Publié le 31 Décembre 2019

Pour clôturer cette année 2019 riche en événements de pleine nature, rien de tel que des classiques locales :
- le 30 : ski en famille aux 7 Laux
- le 31 : ski aux 7 Laux puis collective improvisée à la dent de Crolles le soir

Cette Dent n'était pas du tout programmée mais quand les amis arrivent du sud en me demandant une idée de décrassage (anticipé) glissant pour l'après-midi précédant le réveillon, je ne peux pas laisser passer l'occasion de les emmener sur cette montagne qu'ils ne connaissent qu'à travers mes images.

Ils auront ainsi pu mesurer toute l'exposition du pas de l'Oeille, surtout avec le regel rapidement orchestré par le petit voile du soir. Et de belles rencontres pour finir l'année : Boris qui descend puis remonte avec nous, Olivier, Lucile, Gabin puis Thomas, Loïc, Jeannot, Adeline... Bravo à Priscilla, Laurent et Philippe (en monosplit Aluflex s'il vous plaît) pour leur première dent.

Sur les pistes des 7 laux
Sur les pistes des 7 laux
Sur les pistes des 7 laux

Sur les pistes des 7 laux

Dent du 31 : on ferme !
Dent du 31 : on ferme !
Dent du 31 : on ferme !
Dent du 31 : on ferme !

Dent du 31 : on ferme !

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 29 Décembre 2019

Il y a une semaine, un coup de pluie allait ruiner la qualité de ski et pour un moment compte tenu de l'anticyclone annoncé derrière. C'était sans compter sur une micro perturbation salvatrice, apportant quelques centimètres adoucissant la surface de la neige. Première sortie dès l'après-midi de cette petite perturbation : ça casse pas des briques car on sent le fond dur. Deuxième sortie et c'est déjà beaucoup mieux en choisissant les bonnes zones et en allant un peu en altitude. Troisième sortie ce jour aux altitudes modestes de la Chartreuse : pratiquement transformée en sud raide et 15 de poudre sur fond ferme mais non glacé sur les hauts plateaux. De la balle comme on dit ! Avec Olivier arrivé au parking en même temps que moi et avec qui on a fait la sortie, on a remis les peaux trois fois afin de profiter de l'aubaine. Sans parler de l'ambiance particulière de ces lieux, au-dessus d'une mer de nuages à couper le souffle. Et la dernière descente de la Dent avec Jo et Pascal venus pour leur sunset. Un excellente sortie à tous points de vue !

Dans le pas de l'Oeille
Dans le pas de l'Oeille
Dans le pas de l'Oeille

Dans le pas de l'Oeille

Les rochers du Midi : excellents !
Les rochers du Midi : excellents !
Les rochers du Midi : excellents !
Les rochers du Midi : excellents !
Les rochers du Midi : excellents !

Les rochers du Midi : excellents !

Final toujours aussi somptueux
Final toujours aussi somptueux
Final toujours aussi somptueux

Final toujours aussi somptueux

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 28 Décembre 2019

Aujourd'hui, j'ai décidé de profiter de mon jardin de Belledonne en essayant d'arpenter des sommets moult fois parcourus mais avec de petites variantes inhabituelles. Je pars des remontées mécaniques de Prapoutel, histoire de ne pas pinailler avec l'approche de la Betta, dans l'ombre et sur la glace. Il y a un monde fou sur les pistes. C'est tant mieux pour la station qui fait le plein avec de bonnes conditions. La magic Panda se gare dans un trou de souris au plus près des pistes et à midi, j'attaque la montée de l'arête nord de la cime de la Jasse, tracée la veille. Je poursuis en direction de la dent du Pra pour sortir sur l'épaule ouest. Plutôt que d'aller me coltiner le ressaut de mixte sommital, je chausse les skis et m'octroie quelques bons virages dans les vallonnements sud, parfaitement vierges, jusqu'à rejoindre l'itinéraire classique de la dent depuis le Vénétier d'où arrivent deux skieurs crampons aux pieds. Cela me conforte dans mon intuition que le raide couloir d'attaque au-dessus des lacs devait être bien glacé et donc merdique.
Je mets les peaux et attaque la fin de la montée de la Dent après avoir croisé la Bigoody team qui rentre déjà, fatigué par 1400 m dénivelé en skis lourds.

Depuis l'arête ouest de la dent du Pra, vue sur la Jasse et l'arrivée du TSD Gypaète

Depuis l'arête ouest de la dent du Pra, vue sur la Jasse et l'arrivée du TSD Gypaète

Vallonnements sud de la dent du Pra

Vallonnements sud de la dent du Pra

Du sommet de la dent du Pra, j'attaque la descente sud-est. La neige est bonne, d'autant plus qu'on choisit les orientations sud. Je suis assez surpris par rapport à ce que j'avais constaté sur la Jasse. Deux-cents mètres de dénivelé en plus font la différence. Je remets les peaux pour ensuite partir direction Belle Etoile, déjà tracée, mais j'aperçois une trace qui monte vers le dôme du Vouteret. Presque aussi haut, c'est une belle alternative car évitant le grand plat. Et les traceurs semblent être redescendus par un autre côté, me laissant le champ libre. Avec, de surcroit, une trace impeccable pour faire glisser le ski. Bravo (et merci) à ce traceur ; ça devient de plus en plus rare d'avoir une trace efficace (donc pas trop raide), permettant de monter sans se fatiguer même avec beaucoup de dénivelé dans les pattes.

Bonne neige en sud-est de la dent

Bonne neige en sud-est de la dent

Pente terminale du dôme du Vouteret : les trois traces de descente vont partir à droite, me laissant toute la combe inférieure

Pente terminale du dôme du Vouteret : les trois traces de descente vont partir à droite, me laissant toute la combe inférieure

Du dôme, vue sur la dent du Pra

Du dôme, vue sur la dent du Pra

La vallée de l'Eau-d'Olle et l'Oisans

La vallée de l'Eau-d'Olle et l'Oisans

Descente en neige excellente. Plus bas, on sent régulièrement le fond dur mais c'est franchement du bon ski jusqu'au replat sous l'Aigleton. Je remonte passer le bonjour à la balise Nivose puis bascule sur le Vénétier. Déja bien tracé mais pas si pire. Le fond dur est présent mais plus régulier que la Jasse ; aussi, il n'y a pas de surprise. Je pousse jusqu'au habert d'Aiguebelle puis traverse sous la face sud du jas des Lièvres, ce que je n'avais jamais fait intégralement. Je plonge alors dans le brouillard. Jusqu'à la colonie du pré de l'Arc. Bravo à celui qui est monté le plus haut possible  en 4x4, un peu au-delà de la barrière. Ca fait deux fois en ... deux passages. La dernière fois, c'étaient les chasseurs pour aller récupérer un sanglier. Il existe un outil qui s'appelle un traineau. Et c'est tellement plus sympa de marcher/glisser dans la neige... Bref ; je remets les peaux et sors du brouillard au Gros Caillou. J'ai encore du temps alors je profite d'une bonne trace pour remonter la combe de Bédina et sortir au petit dôme à 2000 m juste à gauche du petit téléski à l'arrêt. Lumière splendide au-dessus de la mer de nuages bien qu'un poil voilé. Retour par l'arête ouest et la face sud-ouest de ce petit dôme : du très bon ski. Jusqu'à rejoindre la piste de la Clapierre.

Un bien beau circuit : des manips, des sommets, du linéaire, de beaux paysages et au final, du plutôt bon ski !

Descente du Vouteret

Descente du Vouteret

Descente vers le plat de l'Aigleton

Descente vers le plat de l'Aigleton

A partir du Gros Caillou, on repasse de nouveau au-dessus après une petite demie-heure "dedans".
A partir du Gros Caillou, on repasse de nouveau au-dessus après une petite demie-heure "dedans".

A partir du Gros Caillou, on repasse de nouveau au-dessus après une petite demie-heure "dedans".

Magnifique arrivée sur la crête de Bédina

Magnifique arrivée sur la crête de Bédina

Encore du monde sur le domaine sécurisé pour attendre le sunset
Encore du monde sur le domaine sécurisé pour attendre le sunset

Encore du monde sur le domaine sécurisé pour attendre le sunset

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 27 Décembre 2019

C'était pourtant bien parti : une chute de neige en moyenne montagne le 23 décembre. Il y en avait même trop lors de cette sortie avec l'ami Lolo sur le secteur des Houches. A la descente, il fallait de la pente et ça en manquait. Et puis il y a eu cette pluie. Pour la deuxième fois en une semaine. Et maintenant, l'anticyclone est en route. Pour dix jours, au moins. Il ne faudra rien attendre pour améliorer la qualité de la neige très moyenne, partout en France. On commence par un petit point neige...

Ca skie depuis la première semaine de novembre dans les Alpes du sud et l'Isère, un peu plus tard sur le nord des Savoie. En continu. C'est déjà une très belle chose. Au niveau des quantités, on est partout excédentaire au-dessus de 1800 m sauf pour l'Isère et les Bauges où c'est plutôt 2000 m voire 2200 m pour les coins ayant le plus souffert des deux redoux de décembre. Les forêts de résineux ne sont pas encore skiables quand elles sont denses. Question qualité de neige, les Alpes du sud ont moins souffert de la pluie mais beaucoup du vent. Neige de qualité très moyenne. Dans les Alpes du nord, c'est la pluie qui a fait des dégâts, parfois jusqu'à 2500 m. La petite couche de fraîche de ce jour a permis de rendre la surface plus douce mais il faudra viser les pentes pas trop raides pour ne pas sentir le fond dur. Les meilleurs plans actuels semblent la haute Tarentaise (où la pluie est arrivée plus tardivement et moins haut) et le secteur du Lautaret pour les mêmes raisons avec une petite couche de fraîche de ce matin. Ces deux secteurs bénéficient en outre de départ élevés.

Dans Belledonne, le problème, ce sont les points de départ. Bas et forestiers. A 13h, alors que le ciel semble promettre une éclaircie vespérale, il est déjà tard. Et l'envie n'y est pas pour se farcir une approche en neige merdique afin d'espérer de faire un peu de (relativement) bon ski tout en haut. C'est le moment de profiter du forfait saison sur les 7 Laux. Je commence par trois descentes sur les pistes et les bords de pistes, loin d'être mauvais, en attendant que le haut du télésiège du Gypaète ne se dégage. A 15h30, ce n'est pas encore ça mais l'éclaircie pourrait se profiler. Je chausse les crampons et me coltine la trace sur l'arête nord de la cime de la Jasse. Le temps de se préparer au sommet et tout se dégage. Descente sud sur les lacs du Vénétier. Dommage qu'il n'y ait pas plus de neige fraîche pour éviter de sentir le fond dur un virage sur trois. Je remets les peaux. Re-sommet au coucher du soleil. Dément ! La sortie est réussie. Retour par la face ouest : le haut est soufflé béton. Il ne faut vraiment pas se la coller. Ensuite, c'est mieux mais toujours ce fond dur par endroits. Fin par les pistes à la tombée de la nuit. Entre le beau temps à venir et le décor magnifié par cette petite chute de neige, on peut dire que les vacances au ski vont être sauvées. Une belle consolation au regard de ce à quoi nous étions destinés la veille de Noël.

Avis aux amateurs pour la semaine à venir : il va falloir viser les faces sud un peu raides qui vont transformer et les fonds de combes d'altitude de faible inclinaison. Ce sera la clé d'un ski relativement bon.

Arête nord de la Jasse
Arête nord de la Jasse

Arête nord de la Jasse

Descente face sud de la Jasse

Descente face sud de la Jasse

Remontée à la Jasse
Remontée à la Jasse

Remontée à la Jasse

Sommet de la Jasse : énorme !

Sommet de la Jasse : énorme !

Arêtes du Pin et dent du Pra : plâtrées
Arêtes du Pin et dent du Pra : plâtrées

Arêtes du Pin et dent du Pra : plâtrées

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse, #nivo-météo

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Publié le 24 Décembre 2019

On en parle, on en a déjà parlé sur ces pages et la saison ayant bien démarré, avec la démocratisation totale de cette activité, il est temps de faire un petit mode d'emploi/récapitulatif.

- A partir de quand ? Dès que l'enfant a fait ses premiers pas sur les skis. Il n'y a pas vraiment de règle mais, de mon expérience, je dirais dès la deuxième saison. La première, en général vers l'âge des trois ans, on apprend à l'enfant à glisser. Se limiter aux petites stations doit suffire. Mais dès la suivante, on peut initier l'enfant à la randonnée, la descente se faisant d'abord sur des secteurs damés. En revanche, les sorties avec l'enfant dans le porte-bébé sont à proscrire. Ou alors, de très courtes balades par beau temps. En général, on ne les fait pas car toute l'organisation demandée est démesurée au regard de la sortie. Ou alors, il faut viser une auberge de moyenne montagne où l'on monte par une route (exemple : les Allières en Vercors). Après vingt minutes de montée, on se pose, l'enfant peut tâter la neige. On passe à autre chose. Puis, après un bon repas, on redescend à la voiture en quelques minutes. Un bon plan. Mais il ne faut pas se lancer dans de véritables randonnées. L'enfant n'en retire absolument aucun intérêt. C'est beaucoup trop long pour lui. Et quelque part, on a beau être un as du ski, on n'est jamais à l'abri d'une gamelle. Randonner avec les enfants, c'est d'abord randonner pour eux. Si c'est pour le faire pour nous, on le fait sans eux.

- Où ? Là encore, la progression sera calibrée. Il faut viser des secteurs où on pourra descendre sur des pistes damées : domaines des stations de ski en début de saison et n'ayant pas encore ouvert, routes enneigées damées par les passages ou alors la neige de printemps. La pente sera faible et le risque d'avalanche sera nul. Je dis bien nul même si par définition, le risque zéro n'existe pas. Autour de Grenoble, la montée au Charmant Som depuis le col de Porte, sans forcément aller au sommet, le Grand Rocher, le crêt du Poulet, la Croix de Chamrousse, les hauteurs de Prapoutel, les Plagnes depuis le Collet d'Allevard, le pré de l'Arc ; un peu plus tard, la crête de Brouffier, le col du Sabot, Pravouta, la Botte... Au printemps, les possibilités augmentent. Ne pas négliger le ski de névé de fin de saison (Iseran pont de la Neige...). Dans des secteurs de vacation comme le Queyras, il existe de nombreux vallons parcourus par des routes non déneigées, autant de buts de balades : Valpréveyre depuis Le Roux d'Abriès, le col Agnel depuis Fontgillarde, vallon de Saint-Véran... Penser aussi aux stations qui proposent des forfaits Rando : Valfréjus, Aussois, Chamrousse, Pralognan. Les nuits en refuge peuvent être un bon prétexte de motivation. Dans tous les cas, ne pas viser de gros dénivelés. La première année, 200 à 300 m suffiront amplement. Même vers l'âge de dix ans, à moins d'une sollicitation spéciale de l'enfant qui serait déjà devenu un mordu, ce qui est très rare, 800 m semblent un maximum. Ajoutés à une première montée avec des remontées mécaniques, ça peut déjà faire une belle descente.

- Comment ?

  • Au tout début, j'ai tracté mes filles dans une luge. Pour essayer. Dès la fin de leur première saison sur les skis. Pas trop longtemps bien sûr. Avec des pauses ludiques. A la descente, l'enfant retrouve alors ses skis alpins avec lesquels il est familiarisé. La luge courait derrière moi à la descente, sur des routes presque plates.
  • Ensuite, j'ai très vite expérimenté le tractage de l'enfant monté sur ses skis (de piste), avec un élastique (quelques euros chez Casto, le bleu). Là encore, ça ne peut pas durer trop longtemps mais j'ai fait jusqu'au Charmant Som de cette façon. J'ai ensuite monté des vieux skis de piste avec des Emery Chrono et des vieilles peaux. Ainsi, l'enfant pouvait monter par lui-même. Mais je ne trouvais pas sérieux de le laisser descendre avec. Entre les skis très courts et la fixation sans la moindre sécurité, je ne voulais pas risquer une mauvaise expérience de dégoût. Du coup, je portais les skis alpin pour qu'elles puissent descendre avec. Je l'ai fait avec mes deux filles ensemble donc deux paires de skis à porter ; vu la longueur des sorties, ce n'était pas très contraignant. Inconvénient pour l'enfant : très peu de débattement sur les chaussures (d'alpin donc) et ensemble lourd. Proportionnellement à lui, c'est même énorme en fait. Du coup, j'avais enlevé le système nécessaire à la descente (puisque la Emery n'était destinée qu'à monter) pour gagner quelques grammes mais ça n'a pas changé grand chose.
  • J'ai alors bricolé un peu leurs chaussures d'alpin pour y entrer deux vis latérales à tête capables de recevoir les inserts d'un avant Dynafit. Exit les Emery, remplacées par la butée avant seule d'une Low Tech. Et là, c'est vraiment devenu léger. C'est à mon avis la meilleure combinaison pour ne pas avoir à porter skis et chaussures de l'enfant (x2 si on en a deux...) mais seulement les skis. Au niveau poids, ça devient clairement top.  L'inconvénient reste le débattement de la chaussure en montée. On aura intérêt à trouver (pour une poignée d'euros généralement) des chaussures de débutant à un seul crochet, deux au maximum, quitte à être moins bien en descente. Ce ne sera pas le plus gênant pour les enfants. A noter enfin qu'au début, j'alternais entre portions tractées et d'autres où l'enfant montait par lui-même, progressivement, jusqu'à abandonner totalement le portage. 
  • A partir de la pointure 35, les chaussures à inserts sont disponibles. Il faut fouiner dans les bourses et sur Le Bon Coin. J'ai tout trouvé ainsi. De même pour les skis. Une paire de skis alpin rebutée ira également très bien. Pour les fixations, on trouve maintenant très régulièrement des Low Tech classiques (i.e. Dynafit TLT Speed) pour 100€ et moins en occasion. Et on aura conservé ses vieilles peaux qu'on n'aura plus qu'à redécouper à la bonne dimension.
  • Pour le montage, même sans gabarit et sans perceuse à colonne, ça le fait très bien. On n'est pas non plus au micron près. Je ne suis pas bricoleur et j'y suis parvenu. Pourquoi pas vous ?

 

- Quelques détails matériel

  • Skis : taille enfant -5/10 cm pour la maniabilité. Largeur patin entre 70 et 85. Autour de 75 amplement suffisant pour les débuts où on évitera la poudre trop profonde. 85 semble un maximum. De manière générale, on va descendre cool, avec des sujets légers. Le matériel sera peu mis à contribution. Une vieille paire de skis ira très bien.
  • Fixations : Dynafit TLT Speed car c'est la seule fix à 700 g qu'on trouve d'occasion à des tarifs très abordables. Et elle demeure increvable.
  • Peaux : recycler ses propres vielles peaux en les retaillant
  • Chaussures : à partir du 35 avec inserts. Peu importe le modèle. De préférence pas trop lourd si on a le choix. Occasion évidemment. Du choix sur LBC et dans les bourses.
  • Budget normal estimé : en suivant les conseils prodigués ici, compter pour l'ensemble skis, chaussures, fixations, peaux, compter autour de 250€. En comparaison des 1500€ nécessaires en moyenne pour un équipement équivalent neuf d'adulte, l'investissement reste très limité. Cela pourra toutefois paraître beaucoup pour quelques sorties dans l'hiver. Mais "c'est le prix" et dans tous les cas, on pourra en faire profiter la/le deuxième et surtout, le revendre pratiquement au même tarif une fois devenu inadapté.
  • Matériel de sécurité. Le triptyque DVA-pelle-sonde demeure indispensable même en choisissant des sorties risque "zéro". L'enfant doit prendre l'habitude d'être bien équipé. Pour être sérieux, il faudrait même l'emporter en station dès lors qu'on fait du ski de bord de piste histoire d'être cohérent. L'enfant est un apprenant débutant. Il ne sait pas où placer le curseur. Dans de nombreuses sorties décrites sur ces pages, je n'emporte pas de DVA mais je me refuse de le dire. Je le fais parce que j'estime qu'il ne me servira à rien. Mais je peux faire ce choix qu'après des années de pratique. Il est totalement imprudent d'apprendre à un débutant à choisir ses sorties avec ou sans ce matériel. 
  • Casque : de même, systématique

 

- Et sur le terrain ?

  • Apprentissage du pas glissé, sans lever le ski, et utilisation du débattement de la chaussure
  • Conversions : rapidement, il faut apprendre à les faire. En revanche, il faut aussi apprendre à les minimiser.
  • Trace : doser l'inclinaison. Pas trop raide, pour la glisse, l'effort, l'accroche.
  • Eviter les trop longs plats d'approche car on y passe beaucoup de temps, pour ne pas vraiment faire de ski à la descente.
Tractage de l'enfant sur ses skis alpins. Précision : la piste de ski de fond était en pré-damage de novembre avant ouverture, la veille d'un gros coup de foehn... Il ne s'agit pas d'aller s'amuser au milieu des fondeurs...

Tractage de l'enfant sur ses skis alpins. Précision : la piste de ski de fond était en pré-damage de novembre avant ouverture, la veille d'un gros coup de foehn... Il ne s'agit pas d'aller s'amuser au milieu des fondeurs...

Skis de randonnée d'approche (avec portage des skis de piste pour la descente) : très léger en montée. Détail de la vis à tête creuse inserrée (puis creux retravaillé) directement dans le plastique puis collée, suffisant pour des contraintes de montée
Skis de randonnée d'approche (avec portage des skis de piste pour la descente) : très léger en montée. Détail de la vis à tête creuse inserrée (puis creux retravaillé) directement dans le plastique puis collée, suffisant pour des contraintes de montée

Skis de randonnée d'approche (avec portage des skis de piste pour la descente) : très léger en montée. Détail de la vis à tête creuse inserrée (puis creux retravaillé) directement dans le plastique puis collée, suffisant pour des contraintes de montée

Détail d'un pack à 250€.

Détail d'un pack à 250€.

Pour faire comme les grands

Pour faire comme les grands

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #matériel

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