Publié le 29 Février 2012
Publié le 25 Février 2012
Cela faisait trois ans que je n'avais pas vu Jean Bouchet. Un petit coup de fil et hop, on réussit à se dégager un créneau en commun avec, sans s'être concertés, le même objectif à proposer à l'autre. Dès le départ, la neige est pourrie et on enfoncen en montant vers le passage du Dérochoir dans la chaîne des Fiz. Ca va être "chaud" là-haut. Mais Jean a l'habitude de ces genre de "bouzier". Je ne me fais aucun souci et puis, ça rappellera nos années de "torchage" avec toutes conneries réalisées dans ces couloirs à-vue des Ecrins.
Le Dérochoir est vraiment mauvais. Jean qui le connait bien ne l'a jamais vu dans cet état. Il y a de grosse reptations dont la première au-dessus du premier goulet très raide (50-55°) qu'il va falloir franchir. Pour cela, il faut traverser un pont de neige moisi, profond d'au moins quatre mètres. brr. Je m'encorde et part devant. Finalement, ça passe assez facilement et la partie verticale se passe en deux marches et deux coups de piolets mais il ne faudrait pas que la lame s'effondre : des mètres cubes de neige nous projetteraient vers le bas. Le poids de la neige, la barre rocheuse que 'lon domine. Bref; ce serait du propre et sans bavure.
Nous tirons ensuite cinq longueurs de corde pour franchir les autres reptations mais à chaque fois avec des relais àl'abri. La sortie sur l'arête des Fiz est superbe. Le plus dur est fait. Une première descente poudreuse nous amène sur le plateau où nous remettons les peaux en direction de la pointe d'Anterne.
Une remontée des plus contemplatives.
Jusqu'au couloir de la Mitraille qui se dévoile tel une entaille permettant de s'échapper de la forteresse.
Lors d'un petit détour vers le sommet d'Anterne, une grosse corniche s'éffondre dans le couloir. Rien de tel pour mettre les skieurs "en conditions psychologiques" parfaites !
L'entrée dans le couloir est simplissime mais pour garder les bonnes habitudes afin d'aller chercher des parties vierges de traces, on se permet quelques acrobaties : franchissement de la corniche, pendu sur les bâtons plantés à l'envers jusqu'à la garde. Une recette implacable !
On skie sans traîner sous les grosses corniches qui tiendront bon jusqu'au bout.
Avant de traverser dans des pentes ultra pourries pour bien finir la balade jusqu'aux chalets d'Ayères dont certains sont complètement sous la neige. Il y a entre 2 et 3 mètres de neige ici à 1700 m. c'est complètement marteau !
Merci Jean pour cette belle sortie même si la qualité de neige n'était pas vraiment au rendez-vous. En espérant ne pas attendre trois ans pour en refaire une autre.
Publié le 24 Février 2012
Et cette fois avec le soleil c'est rebelotte pour un peu de station avec Val du côté du domaine de Combloux - La Giettaz.
Un mont Blanc omniprésent en toile fond et une chaleur qui permet définitivement d'oublier la vague de froid de ce mois de février.
Face au Mont-Blanc mais dans les Aravis géographiquement parlant. D'ailleurs, la vue était parfaite sur la Roualle où étaient Justin et Mick la veille.
Publié le 23 Février 2012
Bon le soleil n'était pas vraiment au rendez-vous. Mais cela n'empêche pas de profiter de températures relativement douces face à la chaîne du Mont-Blanc et à celle des Aravis.
Un moment de ski en famille avec Stella et Val fort agréable du côté du domaine de Saint-Gervais - Megève. Il va falloir songer d'ailleurs à investir dans des skis plus longs pour Stella pour que, maintenant qu'elle sait descendre un peu partout, elle puisse gagner en stabilité.
Publié le 22 Février 2012
Une belle lumière, une belle neige dans les ubacs : de quoi se laisser tenter par la rando du soir.
C'est donc vers 15h que je m'élance de Saint-Gervais en direction du Prariond en prenant soin une fois de plus de m'attarder un peu au niveau des jolis chalets que l'on traverse au gré de cette ascension.
D'un côté la vue sur les Aiguilles Rouges, coté aiguilles de Varan
De l'autre, depuis le sommet, sur la chaîne du Mont-Blanc avec, une fois n'est pas coutume, un autoportrait de votre serviteur pas encore vraiment "ressucité" de cette satanée grippe.
La descente que je connais par coeur en versant nord-ouest est un peu plus traffolée que d'habitude mais la neige reste excellente.
D'autant que je finis par "tomber" sur un couloir un peu raide, bien dégarni d'arbustes et vierge de traces dans lequel je descends à pleine vitesse faisant voler la poudre comme à l'habitude cette saison.
Et une fin de balade à nouveau paisible et au milieu des chalets.