Derniers jours de vacances, on profite du plein air. Quelques images en vrac de ces derniers jours.

Maintenant qu'on est à la "campagne", on peut aller balader en partant directement de la maison d'où la vue est superbe sur la Chartreuse, dent de Crolles et rochers du Midi.

L'église de Bernin devant la partie septentrionale du Saint-Eynard

Les noisettes abondent en cette fin août. La réserve est déjà faite !

Idem pour les mûres

Initiation "bateau" sur les lacs de Laffrey

Petite session grimpe "after taf" (mais sans taf) sur le site de la Bastille. Une corde flambant neuve verte, la forêt (verte) : avec son débardeur vert, Candice est ton sur ton.

Ce site de couenne comporte des voies de une à deux longueurs. Pas majeur mais un secteur agréable pour les fins de journée, rapide d'accès. Pas de grosse perf aujourd'hui : un peu d'échauffement jusqu'au 6b, quelques essais dans un 7a "abo" et c'est déjà la nuit.

Sunset boulevard : la plus grande avenue d'Europe (8 km de long - si si, elle est bien à Grenoble !) s'éclaire. Il est temps de plier.

Quelle journée lumineuse ! A 13h00, nous nous dressons au sommet de ce pilastre pointu au beau milieu des Aravis.

Tout n'était pas si évident au petit matin. De la neige encore présente à un peu plus de 2000 m, une température avoisinant le 0°C et un risque de rocher mouillé suite aux fortes pluies.

Pourtant, une fois au pied de la face, les choses se présentent bien. Le soleil est là à 9h15, pile au moment où Mick attaque la première longueur et la face est parfaitement sèche.

Dommage pour moi, il aurait fallu un échauffement pour pouvoir profiter de ces longueurs (6c chacune) à ma portée d'enchaînement mais à froid, avec un rocher encore un peu froid, avec les difficultés attendues au-dessus, quelques repos seront nécessaires, d'autant que ça déverse sérieusement (52 m de rappel en fil d'araignée au retour !).

Suit un passage 7a bloc bien dur malgré les apparences mais heureusement, ça ne dure pas et la suite en dalle permet de reposer un peu les bras.

C'est reparti pour un tour avec un 7a+ encore bien bloc avec un pas obligatoire entre le 2è et le 3è point qui demandera un peu de travail à Mick qui finit par franchir brillamment l'obstacle.

La récompense est pour moi : un 6b+ majeur en fissure avec une sortie expo mais facile où je placerai un câblé "de confort". Et quel rocher !

Et pour finir un océan de cannelures sur deux longueurs avec deux pas de bloc pas si faciles. Le reste l'est davantage mais ça engage entre les points... de quoi se râper les c.... en cas de vol.

Au sommet, beau panorame sur le secteur avec la Mamule, le mont Fleuri...

La descente est rapide : un peu de désescalade puis 5 rappels efficaces qui ramènent aux baskets, retournées à l'ombre, cette face étant est à dominante nord en bas et sud en haut, parfait pour garder le soleil tout au long de l'ascension.Retour bucolique par les alpages des Aravis sous une lumière ultra limpide, un avant-goût d'automne.

La voie s'appelle "les hauts de Tardevant", elle cote EDinf avec 8 longueurs : 6c/6c/7a/6a/7a+/6b+/6a+/6a

Merci Mick pour cette belle journée, et aussi pour ces quelques photos. Je t'envoie les miennes au plus vite.

A peine installé à Bernin, il fallait établir un temps étalon depuis la maison. Oliv qui s'entraîne à fond en ce moment est partant. Il nous faudra 1h49 pour atteindre le sommet. Si l'on compte quelques points carte pour passer le plateau où les intersections sont nombreuses, les branches en travers de l'itinéraire suite au coup de vent de la veille, la pause veste coupe-vent dans la partie supérieure et le rocher ultra-glissant sous la pluie dans le pas de l'Oeille, on doit pouvoir grapiller sans problème cinq minutes au même rythme. Reste à savoir combien on peut gagner sur la vitesse effective de montée. Vu le turbo mis dans les derniers 800 mètres avalés en moins de 40 minutes, ce ne peut être que dans la première partie (sentier du Facteur) mais pour cela, il faudrait s'échauffer convenablement avant. En tous cas, pour info, cela fait 1h45 depuis l'origine du chemin de Craponoz au niveau de la D1090. Descente assez "tranquille" pour soulager les articulations.

Une canicule rare à cette date mais il fallait bien rééquilibrer la balance d'un été frais et exceptionnellement humide. L'avance prise au printemps avec la chaleur d'avril-mai se poursuit : après la poussée de bolets de début août, les myrtilles sont déjà bien mûres au 15 août.

Alors, en plein déménagement, je m'octroye avec "maître" Olivier une virée du soir aux myrtilles sur un spot dément comme je n'en avais jamais vu, spot découvert par Olive la semaine dernière. Quelle densité de myrtilles sur les buissons !

Une bonne occasion aussi de prendre un peu le frais, d'autant qu'il y a un peu de vent en altitude.

On terminera au coucher du soleil.

Encore une bien belle récolte, qui aurait pu l'être davantage si on avait eu le temps de partir plus tôt. Pour les amateurs, il ne faut plus traîner pour les myrtilles, en tous cas en Belledonne.

Une récolte complétée le matin même par un joli seau de noisettes. Là encore, il y a de l'avance : dans la vallée du Grésivaudan, les noisetiers commencent à bien perdre leurs fruits.

En tous cas, bien qu'ayant quitté Grenoble avec une petite pointe de nostalgie, ça fait du bien de partir à pied de la maison et de se retrouver dans la campagne. Et finalement, la ville n'est qu'à quinze minutes. Tout ça pour dire qu'après quelques jours de calme, ce blog devrait reprendre peu à peu son ryhtme de croisière, la connection internet venant juste d'être établie.

A très bientôt donc.