Publié le 30 Juin 2015

Pourquoi nous parle-t-il de clavicule un jour de canicule ? Partirait-il "en live" en cette fin d'année scolaire ? Car c'est bien de canicule dont il s'agit. Le titre n'est qu'un clin d'oeil à un "ami", un "copain" quand j'étais ado et avec qui on n'avait pas du tout le même mode de vie ni la même éducation mais on a fait quelques conneries ensemble. Et un jour il nous avait lancé "J'ai entendu à la radio, y va faire super chaud, y zon dit que ça va être la clavicule". Et tout le groupe avait explosé de rire. Ce devait être en 1990 ou quelque chose comme ça et je m'en souviens comme si c'était hier. Et je suis sûr que mon frangin s'en souvient aussi. J'arrête là cette petite digression et ne m'attarde pas sur les aréoports ou encore la rénumération sortant de la bouche de certaines connaissances...

Donc c'est la canicule. Et ça y est, on ressort dès avant le premier jour les sacro-saintes règles de prudence, de déresponsabilisation (pendant ce temps, toujours pas un mot sur le E171 qu'on nous sert à tour de bras dans la bouffe industrielle, bien plus mauvais que la canicule...). Attention, risque sanitaire majeur, etc, etc... Mais en revanche, pas question de fermer l'école. Il ne reste que deux jours (jeudi/vendredi) avant les vacances et on ne fait plus rien (38° dehors, imaginez l'après-midi une pièce de 50m2 avec 30 enfants, située sous les toits et avec du simple vitrage). Mais bon, les enseignants, ces branleurs avérés, on ne va quand même pas leur faire cadeau de ces journées. Comme si on ne pouvait pas annuler ces deux derniers jours d'école (comme on le fait par chute de neige exceptionnelle ou inondation) et à la limite demander aux enseignants de faire leurs heures (perso j'aurais fait 8h-13h15 non stop et on n'en parlait plus, j'ai tout à ranger de toutes façons). Mais non, on préfère donner des conseils (pensez à boire - ah bon, il faut boire quand il fait chaud ?) et rédiger ces notes de service depuis une salle climatisée.

En tous cas, avec les filles, on en a profité pour aller dormir au frais. Et dans la magnifique région dans laquelle nous habitons, ce n'est quand même pas sorcier et j'ai pu voir sur FB que nous n'avions pas été les seuls.

Lune posée sur la cime nord de la Barbarate (lever de lune sur les Grandes Rousses)

Lune posée sur la cime nord de la Barbarate (lever de lune sur les Grandes Rousses)

Depuis deux ans que j'ai ce Peugeot Partner, je n'avais pas pris conscience des possibilités de l'utiliser en nocturne. Cela fait la troisième fois et je commence à être rôdé. Peut-être un petit retour sur ces pages dans quelques jours sur l'utilisation du véhicule pour le couchage à zéro frais (il ne s'agit pas de l'aménager pour cela ; en tous cas pas pour le moment)

Depuis deux ans que j'ai ce Peugeot Partner, je n'avais pas pris conscience des possibilités de l'utiliser en nocturne. Cela fait la troisième fois et je commence à être rôdé. Peut-être un petit retour sur ces pages dans quelques jours sur l'utilisation du véhicule pour le couchage à zéro frais (il ne s'agit pas de l'aménager pour cela ; en tous cas pas pour le moment)

La Dent vers 21h

La Dent vers 21h

Paisible paysage d'été

Paisible paysage d'été

Sunset en direction du Charmant Som

Sunset en direction du Charmant Som

On ne peut guère faire mieux comme conjonction : 0,3° séparent Jupiter (en haut) de Vénus

On ne peut guère faire mieux comme conjonction : 0,3° séparent Jupiter (en haut) de Vénus

La lune quasi pleine (on ne voit presque pas la différence à l'oeil nu) éclaire la dent de Crolles de profil

La lune quasi pleine (on ne voit presque pas la différence à l'oeil nu) éclaire la dent de Crolles de profil

La veille, une lune encore gibbeuse et déjà haute au coucher du soleil, depuis la vallée

La veille, une lune encore gibbeuse et déjà haute au coucher du soleil, depuis la vallée

La veille encore mais dix minutes après le coucher

La veille encore mais dix minutes après le coucher

Accablant !

Accablant !

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #humeur

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Publié le 29 Juin 2015

Quinze mois exactement d'utilisation intensive. Et déjà une première panne. L'occasion de faire le point sur l'investissement dans le système micro 4/3.

- la qualité d'image. C'est tout simplement très bon ; je ne vois toujours pas la différence avec mon 60D équipé du 17-50 Tamron que j'ai du coup revendu tant il restait à la maison. Mieux, l'objectif 12-32 du kit est très homogène et ne rend pas les bords "flous" comme le faisait le Tamron. A la limite je verrais une dynamique un chouïa en-dessous mais c'est vraiment pour chipoter. Côté montée en ISO, c'est sans doute un poil inférieur aussi mais de pas grand chose (1/2 IL max.). L'objetif possède une filetage 37 mm pour filtres (je possède un ND8 et un polarisant)

- L'ergonomie. Clairement je préfère Canon au niveau des menus et j'ai toujours du mal à m'y retrouver chez pana. Je cherche encore régulièrement des fonctionnalités. Et évidemment, la prise en main est moins bonne que sur un reflex. L'absence de viseur ne me gêne pas trop ; j'ai de bons yeux.

- Les objectifs d'entrée de gamme (le but étant de ne pas se ruiner dans cet investissement, autant pour le côté financier que pour la compacité - et donc accepter des optiques peu lumineuses).
Je ne reviens pas sur le 12-32 pancake du kit. Le 7,5 f/3,5 fish-eye de Samyang est très bon. Dès la pleine ouverture. Ça se dégrade au-delà de f/11. Il n'est pas cher (250€) mais le revêtement est fragile. Il a déjà des traces d'usure. Pas de souci pour la map manuelle. Je cale un peu avant l'infini et en fermant à f/5,6, on est net de 1 m à l'infini. Attention, il m'est arrivé de bouger la bague de mise au point involontairement et d'avoir une série de photos floues.
Le 45-150 Lumix est également très bon et m'a permis de beaux gros plans. Un complément indispensable de 250 g pour 250 €.

- Pour les photos sur pied, j'utilise un Gorillapod Hybrid (190 g). Ainsi, l'ensemble GM1 + 12-32 + 7,5 + 45-150 + Gorillapod n'atteint pas tout à fait le kilo, si tant est que j'ai besoin de tout emporter.

Moins de 1 kg si j'emporte le tout : boîtier GM1 ; Lumix G 12-32 f/3,5-5,6 OIS + filtre polarisant ; Samyang 7,5 mm fish-eye f/3,5 ; Lumix G 45-150 f/3,5-5,6 OIS ; Joby Gorillapod Hybrid. Manquent sur la photo les deux batteries de rechange et le filtre ND8

Moins de 1 kg si j'emporte le tout : boîtier GM1 ; Lumix G 12-32 f/3,5-5,6 OIS + filtre polarisant ; Samyang 7,5 mm fish-eye f/3,5 ; Lumix G 45-150 f/3,5-5,6 OIS ; Joby Gorillapod Hybrid. Manquent sur la photo les deux batteries de rechange et le filtre ND8

Reste que la panne du 12-32 m'inquiète sur la fiabilité dans le temps de ces optiques "légères" et miniaturisées. Généralement, j'achète chez Digit-photo mais ils étaient en rupture du GM1 et je suis allé chez Boulanger qui était très bien placé en terme de prix. Bien m'en a pris car l'enseigne offre un an de garantie supplémentaire aux un an constructeur. Sinon, j'aurais dû débourser 115 € pour cette réparation dont le plus gros est le remplacement du moteur (oui, déjà !).
En tous cas bon point pour Boulanger mais surtout pour le SAV Panasonic (Nikken) : on m'avait prédit un délai de trois semaines. Apporté chez Boulanger Espace Comboire un lundi midi, produit revenu réparé le lundi matin suivant ... On ne peut pas faire mieux en terme de rapidité.

Le bilan général reste très positif et je ferais le même choix aujourd'hui.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 28 Juin 2015

Ce dimanche ce devait être escalade et puis, pour de multiples raisons, je décide partir en bivoauc avec le nouveau matériel, déjà essayé aux Plagnes il y a une semaine. Je retourne en Belledonne nord.

La Power Lizard et un beau ciel du soir

La Power Lizard et un beau ciel du soir

La tente coûte la bagatelle de 450€ en moyenne. C'est un sacré investissement même si j'ai pu la toucher pour 100€ de moins (merci à mes contacts ; ils se reconnaitront).

L'argument de base : le poids/encombrement. Elle est annoncée pour 1370 g et sur la balance, elle les fait exactement, y compris la housse de transport et les foureaux des arceaux et piquets. Un bon point pour le fabricant car souvent, les masses réelles sont au-dessus des données constructeur. Et bien sûr, l'encombrement, vraiment très réduit, réductible encore en rajoutant une sangle de compression.

Le montage est ultra-rapide. On place l'arceau central puis les deux mini-arceaux aux entrémités et on tend. On termine en tendant le powerframe à l'intérieur.

De ces deux points de vue, je ne regrette nullement l'achat car l'objectif était de pouvoir passer sous les 1500 g en dormant à trois. Je ne l'ai pas encore testée à trois mais je peux d'ores et déjà annoncer que si à trois adulte ça doit rester du dépannage, avec les filles, ça devrait aller nickel y compris avec les sacs à l'intérieur.

Il y a tout de même un hic : cette tente n'est pas facile à tendre et la condensation se fait sur la chambre par contact avec le double-toit. Lors de la première sortie, il y avait du vent et je n'y ai pas échappé. Là, le vent était faible et je n'y ai pas échappé non plus. Je vais me perfectionner et je donnerai des nouvelles après d'autres utilisations.

 

Bivouac test
Pour compléter, le duo magique : thermarest prolite regular et Valandré Mirage 3/4

Pour compléter, le duo magique : thermarest prolite regular et Valandré Mirage 3/4

Le tapis de sol : Thermarest, la valeur sûre. J'ai choisi le Prolite régular étant donné que je ne suis pas fragile du dos. 450 g. Se gonfle en dix inspirations/expirations.

Le sac de couchage : un Valandré of course, le mirage 3/4. Je possède un Northface Ultralight pesant 1500 g avec sa housse, en duvet d'oie et avec lequel j'ai dormi par exemple (en été certes) à plus de 3800 m d'altitude sans tente (sommet du mont Viso). La température est descendue -7°C. Je n'ai pas eu froid. C'est un sac annoncé -9°C confort mais qui reste trop chaud et donc trop lourd dans la plupart des utilisations. Pour le reste, j'utilise un sursac Quechua Bionnassay pesant à peine plus de 700 g et donné à +9°C confort utilisé seul. Même en été, par températures fraîches, je suis toujours limite et parfois, je m'habille. Bref, pas top. Et c'est guère mieux avec un autre vieux Quechua (Forclaz +5°C light mais qui date) et pèse 1100 g (aujourd'hui le même passe tout juste sous le kilo). Il me fallait donc investir et tant qu'on y est, dans du durable et bon.

Le Mirage pèse 770 g en L et est annoncé à une température 0°C confort. Deux nuit à +5°C et j'étais presque aussi bien que dans mon lit. La housse de compression est très bien conçue. Là encore, on doit pouvoir encore compresser.

Là encore, 250€ d'investissement (330€ prix public moyen) mais je ne devrais pas regretter.

La housse du Mirage

La housse du Mirage

La veste en duvet qui complète tout ça. Un modèle de chez Rab, 370 g.

La veste en duvet qui complète tout ça. Un modèle de chez Rab, 370 g.

J'avais emporté le téléobjectif en cas de rencontres intéressantes. Au final, rien d'exceptionnel mais quelques images d'ambiance de ces deux demies-journées en montagne.

Trois chamois en cherchant bien

Trois chamois en cherchant bien

Trois biches (il y a même un futur daguet) à la tombée de la nuit

Trois biches (il y a même un futur daguet) à la tombée de la nuit

Biche du matin

Biche du matin

Lune du soir

Lune du soir

Bauges du soir

Bauges du soir

Et une jolie boucle le lendemain matin afin de voir l'impact sur le portage de tout cet attirail.

Et une jolie boucle le lendemain matin afin de voir l'impact sur le portage de tout cet attirail.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #balade, #animaux

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Publié le 26 Juin 2015

Trois images, trois soirs différents de cette semaine, depuis la maison. Ca faisait quelque temps ; ne perdons les bonnes habitudes.

Nuages esthétiques autour des rochers Rouges, du Grand Pic et du pic Couttet

Nuages esthétiques autour des rochers Rouges, du Grand Pic et du pic Couttet

Les trois pics aux toutes dernières lueurs. L'anticyclone est là.

Les trois pics aux toutes dernières lueurs. L'anticyclone est là.

Tombée de la nuit sur Bernin avec Belledonne en toile de fond, le tout sous un quartier de lune

Tombée de la nuit sur Bernin avec Belledonne en toile de fond, le tout sous un quartier de lune

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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Publié le 24 Juin 2015

Même si on refait toujours les mêmes voies, cela reste mon site préféré pour les petits autour de la maison. Un rocher qui n'est pas patiné et qui a une bien belle gueule. Et les voies sont intéressantes.

Bon il faut un peu marcher car la route d'accès est interdite. A ce jour, nombreux sont ceux qui continuent à monter en voiture au parking haut malgré l'interdiction. Pour nous, cette fois ce sera départ à vélo de la maison ; ça permet de s'échauffer et de faire une petite balade. Tout un programme qui plait aux enfants malgré la montée sur la piste, effectuée essentiellement à pied en poussant le vélo.

Sur la piste de la Pierre Grange

Sur la piste de la Pierre Grange

Après deux longueurs en moulinette, on révise les noeuds

Après deux longueurs en moulinette, on révise les noeuds

Pour les enfants, les quatre longueurs en 4c de la grande dalle sont parfaites pour qu'ils se fassent plaisir et en plus, elles sont belles. Seul le départ est morpho (plus on va sur la gauche) mais on peut sans souci les aides. Stella repart ensuite en tête et fera son premier "vol". Ayant betonné en rajoutant des points intermédiaires avec des sangles, ce ne sera qu'une glissade de un mètre mais qui lui aura permis de se rendre compte de la différence en tête/en moul'.

Stella en tête dans "au-dessus du silence", L1 = 4c

Stella en tête dans "au-dessus du silence", L1 = 4c

Elle fait relais et m'assure en second. Je la rejoins. Elle aura utilisé pour la première fois le Reverso. J'équipe ensuite la seconde longueur (en 6a) en rajoutant sangles et pédales (elle n'a pas (encore) le niveau et c'est morpho pour elle) et Stella sort au sommet en tirant au point et mettant à deux reprises le pied dans une sangle. On apprend aussi comment se débrouiller si on n'arrive pas à franchir un passage. cet exercice lui a plu.

L2 de "au-dessus du silence" (6a)

L2 de "au-dessus du silence" (6a)

Ca passe vite. Il est déjà temps de rentrer récupérer sa soeur invitée chez une copine. Avec le vélo, ça va beaucoup plus vite qu'à l'aller et du coup, on a même le temps d'une glace. Un après-midi quasi-parfait à deux pas de la maison.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #vélo

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