Publié le 28 Février 2019

On commence à bien connaître le secteur. On a repéré le beau couloir sud du col occidental du Marchreisenspitze et on est tous les trois d'accord pour aller le visiter. Et par la même occasion, trouver une belle boucle pour poursuivre notre connaissance du coin. La boucle reste le tracé ultime en terme d'esthétisme. Je me plonge dans la carte, dans le topo que l'on a trouvé en ville, des photos glanées sur le net avec des textes en Allemand, langue que je ne connais absolument pas.

Le massif du Kalkkögel s'étant du Schliker Seespitze au sud-ouest à l'Ampferstein au nord-est. De part et d'autre de cette barrière, trois vallées. Une orientée sud-est donnant sur Fulpmes, une au nord sur Axamer Lizum et une à l'ouest tombant sur Kemater Alm. L'idée serait des les parcourir toutes les trois et de skier deux couloirs.

Après un gros boulot d'investigation, la ligne tracée sera la suivante : dépose de la voiture à Axams à un quart d'heure du centre-ville et à moins de 900 m d'altitude. Le car doit alors nous conduire à la station où nous prendrons le funiculaire pour gagner le haut du domaine. De là, nous nous laisserons glisser dans le vallon de Lizumer Grube. Un col à franchir (le Widdersbergsattel) et descendrons dans Lizumer Kar, juste sous le couloir nord du Marchreisenspitze qu'il faudra remonter. Le tout sans se presser car il faudra le temps que le couloir sud décaille.

Cette descente, magnifique en soi (4.3/E2, 500 m), sera la seule du séjour où le ski sera un peu plus exigeant. Une neige transformée un peu molle avec des reliefs causés par quelques petites coulées récentes. Difficile d'arrondir proprement les courbes. On profite d'une bonne partie lisse dans le bas avant de remettre les peaux en direction du Schlicker Zinnen. Un peu d'inconnu car nous ne savons pas à quoi va ressembler le petit couloir est final et surtout, le nord-ouest de l'autre côté. Nous avions pensé faire le tour par un col et skier un couloir nord-ouest en aller-retour mais si ça passe en traversée, ce sera la boucle parfaite.

Après avoir dépassé en trois conversions un groupe d'Autrichiens remontant droit dans la pente, nous tirons à gauche dans l'ombre pour gagner le col convoité. De l'autre côté, s'ouvrira la plus belle descente de notre séjour par la qualité de la neige homogène de haut en bas : du parfait grain fin. Ce très beau couloir (5.1/E2) nous permet de boucler de manière esthétique et de visiter un vallon encore inconnu de nous trois. On aurait largement le temps d'en empiler un troisième en aller-retour mais nous cédons au plus logique avec la poursuite de la descente, d'excellente qualité, jusqu'en bas, aux chalets de Kemater Alm.

Pause plein soleil face au couloir descendu. La bière et les Knodel seront au menu de la prochaine "descente", avant de faire la course sur la "piste de luge" (600 m de dénivelé s'il vous plait, ultra ludiques) qui nous amène à Grinzens puis quelques dizaines de mètres de portage avant de finir en poussant sur les bâtons dans les champs pour revenir pile à la voiture !

Attente du car à Axams

Attente du car à Axams

Le funiculaire dominant Innsbruck et des montagnes à perte de vue

Le funiculaire dominant Innsbruck et des montagnes à perte de vue

Premier col et l'ambiance des lieux

Premier col et l'ambiance des lieux

Attaque du couloir sud

Attaque du couloir sud

Trace de (gros) bourrin

Trace de (gros) bourrin

Arrivée au col donnant accès au couloir NW du Schlicker Zinnen

Arrivée au col donnant accès au couloir NW du Schlicker Zinnen

Dans le NW

Dans le NW

La vue sur les couloir NW, le nôtre à gauche

La vue sur les couloir NW, le nôtre à gauche

La bière (et +) à Kemater Alm

La bière (et +) à Kemater Alm

Intérieur typique

Intérieur typique

Un peu de portage sur la fin dans le paysage tyrolien

Un peu de portage sur la fin dans le paysage tyrolien

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 27 Février 2019

Dans la préparation minimaliste de ce petit séjour, une webcam : celle de la station Fulpmes. Elle m'a laissé entrevoir une série de couloirs d'ampleur, ce qui est confirmé par les cartes du secteur. A ce sujet, l'application Bergfex permet de couvrir tout le pays (et au-delà) au 1:50000. Le plus évident est orienté est et protégé par une grosse falaise de chaque côté. Il sera sans aucun doute à l'ombre et (donc) en neige froide. Il faudra toutefois surveiller la rive gauche qui sera plein sud, avec un isotherme zéro à 2800 m.

L'approche est très longue par les pistes de ski ; aussi plutôt que de se lever à 5h et d'arriver à la même heure, on opte pour un départ plus tardif et une approche par les remontées mécaniques. Nous ne sommes pas venus chercher ici du dénivelé à tout prix. La "petite" station est fort paisible. En deux tronçons de télécabine, une descente puis un peu de peau, on est à pied d'oeuvre.

Haut de six-cents mètres, le couloir ENE du Schlicker Seespitze (qui est aussi le point culminant du Kalkkögel) est sans doute LA ligne du secteur. La plus haute, la plus évidente, la plus impressionnante. Durant la montée, nous serons sans cesse en éveil en raison de cascades de glace menaçantes en rive gauche. Mais finalement, il ne tombera rien de plus que de petits glaçons, certes réguliers mais gérables.

Nous chaussons sur une banquette de neige confortable, vingt mètres sous le col en raison d'un dernier passage pas ou peu skiable. Lio s'essaie au drone dans cet environnement assez technique, pour nos première images vues du ciel. Sans doute un peu plus tard.

En attendant, c'est un couloir magnifique à faire absolument (5.1/E2). Nous prolongeons ensuite en bouclant sur le Niederer Burgstall et son couloir nord (4.1/E1).

La ligne (au centre, en oblique dans l'ombre)

La ligne (au centre, en oblique dans l'ombre)

LA ligne
LA ligne
LA ligne
LA ligne
LA ligne
LA ligne
LA ligne
LA ligne
Même sommets mais depuis le Niederer Burgstall

Même sommets mais depuis le Niederer Burgstall

Images drone (Lionel Didier)
Images drone (Lionel Didier)
Images drone (Lionel Didier)
Images drone (Lionel Didier)

Images drone (Lionel Didier)

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 26 Février 2019

Deuxième jour en Tyrol. Après ce que l'on a vu en faces sud d'altitude, on décide de tenter notre chance en nord. Déjà, on ne sera pas pressé par le temps malgré la chaleur. Et puis, ce secteur d'aspect dolomitique est au programme. On ne le sait pas encore mais cette sortie va conditionner toute la suite du séjour. On ne fait trop souvent que passer lors de ce genre de voyage. Envie de "tout" voir et finalement, tout en surface, superficiellement. Alors plutôt que de s'éparpiller, nous allons prendre le temps de nous imprégner de ce petit massif que nous allons découvrir au fur et à mesure de nos sorties. Le Kalkkögel va s'avérer fantastique à explorer avec des dizaines de couloirs taillés pour le ski.
8h00. Nous voici en route au départ de la station d'Axamer Lizum. Nous remontons en direction de Lizumer Kar dans l'idée de faire du self service. Un couloir encaissé aboutissant sur la crête au nord de l'Ampferstein nous tend les bras. Il aboutit à un col mais on pousse plus haut, sur la droite, dans un raide couloir plein nord sortant quasi sur la crête. A la descente, la jonction avec le couloir principal se fait cinq mètres sous le col. Je propose d'y remonter en escalier pour la vue et le soleil.

Premier couloir nord-ouest (4.3/E2)
Premier couloir nord-ouest (4.3/E2)
Premier couloir nord-ouest (4.3/E2)
Premier couloir nord-ouest (4.3/E2)

Premier couloir nord-ouest (4.3/E2)

De l'autre côté, on découvre un couloir qui plonge. C'est l'inconnu. D'après la carte, ça pourrait/devrait passer. On n'a pas de corde mais moins de mille mètres de dénivelé dans les pattes. S'il faut remonter, on le fera. Il faudra juste gérer le timing car nous sommes dans un versant est. Il n'est même pas 10h00. Après un peu d'hésitation, nous plongeons vers l'inconnu avec l'intuition que ça va passer.

Un premier couloir transfo rive gauche, poudre tassée à droite, au choix. Un second plutôt nord-est en poudre tassée. Déjà deux-cents mètres de descendus. Première surprise, une barre dans l'axe. Je m'approche prudemment. "Ca passe pas !". En tous cas pour nous. Nico semble avoir vu une solution rive gauche. Il se lance dans la contre-pente puis bascule en dynamique de l'autre côté. Un appel : "Ca passe !". Emballé, il poursuit en grandes courbes en transfo rive gauche puis gagne le sommet d'un petit couloir raide et étroit qu'il passe avec le piolet à la main. En observant depuis le haut, nous trouvons une solution aisée au niveau d'une petite brèche juste au-dessus et rejoignons le couloir principal. La neige est excellente. On passe sans transition d'une poudreuse tassée à une neige de printemps parfaite. Quatre-cents mètres ont été descendus et ce n'est pas fini. Le téméraire Mossière (ça rime..) poursuit bille en tête dans l'axe et butte sur une nouvelle barre. Par quelques pas en escalier, je trouve le sésame rive droite par un contre couloir à cinquante degrés. L'ami est quitte pour remonter vingt mètres en crampons. Nous l'attendons à l'abri dans une niche. La suite est évidente : encore deux-cents mètres de couloir puis une issue rive gauche (ça passe aussi à droite) pour éviter une goulotte dans l'axe et c'est plié. Nous remettons les peaux à 1700 m, satisfaits du travail accompli que nous contemplons. Une sensation de plénitude pour l'équipe.

Ampferstein, brèche nord, couloir est. Un magnifique couloir, sans doute 5.2/E3. A gauche, dans la face, un itinéraire sans doute très exposé a l'air de passer sans rappel. Il y a deux traces du week-end.
Ampferstein, brèche nord, couloir est. Un magnifique couloir, sans doute 5.2/E3. A gauche, dans la face, un itinéraire sans doute très exposé a l'air de passer sans rappel. Il y a deux traces du week-end.
Ampferstein, brèche nord, couloir est. Un magnifique couloir, sans doute 5.2/E3. A gauche, dans la face, un itinéraire sans doute très exposé a l'air de passer sans rappel. Il y a deux traces du week-end.
Ampferstein, brèche nord, couloir est. Un magnifique couloir, sans doute 5.2/E3. A gauche, dans la face, un itinéraire sans doute très exposé a l'air de passer sans rappel. Il y a deux traces du week-end.

Ampferstein, brèche nord, couloir est. Un magnifique couloir, sans doute 5.2/E3. A gauche, dans la face, un itinéraire sans doute très exposé a l'air de passer sans rappel. Il y a deux traces du week-end.

Remontée à la chapelle de Halsl puis au Schneiderspitze avant de skier une rampe transformée en face sud pour revenir versant nord des couloirs. Nous ferons deux autres couloirs. D'abord l'évident à l'ouest du sommet du Marchreisenspitze (d'où semble descendre un beau couloir sud) en aller-retour. Encore une bien belle ambiance.

Rampe sud face aux couloirs de Lizumer Kar

Rampe sud face aux couloirs de Lizumer Kar

Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)
Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)
Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)
Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)
Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)

Marchreisenspitze, couloir nord (4.1/E1)

Pour finir par une remontée au soleil jusqu'au très couru Widdersberg d'où nous avions repéré une rampe depuis la station. Elle est sans doute classique. Il faut toutefois la prendre au sérieux en raison de la nivologie, compte tenu de son exposition maximale au-dessus des barres au départ, et de sa hauteur (400 m, 4.2/4.3 selon le passage choisi, E4). Magnifique seconde journée ici. Il sera difficile de faire mieux.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 25 Février 2019

Première sortie de ski en Autriche. L'idée était de n'absolument rien organiser et d'apprendre par soi-même en une semaine. Parmi les quelques recherches (quand même) que j'avais faite, j'étais tombé sur des webcams de stations de ski toutes proches (Axamer Lizum et Fulpmes) qui montraient des sommets dolomitiques an arrière plan. Il était certain que nous irions y faire un tour.

En arrivant un dimanche, il n'était pas possible de trouver une boutique pour acheter un topo. Aussi, pour le lendemain, nous partons pour une face observée en arrivant depuis l'autoroute...
Le sommet du Hochplattig présente un grand rideau strié de couloirs, donnant sur un plan incliné à trente-cinq degrés qui se déverse sur un immense ravin vertical. Autant dire qu'une fois là-haut, ce sera du "E4". Dans le jargon, du ski d'exposition maximale. Chute et avalanche même petite interdits...

Côté nivo-météo, l'anticyclone sévit depuis un moment donc comme nous sommes plein sud, on peut espérer de la neige transformée jusqu'au sommet à plus de 2700 m. Sauf que le vendredi, une petite chute de neige est retombée. Entre dix et vingt centimètres. Après deux jours de beau, nous n'y prêtons pas attention, pensant que ça a dû transformer.

En arrivant au parking, je trouve quand même que cette grande face est bien blanche. Comme s'il y avait encore de la neige fraîche... L'approche est longue en partant à 900 m d'altitude. On a le temps de discuter et de tirer des plans sur la comète.

Au-dessus des deux compères, la face convoitée

Au-dessus des deux compères, la face convoitée

Approche panoramique

Approche panoramique

2100 m : on passe en crampons. L'exposition devient maximale avec des lignes fuyantes

2100 m : on passe en crampons. L'exposition devient maximale avec des lignes fuyantes

2200 m. Le constat est sans appel. Il y a une vingtaine de centimètres de neige datant de vendredi, à peine humidifiée, posée sur un fond transformé dur. Le genre de conditions que je déteste dans les pentes sud pour deux raisons : quand ça chauffe, ça peut descendre. Souvent en petites coulées lentes mais bien denses, suffisantes pour embarquer quelqu'un et ici, le projeter sur le tremplin. Mais aussi par l'insécurité procurée en descente dans le raide. Le ski n'accroche pas et glisse avec la neige. L'heure est à la concertation...

Il est décidé que nous n'irons pas vers le couloir. De mon côté, je ne le sens pas du tout et si désaccord il devait y avoir dans le groupe, je choisirais de descendre. Mais là, point de désaccord. Nous avons tous trois conscience des conditions. Cependant, étant sur un petit éperon où le vent a dû balayer la neige lors de la dernière chute, nous sommes sur de la vraie transformée et remontons le plus haut possible tant que les conditions restent ainsi. A presque 2400 m, la neige fraîche devient omniprésente. Il est midi. On chausse et on se casse. La petite déception qui point ne durera pas et cédera la place à la satisfaction d'avoir identifié le problème. Juste avant de faire le premier virage, le couloir convoité est parcouru par une coulée silencieuse venue du haut. Bien protégés sur notre petit éperon, nous observons..

J'en discutais avec Sébastien (Escande) l'hiver dernier lors de l'écriture du Montagnes Magazine spécial ski de randonnée, à propos de la nivologie. Au-delà du bulletin, de l'observation du terrain, il y a aussi ce que l'on appelle l'intuition. Cela peut faire sourire quand on parle d'intuition nivologique alors que déjà, avec des observations rationnelles, on n'est pas souvent capable de tirer des conclusions sans équivoque. Et pourtant, cette intuition me paraît indispensable. Elle conditionne beaucoup mes choix. L'accumulation d'années de pratique et la reconnaissance de situations similaires. "Ca, ça ne bouge pas. Ca, ça craint".

Aujourd'hui, l'intuition était la bonne. La petite équipe fera 1500 mètres de très bon ski en grandes courbes, sans sommet, mais sans regret. Elle en sort même enrichie. Une très belle entrée en matière.

Intuition
Intuition
Intuition

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 24 Février 2019

Depuis le temps que j'en entends parler comme deuxième (ou première) capitale des Alpes avec Grenoble, j'avais très envie de m'y rendre. Nous avions prévu une semaine de ski avec Nico (Mossière) et Lio (Didier). Initialement, les Dolomites avaient notre préférence avec une session "couloirs" au programme. Seulement voilà. A quelques jours du départ, nous ne nous sommes toujours pas organisés et après coups d'oeil aux bulletins d'enneigement et aux webcams, le massif est plutôt en mode sécheresse. Et avec l'anticyclone installé sur l'Europe, ça sent la session "couloirs en neige béton" et ressauts mal comblés. C'est ainsi que l'idée d'Innsbruck me vient à l'esprit. Et avec l'enneigement excellent de l'Autriche cette année, c'est l'occasion de mettre les pieds pour la première fois pour nous trois dans ce pays.

Nous allons y revenir dans les billets suivants mais ce fut un excellent choix côté ski. Et tout autant pour le reste. Une ville fabuleuse, qui présente beaucoup de similitudes avec Grenoble ou Annecy (taille "humaine", entourée de montagnes, remplie de sportifs, taillée pour le vélo...) mais en mieux sur beaucoup de plans. Nous n'y avons pas trouvé de moment d'insécurité comme on peut le voir dans la capitale iséroise ou de tensions entre automobilistes et cyclistes. Nous n'y avons rencontré que des gens agréables, souriants, contents de vous rendre service. On y mange très bien et tout est à portée de main. Côté stations de ski, tout est très bien desservi depuis le centre par les transports en commun et là encore, nous avons du retard en France. La ville est propre. Les gens semblent globalement respectueux les uns des autres.

Dès la première soirée, avant même de mettre les skis, l'entrée en matière fut excellente.

Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck
Innsbruck

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #ski-glisse

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