Bouquetin et bouquetin, Dent et Dent
Publié le 28 Novembre 2015
Les filles étaient bien motivées pour ouvrir le bal sur les skis ce samedi. Mais devant la météo (brouillard, petite neige et vent), je leur propose de différer l'ouverture et de faire d'autres activités intérieures.
Eclaircie à 14h. Le temps de tout préparer et de monter, ça ne laisserait que deux heures de glisse ; sans la certitude que l'éclaircie perdure. On oublie.
De mon côté, je décide d'en profiter dans l'espoir d'un coucher de soleil. Compte tenu de l'heure, on limite les kilomètres. Autant aller en terrain connu et comme je n'ai pas envie de remonter les pistes désormais ouvertes des Sept-Laux, je repars vers la Dent qui passait déjà (certes laborieusement sur quatre-vingts mètres) dimanche dernier. Alors, avec trente centimètres de plus...
Entrée dans le pas de l'Oeille. La vire est bien chargée ; ça passe désormais tout en peaux y compris au niveau du câble. Mais qui est là, en arrière plan de cette image ?
Ca fait plaisir de voir cette espèce emblématique de nos montagnes sur la Chartreuse et encore plus sur la Dent
Il est accompagné d'Obelisc. Ce serait bien que nos deux amis passent l'hiver dans le pas de l'Oeille
Malgré l'absence du soleil, le choix reste bon. Avec trente centimètres de plus donc (et du vent), le pas de l'Oeille s'est bien rempli. Désormais, en connaissant bien où il faut passer, on ne touche pas un caillou du sommet à la voiture ! Et à la montée, ça fait tout en peaux. C'est quand même assez incroyable cette montagne. De voir comment tout est déjà lissé avec seulement deux fois trente centimètres de neige, quand on connaît le terrain en été. Ici, on n'est pas gâté en terme de terrain herbeux pour les débuts de saison comme sur les alpages de Alpes du nord ou du Queyras mais une des premières sorties à être en conditions est paradoxalement une des plus rocheuses !
Du coup, je remonte une seconde fois au sommet.