Une journée de grand beau entre deux perturbations et un enneigement un peu juste à basse altitude, carrément insuffisant pour les points de départ forestiers du Dauphiné = direction Celliers en basse Tarentaise.

Un secteur sans forêt, avec un départ dans des champs, et un enneigement souvent important (un des coins les mieux enneigés des Alpes), avec des redoux moins actifs. Et aussi, la possibilité de rester dans des pentes raisonnables du point de vue de la nivo tout en faisant du bon ski.

Une sortie qui ressemble à s'y méprendre à celle-ci, date et (partie des) copains présents. Car si j'apprécie tout autant de sortir seul que bien accompagné (avec des objectifs différents), je suis de moins en moins enclin à faire de la route seul pour diverses raisons. A cinq dans un véhicule, cela rend le déplacement bien plus rentable.

Un départ tôt afin d'avoir le privilège de faire la trace, laissée à la famille Zijp. De mon côté, l'objectif était de suivre tant bien que mal...

L'automne, c'est la diminution de la longueur du jour, le passage de l'équinoxe, les mers de nuages, la coloration puis la chute des feuilles.

Cette année, encore plus que les précédentes, tout est décalé. Pas la diminution des jours ; pas le passage à l'équinoxe puisque ce sont des données dues à la rotation de la terre. Mais le reste... Très peu de mers de nuages et pour cause : un anticyclone régnant en maître avec des températures quasi estivales jusque fin octobre. Quant aux feuilles, pour ne donner qu'un seul exemple, les hêtres n'auront viré qu'à la mi-novembre alors qu'en temps "normal" (mais qu'est-ce que la normalité en 2023 ?), c'est à la mi-octobre ! Presque un mois de retard. De ma petite mémoire, je n'avais jamais noté une telle date.

Après des chutes de neige dès le début novembre, retour au sec suite à des pluies à haute altitude et reprise des baskets pour profiter de ces couleurs et garder le contact avec la nature.

On peut se demander si a vu l'automne cette année. De mémoire, l'année la plus tardive que j'ai pu observer concernant la coloration des feuilles (grosso modo près d'un mois de décalage sur une saison qui n'en comporte donc que trois - c'est énorme !!!). Le changement climatique semble augmenter la durée de l'été et décaler et raccourcir un peu les saison intermédiaires, et bien évidemment, condenser l'hiver.

Avec des températures estivales jusque mi-octobre, on commençait à voir poindre l'automne à la fin du mois dernier, jusqu'à ce que la neige arrive en force. Un blanc qui fait plaisir, quoique précoce. En effet, sur 25 ans, les années durant lesquelles j'ai pu commencer le ski avant le 11 novembre grâce à des chutes de neige précoces et en moyenne montagne ne sont pas si nombreuses. Pour "fêter" l'arrivée de la neige, même si la suite paraît le retour à des conditions automnales (pluie jusqu'à 2500 mètres), trois sorties du côté de Chamrousse :
- Le 3 : première Croix avec Emie
- Le 8 : trois Croix et les Vans
- Le 10 : deux Croix et Deux Vans, avec le privilège (rare !) de tracer ces derniers.

Et ça ne touche pas, sauf accident, à condition bien sûr de skier prudemment et dans les combes.

Probablement le dernier circuit de vélo itinérant de cette année. Je vous en parlerai un peu plus tard plus en détail. Nous sommes partis des limites de la Lozère (Saint-Laurent-d'Olt) en direction de l'ouest, suivant la nouvelle vélo route du Lot jusqu'à Flagnac puis sommes revenus par le sud via la véloroute de Conques. 

Des routes en excellent état pour pédaler, des montées parfois raides et beaucoup de patrimoine à visiter. Il serait dommage de passer ici têtes baissées tant les murs ont des histoires à nous raconter. Tous les villages valent le détour. Quant à la gastronomie... On aura sûrement trop mangé et pas assez roulé.

Quelques chiffres : 4 jours, 200 km, 2600 m de dénivelé.