Publié le 31 Janvier 2014
Qui aurait cru que ce surnom ridicule inventé en 2001 par feu le BLMS et pour des raisons infondées devienne un jour d'actualité ? En tous cas, à partir du moment où l'on appelle "dentiste" celui qui gravit (et descend) la dent (de Crolles). En même temps, on bosse à cinq minutes du parking, il fait grand beau, le week-end s'annonce bien mauvais. On serait un peu bête de se priver d'un footing non ? Et il n'y a pas trente six possibilités. Pravouta, Dent, ou bec Charvet. C'était pourtant ce dernier qui était dans les cartons ce midi avec Cyril et puis, au dernier moment, on tire à droite, ne résistant pas à l'appel du soleil.
La disponibilité est inférieure à l'heure et demie. Certains vont courir, souvent au même endroit, d'autres rouler à vélo, grimper à Espace Vertical... On peut transposer cette routine, ces rituels au ski avec une petite différence : avec la neige, la paysage varie davantage même si le châssis reste le même.
Alors oui, c'est une ènième dent. En même temps, j'en connais qui ont à leur actif plusieurs centaines de Chamechaude, de Mont-Blanc. De mon côté, je n'ai qu'une grosse cinquantaine de dents. Et c'est tellement du grand ski qu'on aurait tort de s'en priver.
Coup d'oeil à Belledonne en face, bien hivernale cette semaine jusqu'à basse altitude. Parenthèse au passage. Qui a tracé la Dent ce matin (ou hier aprem) ? Pourquoi diable aller gravir à pied cette pénible et raide contre-pente à gauche du goulet du bas alors que ce dernier passe en peaux sans risque nivologique ? Cela n'est pas la première fois que je remarque cette façon de tracer avec jonction des deux traces au niveau du câble. Il ne s'agit pas d'incrimer quiconque. Chacun fait comme il veut et si je ne suis pas content, je retrace (ce que j'ai fait d'ailleurs ce midi). Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi on choisit parfois la difficulté, la perte de temps et la pénibilité quand il y a plus facile, plus rapide, et plus naturel à côté, de surcroît sans danger supplémentaire.