Les filles au point culminant

Publié le 14 Septembre 2019

Les filles commencent à avoir un petit "bagage alpin". Je leur propose de fouler le point culminant du randonneur en Belledonne : le rocher Blanc. Je sais qu'il faudra un peu de temps pour venir à bout de cette course mais elles en ont parfaitement les moyens et avec l'habitude, on devrait être rentré suffisamment tôt pour qu'elles profitent autrement de leur journée.

Val étant en week-end entre copines, on monte dormir à Rieu Claret dès le vendredi soir. L'idée, c'est de profiter de la douceur en montagne et de profiter aussi des filles. En aller-retour de la maison à la journée, ce serait une journée speed alors que là...

Ca commence donc par un beau bivouac.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

Le départ a lieu vers 8h15 après avoir été bloqués par un camion venu récupérer les moutons qui quittent l'alpage. Rapidement nous sommes au soleil avec un décor qui sent bon l'automne. La sente grimpe au milieu des myrtilles en feu et rejoins le pied du rocher Pilliozan et ses couloirs.

Les filles au point culminant
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Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

Une petite respiration vers 2200 m et même une légère redescente et nous voici au pied du passage le plus pénible : quatre-cents mètres de dénivelé hors sentier dans de raides pentes herbeuses. Une pause sera réclamée à son issue et une partie du repas salé du midi englouti.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

A partir de là, nous évoluons dans un monde de plus en plus minéral, tantôt dans des éboulis assez commodes, tantôt sur des dalles ludiques où il faut jouer de l'adhérence. Ce petit jeu nous mène à un dernier replat avec le sommet qui accueille le lac de l'Amiante, le plus haut du massif à 2700 m d'altitude. Nous y sommes accueillis par sept lagopèdes : superbe !

Les filles au point culminant
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Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

La dernière section est exigeante, surtout pour Emie et ses à peine plus d'un mètre trente. Evoluer au milieu de blocs n'est jamais simple et beaucoup plus pénible que sur un bon sentier. Quand on voit que sur les sentiers de Belledonne, le temps est augmenté de 25% par rapport aux sentiers "boulevards" du TMB (Echappée Belle vs UTMB) chez les meilleurs, on peut sans souci rajouter encore autant de pénibilité lorsque l'on sort véritablement des sentiers. Ainsi, si cette ascension ne demande "que" 1200 m de dénivelé au total, les 700 hors sentier "valent" sans aucun doute le double et cette course est au moins aussi exigeante qu'une croix de Belledonne depuis Freydières et ses 1550 m. C'est ainsi qu'avec l'altitude combinée, il nous faudra un peu plus de la demie-heure escomptée pour avaler les 230 derniers mètres de dénivelé.

Les filles au point culminant
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Les filles au point culminant

Accueillis par les vautours qui viennent frôler le sommet, nous foulons le sommet du rocher Blanc où nous resterons une bonne heure pratiquement seuls. Au loin, le Grand Pic de Belledonne, véritable culmen du massif mais qui n'est plus du domaine de la randonnée. ou en tous, une porte d'entrée de l'alpinisme.

Les filles au point culminant

Un retour en début d'après-midi laissera aux filles le loisir de profiter du soleil autrement car il était programmé de passer une seconde nuit dans le secteur avant de rentrer le dimanche à la mi-journée pour bosser un peu.

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #Belledonne

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