc mais aussi des montées (et descentes) à skis, du temps à gambader au milieu des jonquilles et des crocus au mois de mai, un bivouac, l'observation des chamois et des mouflons, une rencontre avec la chevêchette, une ascension depuis le bas de la montagne (Les  Revols)... et je dois en oublier.

Même si j'y reviens désormais moins souvent, on y fait bien un passage chaque année, principalement à l'automne ou au printemps.

Nous voilà donc partis aujourd'hui pour essayer de (re)faire ces dalles en espérant passer avant les nuages qui sont bien taquins en ce moment.

Après un départ à 9h15 de la maison, nous sommes à l'attaque une heure plus tard juste après une cordée de trois qui n'a pas l'air très rapide. Nous nous retrouvons rapidement devant eux et j'exhorte les filles à être très vigilantes car de nombreuses pierres de l'hiver sont posées en équilibre sur la partie basse des dalles (avant le premier ressaut) et je les interdis d'en faire tomber une seule. La consigne sera respectée ! Aprè!s ce départ un peu mouillé et délicat avec les pierres, une fois le ressaut passé, ça "court" jusqu'en-haut. A 11h45, nous sommes affalés dans l'herbe juste sous le sommet pour le casse-croûte.

Sommet puis descente au milieu des jonquilles. Quelques bancs de brouillard mais rien de méchant. On sera de retour sous un soleil presque trop chaud.

Ces dalles sont un excellent exercice d'initiation et en plus, c'est fort beau !​​​​​​​

Après le premier ressaut

Après le premier ressaut

Relais confort pour le petit biscuit

Relais confort pour le petit biscuit

Dalles, partie supérieure

Dalles, partie supérieure

Petite pub (mais toujours dans l'esprit "je ne parle que de ce que j'aime sans tromperie"), les Adidas Terrex Solo. Un intermédiaire entre la basket souple et la Scope vraiment rigide, parfaite pour le rocher à réglettes mais moins confortable pour la marche. Cette Solo est vraiment un excellent compromis : très légère, souple mais pas trop, semelle avec gomme C4. Parfait pour ce genre d'exercice.

Petite pub (mais toujours dans l'esprit "je ne parle que de ce que j'aime sans tromperie"), les Adidas Terrex Solo. Un intermédiaire entre la basket souple et la Scope vraiment rigide, parfaite pour le rocher à réglettes mais moins confortable pour la marche. Cette Solo est vraiment un excellent compromis : très légère, souple mais pas trop, semelle avec gomme C4. Parfait pour ce genre d'exercice.

Une prairie encore bien jaune pour sortir au sommet

Une prairie encore bien jaune pour sortir au sommet

Arrivée au sommet au milieu des oreilles d'ours

Arrivée au sommet au milieu des oreilles d'ours

Corniche de neige versant nord

Corniche de neige versant nord

Une autre prairie jaune mais cette fois, pour d'autres raisons. Un beau décor pour finir.

Une autre prairie jaune mais cette fois, pour d'autres raisons. Un beau décor pour finir.

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Rédigé par lta38

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Publié le 8 Mai 2018

Enfin, un peu de rocher. J'ai très peu grimpé cet hiver. Une quinzaine de sorties en salle durant les trois mois d'hiver et pis c'est tout, juste histoire de garder le contact avec les ami(e)s et avec les mouvements. Autant dire que je repars de zéro, hormis l'expérience acquise bien heureusement ce qui est déjà garant d'un minimum.

Petit tour au rocher de l'Homme avec Candice, où j'ai déjà quasi tout fait. Juste pour retrouver les sensations de la grimpe sur le rocher, les réflexes des relais...

Enième passage dans No Raffaran ; plutôt que de faire une seconde fois une voie déjà faite, je préfère refaire la plus belle du premier secteur une cinquième (?) fois. Bon, comme c'était mouillé à cause des orages de la veille et qu'on a loupé la bifurcation possible dans "Col Mao" pour l'homogénéité, on termine dans "Péchiney". C'est quand même moins joli. Le passage commence à se faire sentir. La longueur en rocher couleur rouille commence à être glissante. 

A partir de L3 de Raffaran, ondoie pouvoir sortir par trois longueurs de 50 m en empruntant Péchiney, portant l'ensemble à seulement six longueurs.

Très belle ambiance printanière dans le secteur.

Plateau de l'Arselle

Plateau de l'Arselle

Accès encore enneigé

Accès encore enneigé

L2, du vert, la Romanche, le tout sous l'oeil du Taillefer

L2, du vert, la Romanche, le tout sous l'oeil du Taillefer

Un beau mur en L3

Un beau mur en L3

Contrastes colorés

Contrastes colorés

Dans les longueurs du haut de Péchiney

Dans les longueurs du haut de Péchiney

Sommet avant l'orage

Sommet avant l'orage

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Rédigé par lta38

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