Publié le 30 Mai 2018
Nous baignons dans un monde d'images. Aujourd'hui, tout le monde y va de ses publications sur les réseaux sociaux et la "nature" n'échappe pas à la règle. C'est même un des sujets les plus regardés car on "voit" bien qu'il y a une sensibilité générale. Y compris de la part d'alpinistes presque exclusifs, je remarque une nette préférence pour mes photos de paysages ou d'animaux plutôt que des photos de sport outdoor.
Malgré tout, nombre d'images sont "faciles" : la marmotte, le bouquetin, le chamois... Aujourd'hui, chacun peut rapporter une "belle" image de ces animaux aux yeux du grand public. Et pour ma part, je trouve justement que ce sont les espèces les plus difficiles à photographier parce qu'il est difficile d'être à la fois imaginatif et bien placé (lumière, décor...) pour faire une image de ces espèces sortant de l'ordinaire. Et parmi ce "bain" d'images, beaucoup de tête à tête avec les animaux. Combien de fois la suite se solde-t-elle par la fuite de l'animal ?
L'idée de cette soirée et de cette matinée était d'aller dormir au coeur de la montagne et de passer du temps à observer depuis un poste réservant de larges vues et pas forcément de la proximité.
Malgré les orages et ces conditions météorologiques délicates, cette soirée, cette nuit et cette matinée en immersion totale avec la nature m'auront comblé. Non seulement, la faune locale était au rendez-vous mais en plus, les observations étaient durables. L'affût reste vraiment le meilleur moyen de profiter en minimisant le dérangement.
Et pour finir ce petit cadeau avec ce faon juste né. Surtout, ne pas le toucher et se retirer sur la pointe des pieds !