L'enneigement a souffert, plus d'une semaine apès la chute. C'est normal, nous ne sommes que début novembre. Et encore, nous n'avons pas eu l'habituel coup de foehn qui suit une grosse chute de neige dans notre département à l'automne.
Mais là où la neige est tombée en abondance, elle a résisté. Ainsi, Autrans à 1000 m est toujours bien enneigé et on peut skier en fond ou en rando par exemple sur les pistes de la Sure. Cependant, la pluie de la veille jusque très haut a détrempé le manteau. Avec Jo et Nico nous préférons Chamrousse où un saupoudrage de fin d'épisode à reblanchi le paysage au-dessus de 1700 m.
Nous le vérifions avec 3 cm à Roche Béranger, sur une sous-couche qui n'avait pas encore fondu. Ca permettra de skier sans toucher à la descente et même d'y faire du bon ski. 2000 m plus bas, Grenoble a retrouvé son habit d'automne. Normal pour un 5 novembre.
La descente sur Escombailles est peu enneigée ; c'est ici qu'il faut faire attention en skiant. En restant intelligemment dans les creux et en descendant prudemment, on se limite à quelques rares touchettes. Remise des peaux et remontée au col des Lessines.
Les lacs Robert apparaissent. Trois sur quatre sont gelés.
Les combes sont suffisamment enneigés pour aller aux Vans. Pas mal pour un cinq novembre.
Le ciel se couvre à l'approche du sommet. On aura bien exploité la fenêtre météo.
Comme il y a déjà une trace qui mène au Petit Van, nous préférons faire la nôtre vers le Grand.
De bien belles lumières nous accompagnent pour l'arrivée au sommet.
Du bon ski à la descente mais en étant prudent, sans s'emballer. Vraiment pas mal pour un 5 novembre. Sous un autre angle, c'est ici, chez le Bertonche.