Publié le 30 Avril 2011

2011-04-2469---copie.JPG2011-04-2465---copie.JPGAprès une toute petite hésitation ski/grimpe (il est tombé 40 cm de neige au refuge du Promontoire !), c'est finalement vers l'été et l'escalade que le choix s'opère.

Philippe, toujours très motivé pour une virée entre copains, me propose Fhara Kiri, une voie relativement abordable de Presles.

Après quelques échanges avec Manu rencontré sur le parking et en route vers un objectif plus sérieux, nous attaquons l'approche qui se déroule sans histoire en une trentaine de minutes, à pied.

Dès le départ, l'ambiance est au rendez-vous comme toujours à Presles. Le 6a du départ réveille, ainsi que le 6a+ suivant : on est tout de suite dans l'ambiance.

L3, après un beau début en fissure (6a), présente une traversée puis une fissure difficiles (7a ?) mais très bien équipées pour du A0. Sur le dernier point de ce passage d'artif facile, un peu plus loin que les autres, pend une vieille corde qu'il faut aller chercher. Chaque cordée constate l'état de délabrement de ce cordasson en disant qu'il faudrait le remplacer... mais personne ne le remplace. Nous non plus ! Mais un jour, il y en aura un qui va tout arracher et le passage sera plus ardu. Mieux vaut être prévenu.2011-04-2477---copie.JPG

2011-04-2482---copie.JPGAprès deux courtes longueurs de 5sup pour se refaire un peu (mais pas sans intérêt), j'ai l'honneur de me coller à la longueur du mur jaune soutenu en 6b : une escalade magnifique. Quelle ambiance !

S'en suit un petit 5c mais très joli, notamment en deuxième partie, et bien long (longueur de 45 m).

Le sommet se rapproche et c'est tant mieux car mes pieds commencent à souffrir dans ma (presque) nouvelle paire de chaussons.

L8 est moins raide que le reste et présente de superbes passages en dalle (6b peu soutenu). Au final, je suis relativement d'accord avec les cotations proposées par Mick, un peu plus réalistes que ce que l'on peut lire ici ou là.

2011-04-2483---copie.JPG2011-04-2485---copie.JPGDurant cette ascension, nous avons un vis-à-vis avec une cordée dans une voie voisine (érection... ou les guenilles).

L'ambiance est vraiment au rendezvous.

Et tandis que Philippe se colle au 6b de sortie avec un pas teigneux (et je ne parle pas du départ du relais où il y a 3m en A0 qui n'ont rien à voir avec du 6b), j'en profite pour soulager mes pieds et mon ventre, après ces 4h30 d'ascension.

Eh oui, à Presles c'est soutenu et on ne court jamais (enfin pas moi), même dans le 5sup où les points sont un peu plus éloignés. On reste pile dans la moyenne de 30 minutes par longueur ce qui me semble tout à fait raisonnable.2011-04-2487---copie.JPG

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 29 Avril 2011

rey_2.JPGQuelques images prises ce matin entre deux gouttes de pluie. Belledonne apparaît dans le lointain légèrement saupoudrée. Le soleil tente en vain une percée à travers les nuages.rey_5.JPGUn canard colvert se laisse glisser sur l'eau tandis qu'un héron poupré, espèce de passage migratoire chez nous, s'envole de la roselière.rey_1.JPGPour aller se poser sur un peuplier. Au passage, j'en profite pour publier à nouveau une ancienne image de cette espèce. Sans doute une des plus belles images que j'ai pu obtenir en terme de netteté avec mon ensemble de digiscopie Leica APO Televid 77 + Canon A95. Elle est issue d'une série prise dans la Brenne (Indre-et-Loir) en juillet 2006.brenne2.jpgPour l'heure, en continuant ma balade, mon 60 macro se laisse attirer par les gouttelettes issues de la pluie de la nuit.rey_11.JPGCes images sont prises à un rapport proche du 1:1 (i.e. l'image sur le capteur est à taille réelle), à main levée (map pas facile)

rey_12.JPG

rey_6.JPGrey_7.JPGSur le bord de la roselière, les iris commencent à fleurir.


Il n'est nul besoin d'aller bien loin pour observer la renaissance de la nature au printemps.


Cette petite série a été prise à 15 minutes de Grenoble, dans la plaine de Reymure (les connaisseurs l'auront sans doute déjà reconnu)

 

 

rey_9-copie-1.JPGrey_10.JPG

 

 

On termine par deux images, toujours au 60 macro Canon (mais pas au rapport 1:1) d'une belle orchidée rencontrée sur le bord d'un chemin.

 

Ma méconnaissance de la flore ne me permet pas de la nommer mais cela n'empêche en rien d'ouvrir les yeux et de la regarder d'un peu plus près.

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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Publié le 28 Avril 2011

Quel est ce sommet au fond au soleil et qui se reflète dans la flaque ?coulio.jpg

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Rédigé par lta38

Publié dans #le Coulio

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Publié le 27 Avril 2011

cs-copie-1cs1Rebelotte pour la balade famille sur cette belle montagne chartrousine aux airs de massif Central.

Cette fois-ci, plus de problèmes, on monte en voiture jusqu'au sommet sans mettre une roue sur la neige même si la route est encore officiellement barrée.

Il reste peu de névés ; juste quelques reliques de neige dans les talwegs et trous de l'alpage. On a toujours un mois d'avance sur une année normale et ça ne va pas s'arranger.

Les jonquilles donnent de la couleur au tableau et l'air est vif. Il semblerait que l'on soit en route vers un léger rafraîchissement.cs3.JPG

Les chocards font toujours partie du paysage et surveillent attentivement les sacs à dos des randonneurs. Gare à la dépose de matériel !cs2.JPG

Pour l'heure, ils font la joie des enfants peu habitués à voir un si gros oiseau de si près (à part les pigeons de ville).cs4.JPG

cs6.JPGcs7.JPGCôté fleurs, en restant dans la teinte jaune, on commence à voir de belles touffes d'oreilles d'ours, un genre de primevère qui aime les milieux calcaires rocailleux.


Elle est relativement abondante en Chartreuse au mois de mai mais cette année, une fois de plus, mai c'est avril !


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Rédigé par lta38

Publié dans #balade

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Publié le 26 Avril 2011

2011-04-2429---copie.JPG2011-04-2430---copie.JPG2011-04-2434---copie.JPGCertain(e)s bossent, d'autres s'acharnent encore sur le ski ou sont passé(e)s au VTT, ou encore hésitent avec cette météo. De mon côté, les skis ne sont pas rangés mais j'attends de la neige frâiche et l'envie est plutôt au rocher. Candice, toujours motivée, ne peut pas se libérer avant 17h. Soit. Nous irons visiter un site intermédiaire entre la couenne et la grande voie.

La roche Brune domine Voreppe, au-dessus du col de la Placette. 30 minutes de voiture depuis Grenoble centre jusqu'au hameau du Grand Ratz (peu de place de parking, respecter les propriétés et la circulation des engins agricoles) où vingt minutes de marche d'approche amènent au sommet, à plus de 900 m d'altitude où l'air est un peu plus frais : parfait pour grimper. L'accès aux voies se fait en rappel jusqu'à la vire intermédiaire, assez étroite et équipée en partie de cordes fixes. Il est difficile de savoir dans quelle ligne on descend ; aussi mieux vaut tirer un rappel (40 m en moyenne, parfois plus) jusqu'à la vire et se repérer sur celle-ci (noms parfois inscrits). En-dessous, un autre rappel de 50 m amène au bas de la face où quelques longueurs récentes (rocher exceptionnel, on dirait qu'on est les premiers à le toucher) ont été équipées.    

 

2011-04-2441---copie.JPG2011-04-2446---copie.JPGLe dièdre en 6b a l'air dément, le 6b/c à côté également. Pour l'heure (il est 18h30), on ne va pas taper dans du très dur afin de se familiariser avec le secteur et de sortir avant la nuit.

 

Nous commençons par "solo blues" qui vaut son 6a+ et qui est soutenue sur un beau rocher gris à trous jusqu'à une petite vire. Puis nous enchaînons avec "crépuscule", un nom tout trouvé pour l'actualité vue l'heure. Un beau 6a en dièdre avec des points un peu plus éloignés qu'en école. Le dernier pas n'a rien à voir avec le niveau de la voie si on va au goujon : c'est un peu plus engagé et nettement plus difficile. Il vaut mieux faire comme l'indique le topo (Dominique Duhaut, "escalades autour de Grenoble" ou "grimper en Isère") et traverser légèrement à droite (pas de point mais facile).

 

Retour à la vire médiane où nous décidons d'aller un peu à droite de la falaise où la paroi est plus haute. Candice doit débrancher le cerveau pour atteindre le troisième point de "plus gris que gris", un 6a+ avec deux passages retors (pas de cotation au rabais ici) où la chute est interdite à cet endroit (fort heureusement, c'est facile).

2011-04-2447---copie.JPG2011-04-2450---copie.JPGOn peut tirer d'une traite jusqu'en haut (longueur de 45 m bon poids) mais pour l'heure, c'est moi qui me colle à L4, un joli 5c/6a en fissure, à l'équipement un peu plus éloigné et mix entre goujons et pitons (mais ces derniers sont scellés au sika).

La sortie est facile dans un dièdre/cheminée ; en revanche, je n'ai pas trouvé de relais et ai dû le faire avec une sangle sur un arbre.

Timing parfait pour une sortie au sommet à 20h30, heure du coucher du soleil ce jour sur Grenoble.

Un bien beau secteur qui, malgré sa faible hauteur (100 m, 4 longueurs max), mérite à être connu par la qualité de son rocher, l'ambiance gazeuze et le cadre. En tout une quarantaine de longueurs relativement bien équipées mais il est préférable de venir avec un petit jeu de coinceurs et quelques sangles.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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