Sucre en poudre (Chamrousse for ever II)
Publié le 20 Mars 2011
La poudre, on connaît, c'est une drogue blanche, légale celle-là, mais que l'on ne peut acheter ni commander. C'est le ciel qui décide.Le sucre, c'est le ski. Désolé pour le calembour du jour, je n'ai pas trouvé mieux. Le ski, c'est un Atomic, le Sugar Daddy (99 mm au patin).Il y a beaucoup de monde ce matin aux Vans, du côté de Chamrousse. Sans doute cette journée, piègeuse à juste titre, a-t-elle poussé les randonneurs à se "replier" sur les classiques relativement sûres. De toutes façons, le choix était bon puisque la neige pas loin d'y être excellente.Je croise une fois de plus cette saison ma collègue Sandrine et nous doublons de nombreux groupes à la montée, en raison de notre départ tardif. A 10h, au moment de descendre, il n'y a pas plus de 10 traces. Quelques courbes avec le Sugar et c'est déjà fini, il faut remettre les peaux (pas eu le temps de faire des images de la descente).Nous poursuivons vers le couloir des Escombailles où nous emboîtons le pas d'un gars attelé à la trace. Ayant déjà skié la branche de gauche il y a quelques jours, nous nous dirigeons vers celle de droite. Les conditions ne sont pas terribles comme en atteste la photo ci-dessus.La descente est avalée en très peu de temps. Mille excuses au gars qui j'ai litteralement arrosé d'une gerbe de poudre. J'avais pourtant placé mon virage suffisamment loin. Enfin, c'est ce que je pensais mais avec la vitesse... Ce ski est décidemment dément.
Comme on n'en a pas assez, on remet une nouvelle fois les peaux jusqu'au sommet de la Botte dont la montée est vite avalée...
... Tout comme la face sud-ouest : neige dure recouverte d'une quinzaine de centimètres de poudre. La descente est pliée rapidement jusqu'au plateau qui domine le col de l'infernet.Nouvelle remise des peaux jusqu'à la croix de Chamrousse, non sans admirer la face prédemment descendue et retrouvailles avec la civilisation.
Nous finissons par les couloirs des Croissants, comme souvent en neige gelée voire vitrifiée mais comme ce n'est pas bien raide... Les conditions sur piste étaient en tous cas fort agréables malgré la mer de nuages qui culminait entre 1800 et 1900m.
Remerciements : d'abord à Nicolas pour les skis. Un très très beau cadeau ! Ensuite à l'équipe du Vieux Campeur Grenoble : Nath, Nawale et Lambert pour la main d'œuvre, le SAV et le suivi du matériel, tout ça très professionnellement.