Traversée des Sept-Laux, J2
Publié le 15 Juillet 2014
Au matin, grand beau. Départ vers 9h30 le temps que le soleil ne sèche toute la tente et que Stella soit prête. Direction le col de la Vache.
Eh bien c'est long cette affaire. La traversée jusque sous l'Aigleton prend du temps avec les chemins caillouteux propres à Belledonne. Il n'y a pas de passerelle pour franchir la torrent et comme cette année les torrents sont bien gonflés, il faut faire quelques cabrioles pour passer au sec. Le temps de faire le plein d'eau et ça repart.
La traversée montante qui suit est tranquille et amène au Grand Clôt. Il est encore tôt 11h30 mais déjà l'estomac crie famine.
Et comme il y a un beau troupeau de bouquetins, on décide de faire la pause au milieu d'eux.
L'occasion de monter le petit 45-150 sur le GM1 pour quelques images de la plus grande chèvre de nos montagnes.
Lorsque nous repartons, la montée au col oblige à prendre des névés un peu glissants en baskets.
L'occasion d'utiliser les crampons bricolés pour l'occasion sans avoir à tailler des marches comme l'an dernier à freydane.
Belle pause au col de la Vache puis descente sur le lac du Cos, en partie en luge sur le tapis de sol. Cet itinéraire est vraiment très beau et sauvage avant de retrouver les sept lacs un peu plus fréquentés.
Nouvelle pause jeux entre les lacs de Cos et Cottepens au niveau d'un petit marécage. L'occasion aussi de remplir les gourdes et nous montons au lac Blanc.
Compte tenu des conditions de neige et des crampons qui manquent de précision sur les baskets de Stella, je laisse tomber le rocher Blanc pour le lendemain de peur de la mettre en mauvaise posture.
Elle n'a que sept ans. Nous avons tout le temps.
Du coup, comme le brouillard s'invite, on laisse tomber le bivouac au lac Blanc et redescendons vers le Cottepens puis la Motte que nous contournons jusqu'à son extrémité nord.
Le brouillard reste présent juste au dessus et il fait frais. Ne sachant pas trop quoi faire, je me laisse entrainer vers le bas pour trouver un joli emplacement de bivouac vers 2000 m d'altitude, non loin du sentier des Deux Ruisseaux, un peu inquiet pour trouver un programme intéressant pour la belle journée prévue du lendemain.
En attendant, le coin est vraiment chouette et on a vu chamois et marmotte.
Magnifique coucher de soleil pour finir cette belle journée durant laquelle, pauses exclues, Stella aura marché près de sept heures.