Essai Samaya 2.5

Publié le 25 Mai 2020

Samaya est une petite entreprise annecienne qui a mis au point une tente quatre saisons, i.e. capable d'appréhender les contraintes imposées par l'hiver ou la haute altitude en expédition. Suite à un échange avec Christophe Dumarest, alpiniste dont la présentation n'est plus à faire, j'ai eu la chance de l'avoir à l'essai quelque temps. La crise sanitaire passant par là, je m'étais contenté du déballage et du montage à la maison.

Avec la météo qui tourne au grand beau et une situation débloquée, il me tardait d'aller sur le terrain. Pour une première fois, je suis allé me poster en Belledonne, à 2000 m d'altitude, une nuit un peu frisquette. J'avais même emporté l'ordinateur portable pour "télétravailler" et profiter du confort de la tente.

Bien évidemment, les conditions étaient clémentes : pas de vent, 3°C la nuit. Pas vraiment de quoi en faire un test poussé. Mais à défaut, cette nuit a constitué une bonne prise en mains du matériel. 

Tout d'abord, au niveau du poids. Tout compris, à savoir la tente dans son sac de rangement, les arceaux dans leur sac de rangement et les piquets (tous) dans leur sac de rangement, on arrive exactement à 1700 g. Les 1662 g annoncés sont donc justes. C'est un poids remarquable pour une tente de cette gamme, qui comprend quand même trois longs arceaux pour la stabilité. Les matériaux ont été étudiés finement pour en arriver là. Le concept mono paroi y est sans doute pas étranger non plus bien entendu.

Au montage, ce concept de mono paroi fait justement toute la différence. Il suffit se pousser les arceaux dans leur fourreau, de les arquer et hop, la tente est montée. Ce n'est pas aussi rapide qu'une 2 Seconds mais franchement, si on exclut la gamme Décat' dont l'encombrement en mode rangement exclut le transport en montagne (ou alors, sur du court et avec de la motivation...), je n'ai jamais monté une tente aussi rapidement. Ensuite, on la décale (mode auto-portant) pour trouver l'emplacement idéal. Et même une fois montée et plantée, le fait qu'elle soit auto portante et qu'on ait donc pas à réajuster un double-toit, il est facile de la changer de place. Ainsi, je me suis même offert le luxe, une fois le soleil couché, de la tourner pour avoir l'ouverture au soleil levant le lendemain matin. Je n'ai eu qu'à enlever/remettre les six piquets.

Justement, parlons des piquets. L'ensemble est constitué de 14 piquets (assortiment de 9 et 12 cm de long). Je ne sais pas si c'est une première mais l'idée de mettre des dents est tout simplement géniale. Pour la première fois, enfin des sardines qui ne sortent pas toutes seules. Et à 60 g les 12, autant dire que ça ne pèse pratiquement rien. Si comme moi, on n'a pas besoin de haubaner, 6 sardines courtes à 25 g l'ensemble suffiront.

L'intérieur est spacieux pour deux ; autant dire que seul... Je craignais un peu l'humidité pour le matériel. La température est descendue quand même à 3°C et l'herbe était trempée au petit matin. Pourtant, rien n'est apparu à l'intérieur. J'avais ouvert les deux larges aérations latérales et le chapeau. Pas la moindre trace de condensation. Ni par le toit, ni par le sol. Propre !

A l'intérieur, les deux grandes poches m'ont permis de ranger tout le matériel. Au final, je me suis fait une petite session pouvant être qualifiée de luxueuse dans la nature. Sans compter que je trouve cette petite tente vraiment chouette mais ça, c'est subjectif. Pour plus d'informations comme l'imperméabilité annoncée à 20000 mm (oui oui...), le mieux est de se rendre sur le site du fabricant. Elle sera également présentée dans le prochain Montagnes Magazine spécial bivouac à paraître incessamment sous peu.

Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe
Bivouac de luxe

Bivouac de luxe

Croissant le Lune, Mercure, et même Vénus sur la première
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Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir
Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir
Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir

Oiseaux du lendemain au retour : fauvette babillarde et rouge-queue noir

A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.
A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.

A noter le petit kit de réparation au cas où et, pour guère plus de 200 g, le vestibule additionnel (non montée ce jour - une prochaine fois) qui permet de s'installer à 3 et d'avoir un emplacement protégé pour ranger le matériel de l'équipe.

Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #matériel

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