16h15 : j'attaque la remontée du versant Freydane jusqu'au col puis coupe en direction de la Croix : la traversée exposée est assez raide et les peaux sur le névé c'est pas top. Ce n'est pas le moment de glisser alors je passe le quelques mètres les plus raides à pieds en tapant bien à chaque pas. Je sors sur le plateau sommital où je suis englué dans de la neige récente collante. J'en bave. Par dessus le marché, les peaux sont gorgées d'eau et ne collent plus ; le petit air (thermique) présent jusqu'au col de Freydane a disparu. Quelle chaleur !! Il me faudra près d'une heure quinze pour parcourir les même pas huit cents mètres séparant la Croix du lac Blanc. Pfff... Il faut dire aussi que mon état de forme n'est pas non plus dans ses meilleurs jours.
Descente COP (comme on peut...) sur la partie haute puis ça tourne beaucoup mieux jusqu'un peu en amont du lac du Grand Doménon. Remise des peaux (que j'ai faites sécher à la Croix) et zou, ça repart par la face sud-est (donc repassée à l'ombre à cette heure-là) de la Grande Lance. Les bouquetins m'accueillent au sommet. Je redescends par la classique sud (que je n'avais fait que remonter) puis poursuis en aval du Petit Doménon jusqu'au replat (moyennant un court déchaussage).
Je bricole une attache pour peaux avec des bouts de ficelle ; cela me permet de remonter skis aux pieds la partie inférieure de la face sud du pic du Loup. Je finis à pied car c'est majoritairement sec jusqu'à l'antécime, sous une belle lumière du soir (oui je n'ai pas été rapide mais entre la forme du moment et les conditions... et aussi le compteur qui affiche 2800 m de dénivelé).
Descente vite avalée jusqu'au premier replat où je m'offre une dernière courte remontée pour aller chercher la lumière au col des Lances. Ma trace d'il y a cinq heures est encore visible mais bien atténuée. Avec cette chaleur, on doit avoisiner la perte de 10 cm/jour.
Final en grandes courbes sur la grande pente de la Sitre et grosse pause avant d'attaquer la fin de descente sur le bon sentier menant au pré du Mollard. Encore du grand Belledonne aujourd'hui. Un grand merci à l'éducation nationale pour ces jeudis après-midis bien exploités depuis le début de cette année scolaire mais notons que pour les élèves, cette organisation me semble moins bonne que celle qui l'a précédée !
16h15 : j'attaque la remontée du versant Freydane jusqu'au col puis coupe en direction de la Croix : la traversée exposée est assez raide et les peaux sur le névé c'est pas top. Ce n'est pas le moment de glisser alors je passe le quelques mètres les plus raides à pieds en tapant bien à chaque pas. Je sors sur le plateau sommital où je suis englué dans de la neige récente collante. J'en bave. Par dessus le marché, les peaux sont gorgées d'eau et ne collent plus ; le petit air (thermique) présent jusqu'au col de Freydane a disparu. Quelle chaleur !! Il me faudra près d'une heure quinze pour parcourir les même pas huit cents mètres séparant la Croix du lac Blanc. Pfff... Il faut dire aussi que mon état de forme n'est pas non plus dans ses meilleurs jours.
Descente COP (comme on peut...) sur la partie haute puis ça tourne beaucoup mieux jusqu'un peu en amont du lac du Grand Doménon. Remise des peaux (que j'ai faites sécher à la Croix) et zou, ça repart par la face sud-est (donc repassée à l'ombre à cette heure-là) de la Grande Lance. Les bouquetins m'accueillent au sommet. Je redescends par la classique sud (que je n'avais fait que remonter) puis poursuis en aval du Petit Doménon jusqu'au replat (moyennant un court déchaussage).
Je bricole une attache pour peaux avec des bouts de ficelle ; cela me permet de remonter skis aux pieds la partie inférieure de la face sud du pic du Loup. Je finis à pied car c'est majoritairement sec jusqu'à l'antécime, sous une belle lumière du soir (oui je n'ai pas été rapide mais entre la forme du moment et les conditions... et aussi le compteur qui affiche 2800 m de dénivelé).
Descente vite avalée jusqu'au premier replat où je m'offre une dernière courte remontée pour aller chercher la lumière au col des Lances. Ma trace d'il y a cinq heures est encore visible mais bien atténuée. Avec cette chaleur, on doit avoisiner la perte de 10 cm/jour.
Final en grandes courbes sur la grande pente de la Sitre et grosse pause avant d'attaquer la fin de descente sur le bon sentier menant au pré du Mollard. Encore du grand Belledonne aujourd'hui. Un grand merci à l'éducation nationale pour ces jeudis après-midis bien exploités depuis le début de cette année scolaire mais notons que pour les élèves, cette organisation me semble moins bonne que celle qui l'a précédée !