De retour dans les Alpes, petit tour du soir pour se dégourdir les jambes du côté de Belledonne.

Ca se passe du côté de Prabert avec une boucle dans le secteur du pré de l'Arc donnant des couleurs et des lumières différentes lors des trois passages dans cette grandes clairière verte de Belledonne.

Avec pour motif principal la barrière ouest du Ferrouillet dans laquelle se déroule (au moins) deux itinéraires d'escalade en terrain d'aventure au rocher fort délicat.

Dernier regard : après le jaune ça tourne au orange. Petit coup d'oeil de l'autre côté : de jolis jeux d'ombre sur la Chartreuse et, ci-dessous, le Vercors.

Avec les enfants, rouler 1000 km d'une traite n'est pas sans contraintes ; aussi, nous préférons de loin scinder en deux. Nous avions le matériel de camping et avions décidé de choisir au dernier moment. En milieu d'après-midi, nous passons à proximité de Tours et en quelques minutes avec le smarphone, l'étape est choisie : nous irons visiter le château de Chenonceau avec étape au tout proche (1km) camping de l'Ecluse situé sur la commune de Chisseaux. Une adresse par ailleurs fort recommandée : très bon accueil, cadre très agréable le long du Cher et restauration sur place.

Quelques remarques pour la visite d'un des plus beaux châteaux de la Loire. Il y a du monde ; aussi si vous préférez un moment un peu plus intimiste, choisir plutôt la fin de journée. Le château se visite en été jusqu'à 20h et le parc jusqu'à 20h30. Nous sommes arrivés à 18h00 et après une première heure assez fréquentée, nous avons fini à la fermeture quasi seuls.

Le tarif est de 11 euro par adulte, gratuit pour les enfants de moins de 7 ans. Nous avons trouvé ça très correct.

Pour quelqu'un comme moi qui n'est pas plus que ça emballé par la visite de monuments historiques, cela reste fort intéressant et puis la balade dans les jardins est un véritable plaisir. Les enfants adoreront cette partie-là.

Attention, il n'y a pas de restauration le soir dans l'enceinte et à l'entrée du parc. En revanche, ça fonctionne le midi et l'après-midi. Le pique-nique est interdit dans le parc fort heureusement.

J'ai été très charmé par le passage dans la ferme du XVIè siècle. Vraiment un très très beau lieu, surtout seuls à 20h.

Compter au moins deux heures pour l'ensemble sans trop entrer dans les détails ; trois heures semblent plus confortables.

Le lendemain matin, avant le retour sur Grenoble, petite balade le long du Cher.

Et sa faune locale : cygnes, aigrettes, martin-pêcheur...

C'est ainsi que l'on boucle deux petites semaines au nord-ouest de notre domicile isérois et que l'on va retrouver nos montagnes.

C'est (déjà) l'heure du retour. Nous y reviendrons, c'est sûr. Un dépaysement assuré, une coupure radicale avec la montagne, la vraie mer avec ses caprices météo, ses marées... et puis l'occasion de fuir le cilmat grenoblois en été et sa douloureuse canicule. Cela se termine par un lever de soleil sur les plages de Loctudy et une dernière image à Hennebont à côté de Lorient, étape méridienne avant de rouler vers le sud-est.

C'est la tempête ce matin : fort vent de nord-ouest et ciel gris avec éclaircies. Une ambiance que l'on a tous adoré même si il était impossible de sortir le reflex à la pointe de la Torche tellement ça soufflait et envoyait du sable et des embruns. Nous avons rayonné entre Lesconil et ses rochers, la Torche donc, Guilvinec et Loctudy. Pas mal de retard sur ce blog alors voici simplement des images du jour sans commentaire ; de toutes façons si on est de passage dans le coin, tout ce secteur est à visiter sans modération. Nul besoin d'en faire une promotion détaillée.

Ce petit fleuve bien sympathique et qui subit aussi les effets de la marée bien en amont de son embouchure entre Bénodet et Sainte-Marine-Combrit mérite une visite et plusieurs combinaisons sont possibles.

Pour notre part, nous nous sommes garés au niveau du pont et avons suivi le sentier forestier au plus près du fleuve en direction du nord.

Le sentier suit les berges et passe en bordure de chaque anse si bien que la vue reste régulièrement dégagée.

Je ne sais pas pourquoi mais bien avant de voir cette russule verdoyante je me disais que ces bois devaient être très propices aux champignons.

La balade (deux bonnes heures avec les enfants) s'est terminée à Sainte-Marine-Combrit. Il ne restait qu'une grosse vingtaine de minutes Cat et à moi pour faire le trajet en sens inverse (mais par un itinéraire beaucoup plus direct) en courant afin de récupérer les voitures. Une belle façon de visiter l'Odet.