materiel

Publié le 18 Juillet 2023

Mézenc - Valence (+ Grenoble -> Bernin). 118 km ; 300 m D+

Le périple initial était prévu en onze jours mais comme à chaque fois, non seulement il y a de petites variations sur le tracé, mais aussi sur les longueurs. Ayant grapillé de la distance sur les trois dernières journées, il est possible de boucler aujourd'hui. Même si les cinquante premiers kilomètres sont descendants, les filles son sur-motivées pour passer la barre des 100 kilomètres, d'autant qu'elle le sera très nettement. Problème, ils annoncent la journée la plus chaude de l'été à ce jour (40°C à Grenoble), l'enfer). J'impose un départ à 6h. Cahier des charges accepté avec le sourire.

Nous démarrons à l'aube et observons le lever de soleil derrière les Alpes au bout de quelques centaines de mètres de descente !! Splendide nature, tout est calme. Deux mini-remontées nous mènent à Saint-Clément. Pas âme qui vive. La roue qui descend dans la vallée est splendide. Sinueuse, étroite, à flanc de colline, et avec des vues dégagées. Un régal à cette heure-là. Pas la moindre voiture. Et le bitume fraîchement refait.

Pause au Cheylard pour le petit dej'. On admire les martinets qui voltigent au-dessus de la rivière. La suite emprunte intégralement le Dolce via jusqu'à la Voulte (65 km). Au passage, on admirera l'intelligence des anciens qui avaient construit cette ancienne voie ferrée. Tracé astucieux, progressif. Sur l'autre rive, la route destinée aux voitures monte et descend. Architecture pitoyable de l'homme "moderne" pourtant équipé de bien meilleurs moyens. Bon, en réalité, c'est parce que la voiture tolère une route aussi peu efficace, tandis que le train demande des courbes peu prononcées (pour garder la vitesse) et surtout peu raides (pour ne pas glisser sur le métal des rails, sinon, c'est la crémaillère et 20 km/h). Mais cela marque quand même le développement à la va-vite de ces dernières décennies.

La température reste agréable jusqu'au bout. On dirait u'il fait moins chaud que prévu. On récupère la via Rhôna pour monter à Valence. Le ciel est légèrement couvert ce qui tempère les portions au soleil. Et heureusement, c'est à peu près plat et avec un léger vent favorable. Le train est à l'heure, presque vide et climatisé. Ce n'est finalement que dans les dix derniers kilomètres pour revenir à la maison que nous prendrons un coup de chaud sur cette journée que je redoutais. Au final, c'est passé crème avec trois à quatre degrés de moins que les températures annoncées (c'est assez rare qu'ils se plantent dans ce sens mais on ne s'en plaindra pas).

On rentre avec des images plein les yeux. Les filles ont énormément progressé. On s'est régalé. Il est temps (surtout pour elles) de retrouver un vrai lit avec un vrai matelas, même si la tente NEMO a parfaitement rempli sa mission. Au passage, un petit clin d'oeil et des remerciements au groupe Katadyn France qui accompagne nos voyages :

Nous avons pu utiliser le matériel suivant :
- tente NEMO Hornet Osmo 3p. 3 places, 1500 g seulement tout compris. Auto-portante, montage ultra-rapide, nombreuses poches de rangement + 2 absides de dimension intéressantes, séchage ultra rapide. De loin, la meilleure tente 3 places que j'ai eue. Un seul bémol : le système d'attache de la porte du double toit (on la roule et on l'attache pour faciliter l'entrée dans la tente et les manips d'installation du matériel) n'est pas très bien fichu et peut se détacher.
- matelas NEMO Tensor (insulated - inutile ici - ou pas). Très confortables, gonflage rapide grâce au sac Vortex fourni avec le matelas
- douche NEMO Helio. Environ 600 g. Le petit surplus pas vraiment nécessaire mais que nous avons emporté pour l'occasion. Contenance de dix litres. Pompe de gonflage pour mise en pression, tuyau avec pommeau au bout. Pratique et facile. Rangée, elle s'apparente à un cylindre de 20 cm de base et de 15 cm de hauteur. Le seul bémol réside dans la difficulté à vider entièrement le cylindre de son eau (quand on n'en a plus besoin). Il en reste toujours un petit fond. En rentrant à la maison, bien mettre tout ça au soleil pour évaporation complète.

- Filtre Katadyn Be Free. Indispensable, surtout qu'ici, il y a du pâturage partout. Alors, quand on lit "eau non surveillée"... Faut-il encore présenter ce petit produit génial ?
- Pharmacie de secours Pharma Voyage Pocket. Pas eu besoin et c'est très bien. Mais au cas où...
- Réchaud (et cartouche 250) Optimus Crux.
- Lyophillisés Trek'N Eat. Quand même autre chose que les Décat'...

​​​​​​​Merci !!!

Au lever du jour
Au lever du jour

Au lever du jour

Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via

Dolce via

Contrat (presque) rempli

Contrat (presque) rempli

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Rédigé par lta38

Publié dans #Massif Central, #nuitée, #vélo, #matériel

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Publié le 27 Juillet 2022

Dernier jour ici. Un ferry, une dernière nuit Bødo et deux avions. Il est temps de dresser le bilan.

Nous envisagions un planning réalisable avec de bonnes conditions météo. Nous aurons réussi à en faire même un peu plus avec de mauvaises !! Sans doute l'expérience du bivouac accumulée mais finalement aussi un peu de chance car nous avons toujours planté la tente sèche le soir. De manière générale, les conditions météo étaient meilleures en seconde partie de journée que le matin, ce qui nous permettait de faire sécher le matériel. Seules les baskets restèrent mouillées durant les cinq premiers jours, pas beaucoup de solution pour faire autrement, à part disposer d'une paire de sur-chaussures a priori adaptées à ce type de terrain. Nous n'en avions pas. Et sans elles, je confirme l'erreur qui consisterait à prendre des chaussures imperméables qui finiraient de toutes façon par être trempées et ne sècheraient que difficilement. Le mieux reste la basket légère qui certes, mouille plus vite mais sèche aussi beaucoup plus vite. Doubléé d'une paire de chaussures ouvertes ultra-légères. Les tongs de Cécile furent moins adaptées que mes Crocs mais les deux restent quand même trop "light" pour évoluer sur sentier glissant. A étudier une paire de sandales avec bonne semelle. Pour le reste, quelques éléments de réflexion ci-après.

- la tente. Mon partenaire Nemo m'avait prêté une Hornet 2P (1100 g tout compris avec les piquets). J'avais hésité avec ma Dagger, nettement plus spacieuse (mais 500 g plus lourde). Le choix fut bon, un très bon retour global, avec quelques bémols :
​​​​​​​++ poids et encombrement minis pour une deux places avec double toit
++ montage ultra rapide. En deux minutes, c'est plié et fixé, et sans se presser.
++ excellente tenue au vent, expérimenté en bord de mer où on a cru plusieurs fois que tout allait s'arracher
++ excellente imperméabilité : le sol n'a absolument jamais été mouillé à l'intérieur sans foot print supplémentaire
++ deux absides latérales permettant à chacun de sortir indépendamment et de mettre du matériel au sec
​​​​​​​- - obligation d'haubaner côté tête pour avoir l'imperméabilité en cas de pluie non verticale car le toit ne descend pas tout en bas
- - espace tout juste acceptable si on veut mettre deux sacs à dos de 40 litres à l'intérieur en plus ; 
faible hauteur qui rend la position assise de deux personnes vraiment limite

- matelas. Nous avions 2 Nemo avec feuille d'alu (insulated). Ce type de matelas est surtout conseillé sur sol froid (a fortiori enneigé) mais je ne sais pas si cela a une utilité pour l'humidité. En tout cas, ils ont parfaitement rempli leur contrat, avec le petit sac Pump qui va bien (fourni avec) pour ne pas s'époumoner au gonflage et éviter d'y glisser de l'humidité en soufflant.

- sac de couchages et doudoune. Nous avions de la plume, parce que c'est quand même plus léger (et aussi qu'on a rien d'autre). A voir ce que cela aurait donné si on avait été trempés. Ceci étant, aux dires des locaux et de ma connaissance de ce pays (6 voyages à ce jour, j'ai pas mal étudié la question...), c'est quand même un été assez pourri et on s'en est très bien sorti. Je ne déconseille donc pas la plume dans ces conditions.

- Liaisons. Le ferry est donc gratuit pour les piétons entre le sud Lofoten et Bodø. Nous avions envisagé de circuler en car pour revenir et aller faire d'autres randonnées en seconde partie de séjour mais au final, l'auto-stop a parfaitement fonctionné. C'est clairement la solution éco(nome et logique) et qui peut aussi permettre de belles rencontres (ce fut le cas pour nous). Et la plus rapide pour éviter de perdre du temps (au moins une journée de marche en tout) à marcher sur des routes (ponts, tunnel) sans intérêt. Nous n'avons été pris que par des voitures (les possesseurs de camping-vans/cars ont-ils peur qu'on salisse leurs véhicules ?) : 3 Français, 1 Belge, 1 Suisse, 1 Suédoise et 7 Norvégiens.

​​​​​​​- L'eau. Les filtres Katadyn Befree (1 chacun) ont parfaitement rempli leur rôle. On a pu boire partout : torrents, résurgences, écoulements, lacs. Nous avons croisé d'autres randonneurs possédant le même modèle. Indispensable ici comme ailleurs.

- Le réchaud. Nous disposions d'un petit Optimus Crux (le must en ratio miniaturisation/puissance). Il a fallu acheter du gaz à Bodø (magasins de sport dans le centre-ville). La cartouche de 230 grammes nous a fait tout le séjour. Nous avons fait chauffer de l'eau pour les lyophilisés du soir (à 7 reprises ; en général un petit demi-litre), une fois pour des pâtes (donc c'est plus long car après l'eau, il faut cuire les pâtes) et pour le thé du matin (une dizaine de fois, environ 750 ml) avant d'épuiser la cartouche, sachant qu'on a souvent fait bouillir ce qui n'était sans doute pas nécessaire. On peut donc considérer qu'avec ce modèle de réchaud, dans des conditions météo acceptables (10 degrés, vent faible), une cartouche de 230 g permet de faire chauffer à 80°C une vingtaine de fois un (bon) demi-litre d'eau.

- Les lyophilisés. Petit clin d'œil à la gamme Trek N Eat. Un bon point pour le risotto aux petits légumes ou encore au bœuf chasseur aux pâtes mais ce n'est qu'un avis personnel. A noter qu'on la trouve partout en Norvège, 1,5 fois plus cher qu'en France.

- La météo. Petit résumé de cette quinzaine. Températures variant peu entre la nuit et le jour. Grosso modo entre 8 et 15 degrés. On a peut-être eu 16-17°C un jour et il faisait vraiment bon au soleil.
J1 : pluie, quelques accalmies
​​​​​​​J2 : majoritairement couvert, pas de brouillard, quelques averses le matin
J3 : éclaircie le matin puis petite pluie vers midi et enfin se dégageant pour finir au grand beau
J4 : globalement couvert, quelques averses. brouillard en montagne.
J5 : belles éclaircies le matin, grand beau l'aprem
J6 : grand beau jusqu'en début d'aprem puis couvert. Pluie la nuit.
J7 : couvert, averses en fin de journée
J8 : éclaircies puis après-midi exécrable
J9 : grand beau
J10 : grand beau
J11 : couvert puis pluie dès la fin de matinée. Se dégage à 21h.
J12 : beau jusqu'à 6h du matin puis couvert et éclaircies
J13 : couvert puis belles éclaircies l'aprem

- Le soleil. Jusqu'au 20 juillet environ, il ne se couchait pas (quand il était présent...). Ensuite, il se couchait un peu avant minuit pour se lever un peu après 2h, tout en étant rasant sur l'horizon. Jour permanent. Cela ne nous a point gênés. A noter qu'avec la moindre montagne au nord, il se couche assez tôt (tout étant relatif hein !). Ne pas oublier son appli (payante mais une seule fois pour tout et ô combien efficace) Peak Finder pour les horaires de coucher/levers du soleil et les endroits, les noms des sommets depuis un point du globe etc

- La fréquentation. Du monde (mais sans plus) au sud et jusqu'à 1h des parkings (Å, Reine, Svolvær) et sur quelques itinéraires réputés (Buneset, Kvalvika...) et globalement personne ailleurs. Rares randonneurs en one shot. Rares randonneurs effectuant la traversée.

- La nuitée en cabane. Les cabanes norvégiennes sont très confortables. Nous en avons trouvé trois (non indiquées sur les cartes "touristiques) sur la traversée de Vestvågøya, une juste avant Svolvær, en plus des deux DNT (Munkebu et Selfjordhytta). Attention, la clé DNT n'est pas la clé habituelle. Se renseigner sur Lofoten Turlag ou compter sur un adhérant qui serait là le bon soir. Bois, gaz et vaisselle à dispo. Couettes dans les DNT, non garanties dans les autres.

Envie de revenir en Norvège : affirmatif !! Et la prochaine sera probablement en hiver.

Huîtriers pieds
Huîtriers pieds
Huîtriers pieds

Huîtriers pieds

Oies cendrées

Oies cendrées

Phare au sud de Værøy

Phare au sud de Værøy

Røst
Røst
Røst

Røst

Guillemots et fulmar
Guillemots et fulmar
Guillemots et fulmar

Guillemots et fulmar

Le tracé de la traversée Moskenes - Svolvær. Prendre en compte que ce tracé, celui que nous avons emprunté, ne mentionne pas les petites erreurs d'itinéraire, les allers-retours optionnels sur des sommets alentour et intègre des portions non marchées (auto-stop pour faire les jonctions d'îles où il aurait fallu marcher sur la très passante E10).

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #randonnée sportive, #animaux, #matériel

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Publié le 7 Mars 2022

Première journée sur les skis de randonnée de la saison 2023 prêtés par les fabricants à Montagnes Magazine et essayés par notre petite équipe qui a pris cette habitude depuis 2015. Pas de poudre, températures fraîches. Il fallait commencer par un versant face au soleil. La station des Sept-Laux, partenaire de ces tests, nous offre les forfaits pour tester les skis à la descente sur les nombreux hors-pistes qu'elle offre. Cependant, il n'est pas inutile de les essayer en montée, même si on peut s'en faire une idée assez précise sur le papier, la largeur et le poids étant des inconvénients à l'ascension.

Ce qui nous a marqué depuis plusieurs années, c'est quand même la mode prise par les fabricants concernant les peaux. Et les copains du jour, grands habitués de la randonnée, ont tous abondé dans le même sens. Quand j'ai débuté, les peaux étaient de 65 de largeur (comme les skis) et s'arrêtaient à 10 cm du talon (et on pouvait couper plus court). Aujourd'hui, les peaux sont forcément beaucoup plus larges mais en plus, elles vont jusqu'à ras du talon avec une attache arrière qui frotte et qui traîne. A l'unanimité, nous trouvons que cette solution est un remède pire que le mal.

La majorité des pratiquants est en mode "one pitch" (i.e. une montée, une descente) ; au pire, une petite boucle et une remise de peaux, pas davantage. Combien de fois ont-ils les peaux qui se décollent à l'arrière (parfois, ça commence même à l'avant avec effet chasse-neige qui soulève l'avant de la peau) ? Et quand bien même, en n'attendant pas le dernier moment, il est facile de recoller. En revanche, ce système a un inconvénient dans 100% de la progression : le frottement. Cette perte de glisse est, en sus, accentuée par le choix du matériau. Autant avec des peaux de 65, le matériau avait de l'importance pour éviter le recul, autant avec des skis larges, on peut clairement laisser tomber le synthétique. Sans aller jusqu'à des "race" qui s'usent un peu plus vite, des 100% mohair sont bienvenues pour améliorer un peu la glisse et donc limiter la fatigue. En comparant avec notre matériel personnel, nous nous sommes tous les quatre regardés, incrédules !! La différence nous est apparue tout simplement énorme. 

Pour le reste, se pose aussi la question de l'attache avant. Là encore, on n'en démord pas sur l'intérêt du système rapide avec encoche spatule. Laissons de côté l'argument rapidité et même le pratique (c'est quand même plus pratique d'éviter de devoir enlever puis remettre les skis). Le point difficilement discutable sera l'importance de garder les skis aux pieds au sommet afin d'éviter que l'un d'eux se fasse la malle dans la pente durant la manip'. Quelques marques l'ont compris mais c'est encore Atomic (qui était déjà la seule marque à proposer du 100% mohair sur les 5 paires du jour) qui se démarque avec son élastique bien foutu quand Rossignol offre un caoutchouc rigide à la Dynafit, qui saute régulièrement durant la montée.

En résumé, ces tests sont vraiment intéressants et on continue à en apprendre mais clairement, on ne nous fera pas opter pour ces peaux vendues "clés en mains". Une peau mohair, coupée à 20 cm du talon en arrondi pourrait changer "la vie" de nombreux randonneurs quitte à ce, qu'une fois dans la saison (et encore), il y ait un petit flottement pour recoller une peau décollée intempestivement.

Enfin, en ce qui concerne les skis, il faudra attendre l'automne et le mag' de novembre pour lire le bilan de ces essais qui ne font que commencer et doivent encore être recoupés. Une magnifique journée avec les copains. Merci à eux !

Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups
Spot transfo vers tk Lloups

Spot transfo vers tk Lloups

Pauses
Pauses

Pauses

Tour avec les peaux dans le "jardin"
Tour avec les peaux dans le "jardin"
Tour avec les peaux dans le "jardin"

Tour avec les peaux dans le "jardin"

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #matériel

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Publié le 23 Février 2022

Ce billet pourrait être mis en parallèle avec celui-ci. Je possède (donc) ces deux objectifs et on peut se poser les deux questions suivantes :
1- Quand on a le 100-500, quel intérêt d'avoir en plus le 100-400 ?
2- Le 100-400 ne suffit-il pas ?
Commençons par la seconde question. Oui, ce 100-400 suffit lorsqu'on cherche une optique légère à transporter un peu partout pour faire des paysages rapprochés ou de l'animalier en plein jour. Il devient insuffisant pour faire de la photographie animalière de qualité pour les raisons suivantes :
- 25% de focale en moins (ce n'est pas rien)
- A focale équivalente, perte de luminosité. Par exemple, f/8 vs f/5,6 à 350 mm ; f/5,6 vs f/4,5 à 135 mm
- Pas de collier de pied même en option
- AF moins performant (moins rapide et moins bon)
- Le piqué du 100-500 est tout simplement exceptionnel
- Bokeh incomparable entre 470 f/6,3 et 400 f/8.

Si ce 100-400 avait existé dès le départ, j'aurais donc quand même opté pour le 100-500 car je voulais un télézoom (très) qualitatif. Cependant, à la sortie du premier, j'ai bien été tenté de l'essayer en parallèle du 100-500. En effet, bien que d'un poids/encombrement record (voir ici) pour une telle focale, ce 100-500 prend quand même un peu de place, notamment une fois rangé dans sa housse de transport (un peu indispensable si on veut le garder longtemps). Cela le met out pour une optique à avoir (presque) toujours en fond de sac. Ce qui n'est pas le cas de ce nouveau 100-400. Jugez plutôt sur cette image !

Outre l'encombrement, le 100-500 Canon est à 1365 g ; le 100-400 Nikon à 1435 g et le 100-400 Sigma (plus léger que le Sony) à 1140 g. Le 100-400 RF affiche, lui, 635 g sur la balance !! Absolument inégalé.

Outre l'encombrement, le 100-500 Canon est à 1365 g ; le 100-400 Nikon à 1435 g et le 100-400 Sigma (plus léger que le Sony) à 1140 g. Le 100-400 RF affiche, lui, 635 g sur la balance !! Absolument inégalé.

Le 100-400 RF s'annonçait donc comme LE téléobjectif à avoir toujours sur soi. Voici maintenant quelques semaines qu'il m'accompagne. Les premiers essais sont concluants. Monté sur le mini RP, le piqué est étonnant à toutes les focales y compris au 400 mm. Ses qualités (et c'est déjà pas mal), s'arrêtent là. On peut évidemment noter aussi des défauts, certains étant directement remarquables sur le papier :
- ouverture f/8 à 400 (et même très très largement en deçà)
- AF poussif
- pas de traitement tous temps
- pas de collier de pied possible
- pare-soleil optionnel et incompatible avec celui de mon 70-200 f/4 (pourtant de même diamètre)
A noter qu'aujourd'hui, je peux partir en mode "voyage" avec le RP, le 16, le 35 et ce 100-400, le tout ne pesant que 1600 g !

Pour finir quelques images faites avec le 100-400 RF lors de cette balade de fin de journée sur les hauteurs de Saint-Ours en Ubaye.

100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne
100-400 RF en montagne

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Rédigé par lta38

Publié dans #Ubaye, #matériel, #animaux

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Publié le 4 Février 2022

Ma pratique du ski est devenue une pratique plaisir après avoir tourné essentiellement autour de la pente raide et des grands circuits durant une quinzaine d'années. Je suis adepte du léger mais sans trop sacrifier la skiabilité (exit les "allumettes" après en avoir possédé jusqu'en 2014). Mon ski préféré pèse autour de 2500 g la paire avec au moins 95 au patin (mais pas plus de 100, moins polyvalent à mon goût), avec des fixations légères (Plum Race ou même Gignoux) et des chaussures légères. Je skie d'ailleurs de plus en plus souvent avec les Gignoux Black (1200 g la paire). Je cherche à optimiser la montée en gardant des skis larges pour la descente en neiges froides. Pour suivre les loups sur du terrain pas forcément skiant avec de longs faux plats sur routes forestières, les skis légers sont bienvenus. Mais une certaine largeur est appréciable lorsqu'il faut naviguer dans des forêts chargées de neige poudreuse ou... pourrie !

Lors des tests que j'effectue avec Montagnes Magazine depuis 2015 maintenant, nous sélectionnons les skis que nous avons préférés. Ce sont des choix subjectifs... qui essaient cependant d'être objectifs. Pas simple et il est normal qu'un pratiquant qui aura suivi nos conseils puisse de temps à autre être déçu et donc en désaccord. L'an dernier, nous avions adoré le Rõnin 98. Rõnin est une petite boîte montée par Johnathan Jacobs, installé à Chamonix. Savant mélange de bois, bambou, carbone et fibre de lin, les skis Rõnin (il existe également un 106 et un 116) sont assez originaux et suivent la tendance actuelle sur l'éco-responsabilité des matériaux. Bien évidemment, cette qualité a un prix et c'est toujours un dilemme lorsqu'on cherche un nouveau modèle. Est-il raisonnable de mettre le prix de deux paires de skis dans une seule ? Et de ce côté-là, c'est bien évidemment à chacun de répondre en fonction de ses propres moyens, même si la classe moyenne des skieurs de randonnée est plutôt une classe assez aisée. Toutes proportions gardées, on a le même dilemme, mais pour des sommes astronomiquement supérieures, entre un vélo décathlon et un carbone haut de gamme ; entre une Dacia et une Tesla...

Bon, et ce Rõnin 98 alors ? J'ai utilisé ce ski l'année dernière, certes en très bonnes conditions mais j'ai été surpris par sa faculté à tenir la route, à rester stable et à ne pas trop vibrer. Avec le petit côté ludique qui va bien. Clairement, en 172 cm, à 2500 g tout pile la paire, j'ai trouvé là mon ski à tout faire, d'autant plus qu'équipé de fixations légères (Plum 185, la plaque de réglage arrière étant bienvenue pour renforcer la tenue de la fixation notamment). Sur la neige dure, ce 98 fait le job pour un ski (assez) large. Il est assez rigide en torsion et ne m'a, à ce jour, pas pris en défaut. Dans ces conditions et avec les Black aux pieds, il me convient tout autant pour des dénivelés de 3000 mètres que pour des sorties grosse poudre ou pour suivre les loups sur des longs chemins forestiers dénivelant peu.

Dernier point, encore plus subjectif que le reste : il est sobre... et beau !

Rōnin au pays des loups
Rōnin au pays des loups
Rōnin au pays des loups
Rōnin au pays des loups
La piste type du loup : empreinte 10 cm, écart 50 cm, piste droite, traces les unes devant les autres, empreintes superposées (patte postérieure pile dans la trace de la patte antérieure)

La piste type du loup : empreinte 10 cm, écart 50 cm, piste droite, traces les unes devant les autres, empreintes superposées (patte postérieure pile dans la trace de la patte antérieure)

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #matériel, #loup

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