Elle se situe juste au-dessus de la maison et Stella n'était pas encore allé la voir de près. c'est chose faite ce matin avec une montée par la rive droite, d'abord en direction de la pierre Champbertin puis on tire à droite par un bon sentier non balisé qui amène, après plusieurs intersections, tout près de la cascade et à environ au tiers de sa hauteur. C'est le plus bel endroit pour l'admirer mais la fin nécessite d'encorder les petits car il y a quelques endroits, bien que le sentier soit facile, où il ne faudrait pas glisser.

La partie finale se fait en aller-retour puis on se laisse aller vers l'aval jusqu'à la limite de la propriété du château de Craponoz. Il faut alors prendre une sente pour traverser le torrent sans bien sûr pénetrer dans la propriété. Attention, en ce moment, il y a pas mal de débit et on a dû faire quelques acrobaties pour que Stella traverse les pieds au sec et sans risquer de tomber à l'eau. Une jolie boucle à côté de la maison et repérage de quelques coins frais qui seront appréciables quand la canicule sera là.

Affût préparé du soir sur le terrier de renards que je suis depuis une quinzaine et pour la première fois en soirée. Y'a pas photo (c'est le cas de le dire), l'activité est supérieure à celle du matin. Au petit jour, les renardeaux ont regagné le terrier et ils évoluent encore un peu à proximité mais très rapidement, ils rentrent se coucher, sans doute fatigués par la nuit. Le soir, ils ne tiennent plus en place. Les jours sont longs. Il faut sortir. Le premier montre son museau à 20h soit 1h30 avant le crépuscule. Ca promet.

Il fait le tour de la grange, un peu intrigué par les déclenchements de l'appareil mais il ne peut ni voir ni sentir. Peu à peu, les autres montrent le bout de leur nez.

J'en avais recensé six mais là je n'en vois que trois. Que sont devenus les autres ? Morts ? Encore dans le terrier ?

En les observant bien, on observe de grandes différences entre eux. Celui-ci semble le plus jeune.

Ce petit museau encore court et rond est fasciné par les rouges-queues qui habitent la grange.

Le plus âgé est le premier à s'aventurer un peu plus loin.

Sur cette image la différence est frappante. Pour la petite histoire, à 21h, la mère débarque à 100 mètres de là et tous les petits iront au nourrisage. Les six sont bien tous là ; les trois autres étaient encore dans le terrier. Je les observerais encore 3/4 d'heure courant et jouant dans les prés mais pas à portée d'appareil photo. J'en profiterais pour m'éclipser sans déranger. Une bien belle soirée au milieu des renards.

Une belle journée en Maurienne et quelques photos "nature" prises au 300 mm ou au 60 macro.

Tout d'abord une espèce rare sur ces pages mais fréquente en montagne : la marmotte des Alpes.

Et puis cette mésange boréale qui nous a accompagné durant le pique-nique, chantant à tue-tête.

Pour finir, deux vues différentes de l'anémone pulsatille, fréquente elle-aussi mais pas moins photogénique.

La neige laisse place peu à peu à l'alpe. Il faut en profiter jusqu'à la mi-juillet.

Sortie "papas filles" en montagne avec changement de décor et direction la Maurienne pour espérer voir des animaux sauvages. Compte tenu de l'après-midi annoncée instable, on part tôt de Grenoble. Les filles sont "chargées" dans le véhicule en plein sommeil et finiront leur nuit durant le trajet (enfin, sauf une...).

Le départ a lieu à Plan d'Amont au-dessus d'Aussois avec montée au pont de la Séteria. La montée est un peu mouillée avec quelques restes de névés mais tout le monde suit, y compris Emie et Emma, la plus jeune avec à peine plus de deux ans. Nous observons un bouquetin puis quelques chamois à distance mais bien visibles sur un névé.

Grosse question au delà du pont : il fait vraiment froid avec du vent de nord, le soleil joue déjà à cache-cache avec les nuages et il y a un névé raide à traverser. Finalement, on décide d'aller voir un peu plus loin. Il me faut faire un A-R sur le névé pour transporter mes filles l'une après l'autre (indispensable). Pour moi, il fait plutôt chaud !!! Finalement, le vent se calme et le soleil revient. On pense donc pouvoir boucler le circuit.

Au niveau du refuge de la Fournache, il y a des marmottes partout. C'est la première fois que les filles en voient d'aussi près.

On y passe un moment puis quand les nuages reviennent, on poursuit vers le sud. On retrouve une température convenable en descendant sur plan d'Aval où l'on fait la pause méridienne.

Une bien belle sortie malgré des conditions météo découragenates en début de matinée, récompensée par des observations de marmottes, chamois, bouquetins et aussi renards sur la route du matin depuis la voiture.

Retour sur le terrier d'hermines découvert la semaine dernière et aucune observation du petit mustélidé. Aurait-il déménagé ? Peut-être ce grand corbeau saisi en vol sur le site en sait-il davantage mais ne croassant pas, je ne puis avoir de réponse.