Nostalgie en Queyras
Publié le 6 Janvier 2024
Après les Calanques et l'Ubaye, le Queyras est la troisième destination récente me rendant nostalgique, y ayant effectué grand nombre de sorties par le passé, notamment durant l'hiver 2001-2002 précédant directement la sortie de la première édition du Toponeige éponyme.
Les mélèzes des Alpes du sud ; les chalets typiques de Saint-Véran ; les coups de mauvais temps brefs mais souvent intenses ; les pâturages permettant de skier avec une mince couche de neige... tout un programme !
Trois journées à retrouver ce beau massif et, malgré un enneigement largement déficitaire, du plutôt bon ski en choisissant les bons itinéraires mais aussi et surtout grâce à quelques petites chutes de neige récentes.
Jour 1. Pointe de Rasis par la face est normale. Hésité à descendre le couloir principal (4.3 ; petit doute sur la stabilité de la pente terminale malgré le risque 2) ; on se contentera du classique en très bonne neige puis double remontée aux Costes du Puy pour profiter de la bonne neige.
Jour 2. Mauvais temps mais visibilité assez bonne. Pic Cascavelier. La classique facile de Saint-Véran mais sûre et, chose de plus en plus rare sans doute, le bonheur d'y faire la trace à la montée.
Jour 3. Classique de la Gardiole de l'Alpe, que j'avais faite avec François, Michel et Sergio il y a tout pile vingt ans. Du monde mais de la place et des petits coins confidentiels plus tranquilles. Bonne neige mais enneigement quand même un peu juste sur ce versant (sud-)ouest.