Publié le 28 Avril 2012
Week-end dans le sud du Vercors pour les 35 ans de Julie et on réussit on s'éclipser une matinée avec Joël pour une virée à Presles. Quelques minutes de voiture puis de marche et nous voici à pied d'œuvre. Le cahier des charges est précis : être rentré en début d'aprem donc ne pas s'engager dans du trop difficile, d'autant que Joël n'a pas grimpé depuis plusieurs mois. Je lui vends les huit longueurs de Topomaniak, centrées sur le 6a. Comme j'avais déjà fait la première partie dans une combinaison Topomaniak-Chrysanthèmes-Piri avec Philippe, je propose de commencer par les trois premières longueurs des Chrysanthèmes que je n'ai jamais faites. Ca permet de s'échauffer tranquillement (5b ; 5b ; 6a) et de visiter cette voie historique ouverte par la cordée Nominé / Hamon.
Au-dessus de la vire, on rejoint Topomaniak. D'abord par la longueur en 7a+ puis 6a+ dont le premier passage se passe en tire-clou. Ensuite, c'est magnifique dans de superbes dalles grises. Suivent deux longueurs en 6a, toutes les deux aussi belles. Je suis vraiment surpris : cette escalade est tout simplement splendide, c'est à faire absolument sur cette falaise de Presles. Et je ne trouve pas qu'elle soit particulièrement patinée. Même dans le début des Crysanthèmes on sent bien qu'il y a eu du passage mais rien de bien gênant. Six longueurs déjà et on arrive sous le crux : le toit rouge qu'il va falloir franchir grâce à un astucieux louvoiement qui s'enchaîne très bien en 6b/6b+.
Un beau final plein gaz et un ensemble magnifique. Une dernière longueur en 5c et on est sorti sur le plateau sans avoir subit les inconvénients du vent de sud qui souffle en tempête depuis deux jours. On a atteint les 32°C à Grenoble la veille. Un chiffre sans doute historique.