Automne et enfin automne !
Publié le 29 Septembre 2020
Retour à des températures de saison. La neige fond, mais elle devrait gêner les randonnées "piéton" encore un moment, voire définitivement à certaines altitudes. Nous l'avons vu ; les quantités de neige de ce type se sont produites trois fois les 25 dernières années à ces altitudes et à cette date, encore que les quelques centimètres à 1000 m sont sans doute vraiment exceptionnels. Les températures qui ont accompagné l'épisode ont été encore plus remarquables. Météo-Alpes note +8,8°C en maximale à Grenoble-Saint-Geoirs, record depuis le début des mesures (1941), -5,4°C en minima à Barcelonnette (record depuis 1927). A la maison, je m'interrogeais justement sur la minimale du dimanche (+4,3°C). Elle aussi doit être historique. Qu'on ne s'emballe pas ; cet événement isolé ne remet pas en cause le réchauffement climatique global.
En attendant, la neige a fondu sous 1300 m et s'est tassée au-dessus : j'ai pu me promener jusque vers 1800 m, bien équipé (Conrax GTX + guêtres) en rentrant les pieds à peu près secs, le tout avec une température tendant à se rapprocher de la normale. Le brame du cerf est vraiment en retard : sur le secteur fréquenté ce jour, pas le moindre son, pas le moindre animal observé alors que c'était "cafi" de traces, comme on dit à Marseille.
En attendant donc l'hypothétique venue d'une grosse bête, des compagnies de mésanges boréales tournaient autour de moi dans les sorbiers dont la fructification est maximale cette année. L'occasion de faire quelques images dont celle ci-dessous qui demeure ma préférée. Petite anecdote sur cette image. En rentrant de la sortie, je file directement au travail. Le soir, j'ai encore du boulot à la maison mais durant une petite pause au soleil, j'avais chargée l'image préférée du jour sur le smartphone avant de la passer dans LR (Lightroom) puis sur Facebook. Au retour de la sortie suivante, je m'aperçois que la carte mémoire commence à être bien remplie (l'inconvénient des cartes avec grande capacité de stockage, c'est qu'on finit par ne jamais les vider jusqu'au jour où elles sont presque pleines et qu'on a besoin de place en urgence) et fais un reset. Le lendemain, je cherche les images de mésanges sur mon disque. Evidemment, j'ai oublié de les charger. Elles sont donc perdues. Fort heureusement, cette sauvegarde sur le tel sera salvatrice avec certes, uniquement la jpeg mais quand on voit la justesse de la colorimétrie des boitiers Canon, ouf, on n'aura pas besoin de la RAW pour retoucher la balance des blancs. Le jpg suffira pour un développement classique. Sinon, il paraît qu'il existe des logiciels de récupération (jamais utilisé pour ma part) mais ce coup-ci, je me contenterai de la jpg récupérée.
Une image que j'aime beaucoup au final. Certes recadrée mais avec une composition équilibrée : fond flou bleuté, feuilles jaunes, vertes et rouges, et cette petite mésange qui donne la touche finale, capturée avec le Tamron 100-400 dont le piqué global reste inférieur à mon 300 F/4 Canon (fort heureusement) mais très proche de ce même 300 additionné avec un extendeur 1,4. Exifs : 1/320 s ; F/6,3 ; ISO 2500.