Publié le 30 Novembre 2014
Au réveil, le ciel n'est pas engageant. Déjà la veille, il y a eu plantage météo. Mais à la limite je le pressentais. Si les prévisionistes de MeteoFrance sont des gens sérieux, parmi les meilleurs spécialistes au monde, la retranscription des prévi sur le site internet gratuit laisse parfois à désirer, peut-être aussi parce qu'elle cible un public moins spécialisé et moins pointilleux que les randonneurs. Mais pourquoi ne pas être précis quand on en a les moyens. J'avais déjà remarqué à plusieurs reprises que le picto "soleil voilé" qui devrait être associé à un ciel ensoleillé traversé par des voiles d'altitudes type cirrus ou cirro-cumulus (qui pour moi fait toute la différence avec un grand beau temps alors que le citadin lambda dira pêle-mêle qu'il a fait beau) était souvent utilisé pour un temps couvert, laissant par moment apparaître le soleil. Ce fut encore le cas ce samedi lors d'une sortie grisâtre en Chartreuse, durant laquelle l'appareil photo était bien dans le sac mais la carte mémoire àla maison. Heureusement, je n'ai rien loupé. Le lendemain (dimanche donc), nous maintenons la sortie en famille pour aller voir le rut du bouquetin au Grand Veymont, pour une fois que la neige ne nous empêche pas de nous y rendre. On espère que la météo annoncée sera la bonne (couvert et pluies éparses en seconde partie d'après-midi). Que nenni, ce sera encore un plantage (+1) à savoir, un cran moins beau (pluie fine continue dès la fin de la matinée). On a déjà passé le pas du Fouillet à cette heure-là. Deux heures de marche depuis la Bâtie avec les filles qui ont remarquablement bien avancé pour ces 800 m de dénivelé. On voit les bouquetins aux jumelles sous le Petit Veymont alors maintenant qu'on est là, on continue !
Le raccourci exposé (mais maintenant bien équipé) du pas du Fouillet.
Les mâles mélangés aux femelles et aux cabris. Un troupeau de 70 têtes ici !
Portraits de mâles (Lumix GM1 + 45-150 f/3,5-5,6)
Les filles à l'action, chacune avec son appreil photo !
Photos de Emie et de Stella.
La pause bouquetin fait du mal car on s'est bien refroidi. Ca se gère chez les grands mais pas chez les plus petits. Il faut une grosse dose de persuasion pour les faire monter les 50 m de dénivelé restant jusqu'au sommet du Petit Veymont. Mais ça porte ses fruits et ça réchauffe tout le monde.
On decend ensuite s'abriter à la cabane des Aiguillettes pour finir le repas de midi puis retour à la case départ bien mouillés, mais le sourire aux lèvres. Fin de la journée : douche chaude et crêpes ! Bravo les filles qui ont fait 1000 m de dénivelé sans s'en rendre compte. Et bien sûr, on ne peut pas nier la joie des parents de cette belle journée malgré une météo taquine.